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 A deux doigts de la catastrophe ! [SAISON 1]

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CITOYEN DE PANEM
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A deux doigts de la catastrophe ! [SAISON 1] Empty
MessageSujet: A deux doigts de la catastrophe ! [SAISON 1]   A deux doigts de la catastrophe ! [SAISON 1] Icon_minitimeJeu 12 Avr - 15:50
A deux doigts de la catastrophe ! [SAISON 1] 1i26ur
Tapie derrière un buisson épais dans la forêt luxuriante du district douze , mon arc bandé au maximum, j'attendais ma proie. Depuis ces quatre derniers jours ma famille et moi n'avions mangé que de la bouillie d'avoine qui en plus d'être absolument immangeable m'avait obligé à prendre un autre tesserae, ce qui fait plus de 99 tesserae à mon actif depuis mes 12ans, mais il fallait bien ça pour me rapprocher de mon rêve d'être sélectionnée et de pouvoir nourrir votre famille à sa faim bien qu'une ration de céréales ne vous permets pas d'être caler pour la journée. C'est pour ça que dès que je le peux avec ou sans mon frère ainé, je vais dans la forêt en quête de viande . Voila derrière une jolie petite biche qui s'approche doucement d'un petit coin d'herbe à quelques mètres de moi . Avec un peu de chance, nous mangerons de la biche ce soir et peut-être demain matin. Un sourire éclaira mon visage , la corde de mon arc aussi tendue que le fil à linge que maman utilisée pour faire sécher les vêtements dans le minuscule jardin derrière la maison ,je visai la petite biche au pelage moucheté. La flèche que j'avais fabriqué moi-même se ficha dans la patte avant gauche du cervidés qui émit un son guttural et rua . Je lisais de la peur et de la douleur dans les grands yeux noires et pendant un moment je me suis demandée si je devais plutôt la soigner plus tôt que de la tuée et laisser des pauvres faons tout seuls. Mais ma faim l'emporta et je décochai une autre flèche qui atterri dans son poitrail après un long râle qui me souleva le cœur, la bête tomba dans un nuage de poussière, la pauvre biche eut un dernier soubresaut avant que sa tête ne retombe sur la terre sèche dans un bruit sourd. Jetant un dernier coup d'œil derrière moi de peur d'être surpris par les pacificateurs que j'avais vu fouiller la forêt à la recherche de contrevenants prêt à défier les autorités comme moi pour pouvoir se nourrir, puis ne voyant et n'entendant rien, je sortis un couteau de mon sac en cuir craquelé et m'approchai de ma victime. Elle était un peu plus grosse que je ne l'imaginais derrière mon buisson touffu et sans l'aide de son frère, je ne pouvais la transporter jusqu'à la maison qui se situait à l'opposé de la forêt sans me faire prendre par les pacificateurs. J'entrepris donc de découper la biche quelques morceaux de viande coupé grossièrement et en toute hâte. J'avais découpé de gros morceaux quand j'entendis des bruits de pas familiers, celles des bottes montantes en cuir des pacificateurs . je rangeai vite fait les morceaux dans ma besace qui rendirent mon sac aussi lourd que si je portais cinq kilos de charbon comme mon frère et mon père étaient condamnés à le faire jusqu'à leurs vieux jours. Je me mis à courir aussi vite que je pouvais dans la forêt alors que les pas semblaient s'intensifier dans mon dos, je me mis à prier tout les saints qu'il ne m'aient pas découverts, sinon j'étais bonne pour être fouettée sur la place publique devant tout le village. Mes jambes me portèrent jusqu'à un grand chêne dont les branches assez hautes et recouvertes de feuilles vertes pouvaient me dissimuler facilement à mes poursuivants .Tel un singe agile, je montai à l'arbre le plus vite possible. Arrivée à une énorme branche, je me mis à califourchon et fis passer mon sac à bandoulière devant moi ,et le serrai de mes deux bras maigrelets comme si ma vie en dépendait, quelque part, c'était un peu le cas, ma sacoche renfermait de quoi nous nourrir pendant au moins deux jours. Une brise légère se leva et secoua les feuilles devant moi qui me vinrent me chatouiller le bout du nez. A quelques mètres au dessous de moi, j'entendis les pacificateurs arrivaient, ils étaient trois et tous armés jusqu'aux dents. Chacun portés un fusil qu'ils pointaient devant eux , deux couteaux de chasse dépassaient de leurs bottes lustrées avec beaucoup de soins. A mon grand malheur, l'un deux regarda l'arbre sur lequel j'étais perché, la peur s'empara de moi et mon souffle devient saccadé te je serrai mes jambes contre moi .
- Tu as vu quelques choses, Larson ? demanda un des pacificateurs à son collègue qui avait regardé mon perchoir, il y a quelques secondes.
- Négatif. Répondit l'intéressé avant de passer son arme derrière son épaule droite.

Après avoir scruter les buissons au alentour, tous trois rebroussèrent chemin, à mon grand soulagement !. Il s'en est fallut d'un cheveu !
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A deux doigts de la catastrophe ! [SAISON 1]

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