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 TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.

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CITOYEN DE PANEM
Bonnie Balsey
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ϟ 1ERE MOISSON : 26/02/2012
ϟ MESSAGE : 463
ϟ AVATAR : phoebs tonkin.
ϟ MULTICOMPTE : nope.
ϟ DISTRICT : originaire du deux, actuellement dans le treize.
ϟ AGE : vingt ans.
ϟ METIER : autrefois elle s'entraînait pour les jeux.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : SURVIVOR
Bonnie Balsey
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MessageSujet: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 14:24


BALSEY NEVAEH BONNIE

19 ans ϟ district 2 ϟ phoebe tonkin

PRENOM(S) ϟ La jeune femme porte un prénom assez passe-partout et pourtant pas dénué de caractère : Bonnie. Choisi à la va-vite par sa mère, car tout le monde pensait voir apparaître un garçon. Et le second prénom Nevaeh n'est autre que le prénom de sa grand-mère paternelle. La brune ne l'utilise jamais et elle s'en fiche complétement. ; NOM ϟ Balsey est un nom peu répandu dans le deux. On peut y voir une ascendance anglophone même si rien n'est certain. Paradoxalement, il est très connu et respecté dans le district deux depuis la mort de Samuel Balsey en tant que tribut. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Bonnie est née un vingt-cinq juillet, alors qu'il s'abattait sur le deux une canicule meurtrière. Personne ne pensait que le bébé puisse survivre. Mais elle était déjà une force de la nature d'après plusieurs sages-femmes. Elle survécu donc, et elle est âgée de dix-neuf ans à ce jour. ; DISTRICT ϟ district deux. Le district qui fournit la majorité des travailleurs pour le Capitole, le district qui forme et recrute l'élite de l'armée Capitoline. Un district qui explique certainement en partie la mentalité de la jeune femme. ; METIER ϟ officiellement Bonnie travaille dans un centre d'entraînement afin de devenir pacificateur. Mais officieusement, on l'entraîne en vu des prochaines Hunger Games. ; SITUATION CIVILE ϟ Self-sufficient. Son cœur est aussi dur que le granit et n’y subsiste plus que la vengeance.; ALLEGEANCE ϟ A elle-même. Elle n'a aucune confiance en la rébellion n'y dans le Capitole. Pour elle les deux instances se valent et aucunes d’entre elles ne lui promettent un avenir plus glorieux. ; GROUPE ϟ SACRIFIED LAMBS ; CREDIT ϟ TUMBLR & BAZZART



entrez dans l'arène
ϟ PSEUDO on me connait sous le pseudonyme de Ҩ lula alias laura-camille. Mais appelez-moi simplement déesse Cool
ϟ AGE dix-sept ans, bientôt dix-huit. Je vous épargne la blague sur les dents. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 3145715902
ϟ COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? tout d'abord via la demande d'avis sur bazzart, puis par la fondatrice elle-même. I love you
ϟ AS-TU LU LA TRILOGIE ? J'ai tout lu, relu et rerelu tongue
ϟ CODE At the Hunger Games, you win or you loose. (j'aime la référence à GOT TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 2774444739)
ϟ COMMENTAIRES ? très beau boulot les filles I love you
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Bonnie Balsey
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ϟ DISTRICT : originaire du deux, actuellement dans le treize.
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 14:25



réponds aux questions de César
QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? Le Capitole représente tellement de chose dans la vie de Bonnie. Tout d’abord son père. Fier commerçant du deux, fanatique du Capitole et des actions du président. Son district, le plus loyal, celui qui ne défiera jamais la toute-puissance du Capitole. Mais pour Bonnie le Capitole est quelque chose de fragile, quelque chose qui peut être détruit. Mais dans quel but ? Instaurer un nouveau Capitole juste en changeant le nom ? Cela ne servirait à rien. Donc lorsqu’on lui pose la question elle répond simplement : ‘Le Capitole est tout et rien à la fois.’
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Une abomination ou un tremplin vers la gloire disent la plupart des personnes. Bonnie ne voit pas les jeux de ces manières. Elle considère les jeux comme une finalité à sa vie. Entraînée depuis son jeune âge en vue de concourir elle n’est pas attirée par la gloire ou la célébrité. Pour elle les jeux sont justes là pour lui rappeler ce que le Capitole lui a dérobé. Ce qu’elle doit faire pour honorer la mort de son frère.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Sous ses airs indifférents, Bonnie est plutôt choquée la mort des deux amants. Elle n’a d’ailleurs pas compris le but de cette Expiation. Elle voit le geste des jeunes amoureux comme un appel à l’aide, un appel à la rébellion et au changement. Mais elle sait foncièrement que la mort d’Arabella et d’Owen ne changeront rien aux conditions de vie des districts, ni même aux jeux. Donc elle a rangé cette image au fond de sa pensée, préférant oublier.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Participer aux jeux est l’unique but dans la vie de Bonnie. Elle respire, elle pense les jeux depuis qu’elle a vu son frère mourir dans l’arène. Très proche de ce dernier, elle voit l’échec de son frère comme son propre échec. Et une possible victoire serait pour elle une chance d’assouvir ce besoin de vengeance qui l’obsède depuis longtemps
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Sans doute son entière personne. Bonnie est une jeune femme équilibrée, pas un monstre du combat , ni une grande intellectuelle mais elle arrive à se démarquer dans toutes les catégories. Elle a d’ailleurs une endurance à toute épreuve, elle connait les bases de la natation (chose assez rare étant donné son district), elle supporte la faim. Rapide et légère, elle esquive assez bien et se vante d’arriver à se sortir de situations plus que périlleuses. Mais son plus grand atout est sans doute sa facilité à manier les armes, que ce soit des armes blanches (ses armes de prédilections), des armes à feu ou n’importe elle arrive à s’adapter et à triompher la plupart du temps.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? La jeune femme n’y a jamais réellement pensé. Sans doute choisira-t-elle un bijou quelconque. Elle n’est en rien superstitieuse et il lui semble évident qu’un objet ne peut porter chance ou non. Ce sont pour elle des superstitions de simples d’esprits dans le but de les réconforter à une mort certaine voilà tout.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? On s’attend sans doute à ce que la belle réponde quelque chose de banal, du genre qu’elle est fière de voir son district représenter l’ordre, l’autorité et la loyauté absolue envers le Capitole. Mais en réalité c’est plutôt l’inverse. Bonnie trouve abusive cette loyauté, une loyauté presque obsessionnelle qui peut parfois tourner vers le fanatisme absolu. Quant au niveau de vie du deux, il n’y a que peu de riches. La plupart sont des ouvriers travaillant dans les carrières ou dans les centres de l’armée du Capitole. Bonnie ne se plaint jamais de son niveau de vie plus que précaire. Pour elle c’est cela qui lui a permis d’être autre chose qu’un simple mouton. Une chose capable de réfléchir.
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 14:25



And that's where the beginning of the end begin


don't get lost into the woods

8 ans.

Cara arrachait encore les cheveux de ses poupées. Ses yeux plein de larmes, elle réclamait l’attention de Samuel. Ce dernier se contenta de lancer une de ses maudites poupées à l’autre bout de la pièce. Elle hurla de plus belle. Samuel me regarda, et se mit à rire. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais jamais ce qu’il essayait de me dire lors de ses longs regards. Il était vieux. Presque treize ans. Et pourtant il était bien plus fort que tous les garçons du quartier. Je l’admirais. C’était flagrant. Je le suivais lorsqu’il partait à l’entraînement, j’exécutais le moindre de ses souhaits. Il était le seul à me parler sérieusement. Parfois il m’attrapait et m’apprenait quelques techniques de combat. Et toujours il m’enlaçait en me promettant tout ce que je désirais. « J’en ai vraiment marre de tes poupées. » souffla-t-il d’un ton las. Sans colère. Cara ne comprenait pas. Elle pleura plus fort. Jusqu’à ce que mère monte et nous scrute tous les trois. « Vous vous pensez intelligents de faire pleurer une gamine de quatre ans ? » Disait-elle en attrapant la boule de pleurs qui lui servait d’enfant. Moi je ne quittais pas Samuel du regard. Et lui riait doucement. Se moquant d’elle et de sa prétendue autorité. Il la défiait. Tous les jours. Et elle ne lui disait rien. Je savais qu’elle n’en pouvait plus. Samuel était un électron libre. Un perturbateur. Notre père le disait souvent aux autres, Samuel était un fauteur de troubles. Notre mère s’en alla, laissant Samuel et son rire léger résonner dans la pièce en seuls maîtres. Je me levais de mon fauteuil, m’assis de nouveau sur mon lit. Samuel me lança un regard. Ce regard que je comprends que trop lentement. Il attrapa quelque chose sous son matelas, Quelque chose qui m’aveugla. « Tu vois ça Bonnie ? » Oui. Comme un aimant, la chose qu’il tenait entre ses doigts m’attirait. Étrangement. Je le rejoignis rapidement. Un couteau. Mal taillé. La lame émoussée. Mais il était splendide pour moi, gamine de huit ans, lorsqu’il était dans les mains de Samuel. Je hochais rapidement la tête et j’avançais ma paume vers l’objet. Samuel prédit mon geste et d’un mouvement vif il entailla ma paume de quelques centimètres. « On ne touche pas. » dit-il calmement, les yeux toujours accrochés à cette lame. Je tenais ma main, quelques gouttes de sang pourpres s’échappaient de la courte plaie. J’avais mal. Ma paume me brûlait. Mais je faisais comme si de rien n’était. Essuyant ma paume ensanglantée dans le pan de mon t-shirt. « A l’entraînement, on apprend à lancer des couteaux. A se servir d’une épée ou d’un arc. » Il suivait son entraînement depuis ses neuf ans. Précoce disait les gens lorsqu’il le voyait arme au poing. Précoce oui. Un génie très certainement. « Tu m’apprendras Sam’ ? » Ma voix étouffait mal l’excitation que me provoquait la vision d’une arme. D’une véritable arme. Il sourit. « Allons dehors. Voir ce que tu vaux. » Un sourire enfantin s’afficha sur mon visage poupin, et je courus dehors, comme si ma vie en dépendait. Il me rejoignit, sans courir, dans le patio dessécher où siégeait un simple chêne à demi-mort. « Bien tu prends ton couteau dans la main, trouve l’équilibre entre la lame et le manche. Et lorsque tu trouves cet équilibre, tu tires. » Il s’exécuta avec une grâce sans pareil. La petite lame se glissa d’entre ses doigts et vint se figer dans l’écorce de l’arbre. « Tu vois, ce n’est pas compliqué. » dit-il en allant chercher le couteau. Il me le tendit et fit un bref signe de tête. La lame effleura de nouveau mes mains. Je l’attrapais. Sans fléchir. Tâtant le manche de mes doigts d’enfant. Il m’indiqua un endroit. Le point d’équilibre avait-il dit. Trouver le point qui permettra de toucher ta cible. Je tirais. Le couteau tournoya et vint s’échouer au pied de l’arbre. Et le rire de Sam se fit moqueur. Il alla le chercher, et me le redonna. « Allez. Encore. » Et il me fit tirer ce couteau durant plusieurs heures. Jusqu’à ce que la lame veuille bien se nicher dans un coin de l’écorce. J’étais fière, très fière. Il m’enlaça longuement. Et m’ébouriffa les cheveux. « Peut-être que tu vaux plus que je le pensais petite sœur. » Je souriais bêtement. « Jamais plus que toi »

◭◭◭

15 ans.

Père ne faisait même plus allusion à mes nombreuses absences. Il comprenait ce qu’il se passait en moi, il comprenait la haine tenace qui animait mes tripes. Il la ressentait aussi, mais il était faible, trop faible pour réagir. Lui, le petit commerçant de légumes du deux. Alors parfois je prenais un sac et je quittais cette maison. Sans jamais regretter. Ce que je faisais, je le faisais pour Samuel. Il arriva quelques fois où mère montait dans ma chambre, se figeant, tentant de me consoler, mais elle savait que c’était impossible. Inconsolable. Alors je la regardais, et elle partait, en pleurant la plupart du temps. Et jamais je ne courais derrière elle, la serrant dans mes bras. Cara s’en chargera. Le soleil se levait dangereusement. L’orage de la veille n’avait pas épargné le district. Quelques arbres étaient couchés sur la route. Je lançais encore une fois mon sac sur mon épaule. Enfilant ma veste. Mes pas légers firent craquer le parquet. Père était assis dehors, sur le banc. Me regardant m’éloigner, comme une ombre. Comme une étrangère de passage. Sans jamais rien dire. Il ne pouvait rien dire. Il ne dirait rien. Mes jambes enjambèrent l’arbre tombé dans notre jardin, et j’étais ailleurs. Ce chemin je le connaissais par cœur, quelques kilomètres à longer la route, à longer les propriétés minuscules des pauvres du deux. Peu de gens roulaient sur l’or dans le deux. La plupart des habitants travaillent pour le Capitole, les jeunes rêvent de devenir pacificateurs. De partir. Quel beau rêve.

J’arrivais tôt. Toujours trop tôt. Le gymnase était encore ouvert. D’aussi loin que je me souvienne, la serrure n’avait jamais été réparée. Quelqu’un tira mon poignet à peine j'eus franchi le seuil de l'immense installation. « Toujours en avance Balsey. » Une voix trop grave, trop enrouée. Sergent Reynolds. Je me retournais, le dévisageant sans cacher ma colère naissante. J’abandonnais dès lors la pièce où résonnait le rire gras de Reynolds. Je me dirigeais machinalement vers les vestiaires féminins. Personne n’était là. Peu de jeunes filles s’entraînaient le matin. Je le savais. La pièce était sale. Mais personne ne s’en souciait. J’enlevais ma veste lorsque deux filles entrèrent. C’était la première fois que je croisais ces gamines. Pas des filles du quartier pensais-je. Elles me scrutèrent avec attention. Elles attendaient sans doute une remarque de ma part. Mais elles n’obtiendraient rien de plus de moi qu’un bref regard. Ma tenue enfilée, je me glissais d’un pas léger hors du vestiaire. Croisant par la même occasion le regard d’Asher qui revenait de l’entraînement. Il hocha la tête et entra dans son vestiaire. Suivit des autres. Lui qui avait été mon frère durant les jeux de Sam. Lui que j'aimais autant que Sam. M’ignorant. Comme tout le monde depuis la mort de Sam. Et pourtant il m'arrivait de penser à lui. A moi. Mais mes pensées étaient aussitôt chassées par le souvenir de Sam. Reynolds attendait sur sa chaise. Gras et dégoulinant de sueur. « Tu crois que les tours de terrain vont se faire tout seul ? » Alors je courais. Toujours plus longtemps. Toujours plus vite. Reynolds m’aimait bien. Il aimait bien Samuel. Il était là lors de son enterrement. Il était là lors de la tournée des vainqueurs. Il était là lorsque je ne savais quoi faire. Il avait trouvé un autre sens à ma vie, là où les autres se contentaient de pleurer. Lui il me donnait une chance de me venger. « Plus vite. Même une gamine de six ans pourrait faire ce tour de piste en moins de temps. » Alors j’accélérais. Mon cœur battant toujours plus fort. Toujours plus vite. Je courais comme Samuel courait dans l’arène. Plus vite. Plus longtemps. Reynolds m’appelait parfois Samuel bis et je souriais alors bêtement. Je ralentis doucement près de lui. Reynolds parlaient avec les deux autres filles, il semblait mécontent. Ses grands yeux noirs étaient injectés de sang. Les filles s’en allèrent à leur tour sur la piste. « Elles sont nouvelles ? » Il me lança un regard ahuris. Et son rire résonna encore une fois dans la grande pièce. « Pourquoi tu veux te faire des amies ? » Je remuais doucement la tête. « Non. » La réponse sembla lui plaire, un large sourire se dessina sur son visage maculé de graisse. « Samuel non plus n’avait pas d’amis. » Je me souviens encore des cris des tributs. Du sourire ensanglanté de Samuel. Et je me souviens la joie. La joie qui nous submergée lorsqu’il plantait sa lame dans la gorge d’une gamine de treize ans ou d’un garçon de douze ans. Insensible il était. Si seulement il n’y avait pas eu cette fille. Je me mordais la lèvre jusqu’au sang rien qu’en repensant à la scène. Une flèche plantée au milieu de son thorax. Un autre dans sa jambe. Et la fille, cette fille, son sourire. Insensible elle aussi. Reynolds était intransigeant. Chaque erreur me valait le méchant souvenir du corps transpercé de mon frère. Le soleil se couchait lorsqu’il m’autorisa à partir. Mais je ne partirai pas. Il le savait. Il m’entraîna encore. Jusqu’à ce que mes mouvements se fassent plus fluides et que mes muscles commençaient à me brûler. Et il m’arrivait alors de sourire. Un sourire ensanglanté de gloire. Puis je frappais plus fort. Reynolds souriait aussi. On riait. Bavardait. Et le souvenir de Samuel. Son rire. Puis nous partions. Nos cœurs n’étaient plus que des cendres désormais.



19 ans.

Il entra dans le gymnase. Cela faisait plus de quatre ans qu’il n’y était pas venu. Il brillait comme de l’or dans ce monde éteint. Il offusquait Reynolds et les autres personnes de toute sa lumière. Asher. Je posais mon épée sur le sol. « Une agréable surprise. Je crois que vous connaissez déjà quelques filles non ? » La voix de Reynolds qui l’avait accompagné jusque-là. Je levai les yeux pour croiser les siens. Cette couleur insoutenable. « Voulez-vous que l’on rejoigne le banquet désormais ? » « Je suis certain que la ville requiert toute votre attention maire Sténos. Je ne veux pas me mettre en travers de vos entraînements. Si les filles y consentent, je resterai plutôt ici. » Une voix paisible que celle d’Asher, posée. Sa fureur légendaire, jamais je ne la vis se déchaîner. Sauf dans l’arène. Mais il avait une voix forte, ni de général, ni de maire, à laquelle il fallait obéir. Le maire se tut et recula légèrement, comme s’il avait reçu un coup. Les yeux d’Asher, neutres, étaient encore sur Reynolds. Comme si notre réponse lui était indifférente. Immobile, je regardais mes camarades du coin de l’œil. Impressionnée par la visite du vainqueur de la 69th édition des jeux. Gagnant à seulement quinze ans. « Si notre hôte et ancien camarade souhaite rester, il serait discourtois de le lui refuser. » Ma voix était plate. Mon cœur battait tout doucement. Je ne savais même pas s’il était encore capable de s’emballer. Dans le silence qui suivit mes paroles, on entendit les chuchotements indiscrets de mes camarades. Reynolds s’éclaircit la voix. « Si les filles le souhaitent. » Le maire s’assit, suivit par ses sbires et Asher. Reynolds nous indiqua quelques passes à effectuer. L’entraînement tourna rapidement en simple spectacle.

Nous retournions rapidement dans les vestiaires. Reynolds parlant avec le maire et Asher. Les filles piaillaient. Elles connaissaient Asher. De par la télévision. Asher, grand gagnant. Certaines l’avaient rencontrées plus jeunes, dans ce même gymnase. Mais personne ne l’avait connu comme moi. Personne. Les filles partirent au fur et à mesure. Pour au final ne rester que moi et deux autres filles. C’est là qu’il entra. Illuminant la pièce. Arrêtant le temps. Il remercia les filles. Qui lui rendirent les félicitations. Elles traînaient. Gloussaient autour de lui. « Allez-vous en. » ordonnais-je à voix basse. Je n’eus pas besoin de relever les yeux, le bruissement de leur pas suffit à me faire savoir que les filles silencieuses avaient obéi. Asher s’assit à côté de moi. Ses mains pâles, couvertes de plaies non cicatrisées sur ses genoux. Je levai les yeux. Des flammes vertes, avait un jour criée une fille, des flammes infernales, compactes, entre le marron et le vert. Comme celle de l’herbe dansante au printemps. Et il me scrutait en cherchant la réponse à une question que j’ignorais. « Je te trouve fanée. » « Je le suis. » « Tu es toujours toi. » « Ca ne compte plus pour personne. Et sûrement pas pour moi. » « Pour moi oui. » Il prit ma main. Je l’observai, mince, pâle, dans sa paume rugueuse. Il ne me serra pas les doigts. « Je suis sur le départ. On m’envoie au Capitole. En réalité le maire a honte de moi. Tu sais cela fait plus de trois ans que je ne réponds plus à ses appels. Il croit que je suis fou. » Son regard était fixe, comme dans l’attente de quelque chose. Comme s’il m’offrait la possibilité d’approuver ou d’exprimer mon désaccord. De me taire ou de répondre que le maire, oui, avait raison. « Les filles, elles disent la même chose de moi. » Il sourit. « Tu aurais dû être avec moi. Pendant tout ce temps. » Je baissais les yeux. « J’ai autre chose à faire que traîner au Capitole. » Il riait. « La vérité c’est que tu n’as pas envie d’autre chose. Tu préfères te dessécher en pleurant ceux qu’ils t’ont pris. » Mon regard se durcit. « J’ai tord peut être de regretter la vie et ce qu’elle m’a pris ? » « Ne les laisse pas te détruire avec tes souvenirs. » Ses yeux étaient plus forts que les miens, sa main sous mon menton me força à le regarder en face. « Jamais. » J’écartais sa main. Cette fois-ci je le regardais. « Je suis de pierre Asher. Comme Samuel. » Il sourit. « Alors, tu ne laisseras jamais le feu s’éteindre. Comme Samuel » Je laissais les mots entrer en moi et briser ma fatigue, une couche après l’autre. Un esprit de feu. Puis à ma grande surprise, il ramassa mes habits qui traînaient par terre, et en remplit mon sac. « Alors, raconte. Que s’est-il passé depuis mon départ ? » Je pris le sac et me levant vers la sortie. Il ouvrit la porte. Le maire était partit. Reynolds nous dévisagea avant de s’enfermer dans son bureau. « Asher. Il n’y a rien à raconter. » « Peu importe. J’écouterai quand même. »

◭◭◭

Il était dans ma chambre lorsque j’y entrais. Assis près de la fenêtre, il attendait dans le noir que troublait à peine la clarté de la lune. Immobile au seuil de la pièce, je restais trop longtemps à l’observer, à étudier son visage et l’étrange harmonie de ses traits. J’écoutais battre mon cœur, martèlement sourd dans mes viscères. Et il y avait une joie futile dans le pas léger qui fut le mien quand je me dirigeai vers lui main tendue, la gorge serrée par la peur qu’il ne disparaisse entre mes doigts. Mais ses mains s’ouvrirent comme des fleurs tenaces sur mes bras et sur mes flancs, sous ma taille. Il ne prononça pas un mot. Cette nuit était à moi : ni compromis ni cadeau. Ainsi qu’un second adieu inespéré. Sa main sur moi, en moi ; mon cœur se dénoua en même temps que mes membres que je glissais en arrière.

Son poids ensuite fut doux à supporter. Sa tête, ses bras, et les miens. Nul besoin de parler. Il y avait cette lune qui s’écoulait sur son corps et sur le mien. Il y avait cette paix. Ses cheveux étaient près de ma bouche, sa tête sur mon cœur. « Je pensais mourir jeune. » « Tu ne mourras jamais. » « D’une mort violente. Pas dans un lit. Pas dans le confort. En mangeant la poussière. » « Ça semble être une bien méchante mort que tu imaginais. » « Je crois qu’il y aurait eu, mélangées à la poussière, des étincelles de gloire. » « En quoi crois-tu Ash’ ? » « En cet instant qui brûlera dans l’éternité sans pouvoir revenir. En ta chaleur piégée sous ma main. En cette vie qui continuera longtemps après que nous y aurons fait étape. » « Je mourrai seule. » « Deux bien méchante mort alors. Il vaudrait mieux en rester là. » Ses yeux cherchaient les miens, ils les trouvèrent. Ses yeux désormais noirs, brillant dans des iris qu’effaçaient la lumière. « Tu vas mourir dans l’arène où ils t’envoient. Où je t’envoie. » Je baissais la tête. « Je suis née pour ça. Comme toi. Comme Sam. » Mes yeux retrouvèrent les siens. Alors, seulement, le sommeil nous revêtit de son ombre légère. Cependant cette nuit, cette lumière recelait trop de cruelle beauté pour que l’on fermât les yeux. J’aurais pu, j’aurais dû m’arrêter là. Mais pendant ce temps, derrière le bord tranchant du monde, la lune se couchait. La moisson approchait.




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Emma A. Wakefield
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ϟ 1ERE MOISSON : 01/02/2012
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 14:32
oh mon dieu. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 2798287543 Phoebe en Carrière ? Je viens d'avoir un orgasme. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 1814739676
Et puis la bannière.... TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 2798287543 TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 4205929361 Qu'est-ce qu'elle tient dans ses mains ? On dirait un couteau bizarre ou une arme. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 4209083858
Bienvenue parmi nous. :hiiiih:
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 14:32
MA LULA ! Non je fais du tout de favoritisme, le capitole n'aime personne (je bricole la chatbox d'où ce compte) ! Merci encore de tout ton soutient lors de la construction de DOF, de nos séances de ralage collectifs et puis de ton immense soutient encore une fois Smile Si tu as des questions n'hésite pas Smile
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 14:51
Emma > de un, tu as Dianna en avatar ce qui provoque un orgasme visuel sur ma personne. De deux, toi aussi tu aimes ma bannière TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 2798287543 Sache que je t'aime déjà TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 1814739676 I love you
et c'est un couteau qu'elle tient dans les mains :hiiiih:

Capitol > Mais de rien ! Merci plutôt à toi d'avoir eu une idée de génie. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 1529576775 Et puis tu mérites des tonnes et de tonnes de félicitations. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 2774444739 I love you
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 17:21
Bonnie Balsey a écrit:
Emma > de un, tu as Dianna en avatar ce qui provoque un orgasme visuel sur ma personne. De deux, toi aussi tu aimes ma bannière TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 2798287543 Sache que je t'aime déjà TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 1814739676 I love you
et c'est un couteau qu'elle tient dans les mains :hiiiih:

Dans ce cas, donnons-nous des orgasmes mutuels. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 1814739676
Et je plussoie encore plus la bannière en sachant que c'est un couteau : elle va killer à donf Bonnie si elle est moissonnée, omg. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 3548996853 Et mes pauvres tributs du 11 que j'aurais entraîné...y vont tous murrrrrrrrrrrrrrrrrrrir 🆘 TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 3548996853 C'pô juste. TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 979948615
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Rowan E. Morgenstern
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ϟ 1ERE MOISSON : 18/02/2012
ϟ MESSAGE : 1384
ϟ AVATAR : Jennifer Lawrence
ϟ MULTICOMPTE : A. Hadès Yaxley / Daniel Brunet
ϟ DISTRICT : District 12 actuellement prisonnière du 11
ϟ AGE : 21 ans
ϟ METIER : en fuite
ϟ LIFESTYLE : Difficiles mais subvient à ses besoins
ϟ HUNGER GAMES : oui
ϟ RÉBELLION : pour
ϟ COMPÉTENCES : HUNTER
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 17:22
PUTAIN LES MUSIQUES et le début de ta fiche aussi <3
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Rowan E. Morgenstern
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 17:54
JE L'ADORE JE L'ADORE !!!!! JE T'ADORE AUSSI !!!
Je valide bien entendu Smile
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Bonnie Balsey
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ϟ METIER : autrefois elle s'entraînait pour les jeux.
ϟ HUNGER GAMES : non
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitimeDim 26 Fév - 17:55
Rooooh t'est troooop mignonne TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. 2798287543
tu sais bien que je t'aime moi aussi I love you
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MessageSujet: Re: TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN.   TOMOROW, WHEN THE WAR BEGAN. Icon_minitime
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