PRENOM(S) ϟ sa mère lui a donné deux prénoms, tout deux issus de l'histoire ancienne (car elle a enseigné elle-même celle-ci au Capitole), le premier, utilisé couramment pour l'interpeller, est Paris, le second, Cicéron; NOM ϟ il ne possède pas l'originalité des prénoms et est plutôt rependu dans le quatrième district, tout simplement car il fait référence a l'élément de l'eau, principale source de revenue du district dont la famille est originaire, il s'agit du nom de famille Rivers; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ âgé aujourd'hui de dix-sept ans, Paris a vu le jour un treize février éclairé par quelques rayons de soleil seulement, un épais manteau de nuage recouvrant le ciel de Panem ce jour-là; DISTRICT ϟ Paris est né et a grandi dans le district quatre, un des plus riches parmi les douze existants (treize par le passé) et dont l'activité principale est la pèche; METIER ϟ à son âge et vu la situation de ses parents, on ne demande à Paris que le minimum, demandé a tous les adolescents de Panem: le suivi de cours au sein d'un centre d'apprentissage; SITUATION CIVILE ϟ célibataire, il est cependant inutile de s'enticher du garçon. En effet le coeur de celui-ci bat déjà pour quelqu'un, il a rencontré l'amour de sa vie et même si cette relation semble vouée a l'échec, il s'entête et ne baissera pas les bras; ALLEGEANCE ϟ il serait davantage pro-capitole, mais les raisons de ce dévouement envers le capitole sont personnelles. Il laisse ses sentiments le dominer et n'a dans l'idée que d'impressionner celle qui fait battre son coeur. Il a eu une enfance protégée, entouré de deux parents aimant, cela n'a fait qu'accroitre sa naïveté vis a vis du monde qui le voit grandir; GROUPE ϟ il est membre du groupe SACRIFIED LAMBS, du fait de son âge. Il est donc menacé par la prochaine moisson, même s'il ne voit pas celle-ci comme une menace, il a envie d'être tribute et d'impressionner ainsi Suzanna Everglade, au dépend de sa propre vie; CREDIT ϟ gifs trouvés sur la plateforme tumblr, icone (trouvé sur bazzart) de apple souls.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? L'avis de Paris au sujet du capitole est plutôt confus. Officiellement, il soutient celui-ci. Il ne possède pas de raisons valables pouvant le pousser à la rébellion, après tout lui ne doit pas travailler pour vivre, la seule zone assombrie de sa vie consiste en son inscription obligatoire à la moisson. Personne n'y échappe, qu'importe le district. Aujourd'hui cependant, Paris compte bien se porter volontaire pour se retrouver à son tour dans l'arène et donner tout ce qu'il a dans l'espoir de triompher. À croire que la vie ne signifie alors plus rien pour lui, pour se jeter ainsi vers la mort. L'amour motive ses actions. Le capitole lui fait une fleur en lui permettant de s'affirmer et gagner en notoriété. Mort ou vivant.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Participer aux hunger games serait source de fierté pour Paris. Il désire se retrouver dans l'arène. Il suit les éditions des jeux depuis qu'il est petit, voit des innocents mourir, pour le plaisir du gouvernement. Il sait que les chances de ressortir de l'arène vivant sont bien minces même si sa présence au sein des carrières lui donne des chances de survie conséquentes. De plus, il s'entraîne avec acharnement depuis des jours, des semaines, des mois même, en vue de la prochaine édition des hunger games. À dix-sept ans, il se portera volontaire pour son district à la prochaine moisson.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Contrairement aux nombreuses éditions des jeux diffusées durant son enfance, Paris put comprendre le déroulement de l'expiation 75. Il put voir cette femme, issue de son propre district, jeune mère, trouver la mort dans l'arène. Enfant, il n'aurait pas fait de différence entre ce décès et tous ceux des anciennes éditions des hunger games. Mais il n'était plus un enfant, lui aussi était menacé par les moissons, quand il leva la tête pour voir la mine défaite de ses parents, son sentiment vis a vis de cette mort ne fut qu'intensifier. Un orphelin, orphelin à cause des jeux. Si cette édition l'a marquée, aujourd'hui, il est passé outre, a l'inverse de ses géniteurs, tourmentés par l'idée de voir eux aussi leur famille détruite. Ils n'en sont que plus réticents à voir leur fils unique s'entraîner d'arrache pied pour une épreuve qui le tuera.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Selon Paris, être sélectionné pour les jeux est un honneur. C'est courant, dans les districts 1, 2 et 4. Le garçon ne fait pas exception. Il ne voit pas plus belle mort qu'une mort au sein de l'arène même s'il ne souhaite pas perdre la vie au cours des hunger games, comme tout le monde il veut triompher, acquérir une notoriété de ce fait. Prendre de la valeur aux yeux de tous les habitants de Panem. Devenir quelqu'un. Quelqu'un aux yeux de Suzanna.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? depuis qu'il s'est mis en tête de se porter volontaire à la prochaine moisson, Paris s'entraîne d'arrache pied. Il acquiert une méthode de combat, nage de plus en plus rapidement et consacre beaucoup de temps à son entrainement. Il souhaite mettre toutes les chances de son côté. Sa technique et son habitude d'évoluer dans l'eau constitue son atout majeur, mais on peut aussi considérer sa détermination comme une belle qualité qui pourrait le pousser à aller le plus loin possible dans le déroulement du jeu. Il est motivé par son amour pour Suzanna. Il est prêt a tout pour elle.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? au lieu de se chercher un symbole, affichable sur sa tenue de tribute, Paris choisirait sûrement un médaillon, un objet permettant de contenir des photos, pour pouvoir, même dans les pires moments au sein de l'arène, se reposer sur le regard bienveillant de ses proches, de ses parents et de Suzanna. Il aurait besoin de garder a l'idée la raison de sa venue, de son choix de se porter volontaire pour représenter son district aux hunger games. Il est capable de tuer pour gagner, sans remords (du moins, sur le coup), mais il lui serait indispensable d'entretenir un contact étroit avec les gens qu'il aime. Cela l'empêcherait sûrement de sombrer dans le désespoir ou la folie face à la dureté des règles du jeu imposées par les juges.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Paris est conscient de sa chance. La chance d'être né dans le district quatre, d'avoir ses deux parents qui l'aiment et donneraient volontiers leurs vies pour épargner la sienne. Il est conscient que dans d'autres districts, les gens de son âge doivent se battre pour vivre et entretenir à eux seuls leurs familles. Il le sait. Ses parents lui ont permis de vivre une enfance protégée, plus douce que celles de nombreux habitants de Panem. Depuis qu'il est petit, il s'habitue au contact de l'eau, élément principal de son district qui vit de la pèche. Aujourd'hui il nage très bien. Il est ravi d'être au district quatre car il aime l'eau. Il aime ne pas avoir a travaillé. Il aime sa vie, mais il veut toujours plus. Il veut toujours ce qu'il ne parvient pas à avoir, quitte a risqué de tout perdre.

Assit sur les genoux de sa mère, Paris se retrouvait confronter à des images dont la simple vue était odieuse pour un enfant de son âge. À six ans, il ne devrait pas avoir à voir des gens souffrir ainsi, se tordre de douleur, mourir pour le divertissement de publique. Sa mère entoura ses bras autour de lui, serrant son petit corps contre le sien. Il regardait l'écran, puis le visage de son père. Celui-ci était pale, le front plissé, il regardait l'écran et parfois, Paris croisait son regard. Alors, il détournait les yeux et reporter son visage sur l'écran. L'écran s'éteignit. Cela en été fini pour aujourd'hui. Visiblement. Le silence se fit lourd dans la maison. Il s'écoula doucement, sans que personne n'ose ouvrir la bouche. Finalement, la mère de famille inspira une longue bouffée d'air, trouvant soudain l'atmosphère oppressante et déposa un long baiser sur le front de son enfant. Pour elle, il n'y avait plus de risque. Elle n'avait jamais été tirée au sort lors des moissons, pas plus que son époux. Leur enfant lui, avait toutes ses chances de se retrouver dans l'arène des hunger games. Une pensée terrifiante. La conception de cet enfant avait été précédée par de nombreuses questions, d'interrogations, d'hésitations, de larmes même. Pourquoi mettre au monde un enfant dans ce monde ? Rien n'écartait la probabilité que le bébé soit propulsé plus tard dans une arène, destiné à connaitre une mort atroce. Mais le couple n'avait pu se résoudre à se limiter à une vie. Ils n'avaient pas réussi à se convaincre que le monde serait mieux sans enfants. En voyant le petit visage de Paris, la mère ne pouvait s'empêcher de penser que l'avoir était une chance. Puis elle l'imaginait, des années plus tard, en train de se faire tuer, agonisant lentement sous les yeux passionnés de tout Panem. Elle se mordit la lèvre. Elle ne le supporterait jamais. À coup sûr, elle se tuerait elle-même par la suite. Mais l'erreur était faite. Elle avait mis au monde cet enfant. Elle en souffrait déjà. Elle souffrait car elle ne pourrait jamais entièrement le protéger. Jamais.

Des cris. Quelqu'un qui se débat dans l'eau. Assit sur la plage, Paris arqua un sourcil avant de plonger avec précipitation, un plongeon parfait digne d'un enfant du district quatre. En quelques battements de pieds, il rejoignit la source des cris. Une fille aux longs cheveux bruns, respirant difficilement, paniquant, brassant l'eau de la mer avec ses bras et ses jambes. Elle lui donna un coup de pied accidentel. Il grimaça, la serra entre ses bras et la ramena sur la bande de sable. Elle devait avoir environ son âge. Au creux de sa main, elle tient un trident, semblable à celui que Paris voyait entre les mains de son propre père depuis des années. Parfois il lui apprenait a manier cette arme. La fille trembla. Le choc passé, elle lui adressa un regard mauvais qui surpris Paris. Elle aurait dû le prendre dans ses bras à le faire rougir, en guise de remerciements. Mais elle se contentait de le toiser. Elle était belle, malgré sa froideur et sa façon de le regarder, comme s'il lui inspirait tout le mépris trouvable sur terre. Il était si omnibulé par les traits de son visage qu'il ne vit pas le coup partir. Elle venait de le frapper. Il ressentit une douleur vive dans son nez et quitta des yeux le visage de l'inconnue pour porter sa main au bout de celui-ci. Quand il la tendit devant ses yeux, il senti son estomac se soulever. Tout ce qu'il avait avalé durant la matinée venait de remonter. Sa main était couverte de sang. Pris de panique, il releva les yeux, mais la brune était partie, profitant de sa surprise. Prenant conscience du fait que son nez était devenu la source d'une rivière rouge salissant son beau visage, Paris rentra chez lui au pas de course, ses pieds se soulevant avec énergie, les grains de sable chaud le poussant a accéléré la cadence. Sa mère l'accueillit. Installé dans le salon, des étoffes recouvrant ses genoux, elle resta bouche-bée face au visage couvert de sang de son bébé. Elle se leva d'un bond et passa une serviette humide sur son visage, lui ôtant le sang avec une grimace avant d'embrasser le bout de son nez douloureux et de l'emmener chez un docteur du district pour évaluer l'ampleur d'éventuel dégâts.

Bon nombre de fois, on voulut savoir comment Paris avait fait pour rentrer le nez en sang de la plage. Celui-ci pourtant ne révéla pas le moindre détail. Il ne répondit pas, ignorant le ton insistant de ses parents. Il n'avait pas de nom. Puis en grandissant, il en eu un : Suzanna. Répondant à ce prénom, c'était cette fille qui l'avait blessé, sans raison, alors qu'il venait de la sauver de l'océan. Bêtement, alors qu'il aurait dû lui en vouloir, il en tomba amoureux. Un peu plus chaque jour. Il est fou d'elle. Elle a du caractère, elle lui a abimer le nez, elle lui tient tête, elle se joue de lui, de ses sentiments, mais qu'importe. Elle est celle dont il a besoin. Pas le moindre doute là-dessus. Le doute n'est pas envisageable pour Paris, pas quand il s'agit de Suzanna. Il est naïf, comme toujours, mais il se moque d'être considéré ainsi. Le regard des autres lui importe peu, seul celui de Suzanna compte réellement à ses yeux. C'est pour elle qu'il s'entraîne pour les hunger games depuis des jours. C'est pour elle qu'il a décidé de se porter volontaire pour devenir tribute lors de la prochaine moisson qui ne tardera plus. C'est une évidence pour lui : bientôt, il sera livré à lui-même dans l'arène et il n'aura plus qu'à se battre. Suzanna le verra. Tout le monde le verra. Mais comme toujours seul le regard de la brune sur sa personne lui importera.