PRENOM(S) ϟ Jerk Elliot. Ouais, moi aussi j'aimerais bien savoir pourquoi "Jerk Elliot." Un coup de coeur des parents; sans doute? Qu'importe, il me plait bien ! ; NOM ϟ Jookor. Pas commun, hein? Pourtant il semble familier, à force de passer sur des plates formes. Par ci par là, il faut bien entendre parler du monde non? La vie d'acteur, c'est pas très discret on va dire. Qui contredit ça? Surement pas Pinocchio. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Le 23 décembre, 21 ans. Je me demande pourquoi elle a pas attendu encore un peu, ma mère. Quoi que, j'aurais gratté moins de cadeaux. ; DISTRICT ϟ Capitole, mesdames messieurs ! Plutôt discret pour un capitolin, n'est-ce pas? ; METIER ϟ Acteur. Un rêve de gamin, de quand j'avais trois ans même. Je tiens bien mes ficelles, non? J'avoue que c'est sympas. Argent et puis, c'est amusant. Mais on va dire qu'être acteur au Capitole c'est pas le meilleur, dur d'être vêtu comme un corbeau avec un nom pas méconnue, dans une foule d'extravaguant où tout est festif. ; SITUATION CIVILE ϟ Célibataire. Étonnant? Non.  ; ALLEGEANCE ϟ Pro-rébellion. Pour vous occuper regardez les courses de chevaux. La vie humaine aussi infâme peut-elle être, n'est pas faîte pour être servie à des combats sanglant dans le but de ravir une foule. Sérieusement, à se demander qui est l'animal dans tout ça. ; GROUPE ϟ PUPPET'S HEADMASTER. Vivre au capitole offre bien des avantages. ; CREDIT ϟ Tumblr.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? ET DEPUIS L'ATTENTAT ? Tout. Le Capitole, vu de loin, c'est tout. C'est le palais, la richesse, la joie. C'est un rêve, gros, bien remplis, transmis par dires et images. C'est malheureux de vendre autant d'espoir pour ceux qui comptent venir ici, et beaucoup de mensonge offert en guise de gourmandise à ces pauvres personnes qui n'ont rien. Je hais ça, profondément. L'attentat? Je vis au Capitole. J'ai rien à dire, c'est juste incroyable d'en arriver là. La vie n'est pas un jeu, mais visiblement certain jokers ne pensent pas la même.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Immonde. Cruauté, stupidité. Tout les adjectif se rapportant à la honte et à la misère devrait y être mentionné. Je ne comprendrais jamais pourquoi s'acharner sur un jeu pareil. Il n'y a que le Capitole que ça amuse, et encore, qu'une partie. Soyons franc, tout le monde n'est pas forcément très ❝ Olé-Olé ❞ à ces gaminerie. J'aimais les jeux avant, quand j'étais un gosse. Un gosse rêveur. Mon oncle a du faire part au jeu, district 1. Autant vous dire qu'il y a laissé sa peau. Paix à son âme, ces jeux ne servent à rien si ce n'est détruire une famille. /
RÉCEMMENT, LE CAPITOLE A SUBI UN ATTENTAT LORS DE LA FÊTE DU PRINTEMPS. QU'EN PENSEZ-VOUS ? C'était comme dans un film; et je sais de quoi je parle. Tout le monde crient, cours, s'entasses comme des animaux pour échapper au fléau. Ils partaient dans tout les sens, trop rapides pour que je puisse distinguer des visages. Affreux. Je préfère précisé que j'ai pas voulu être mêlé à la foule. Je regarder ce ❝ spectacle ❞ de loin, derrière la fenêtre de ma chambre. C'était incroyable, peu crédible. Et pourtant, c'était vrai. Mais, c'était pas comme un cauchemar. C'était plutôt comme un rêve effrayant. C'était bien faut au Capitole, c'est tout ce qu'il méritait. Or c'était intimidant, tout ça pour ça. Une bonne leçon, encré dans un papier vierge. « Bien fait. »
QU'AURAIS REPRÉSENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? La fin d'un monde. La fin de mon monde. Perdre mon entourage, ma famille, mes amis, tout ça pour quoi? Pour amusé la galerie. L'Homme est pas fameux, mais dans son genre il est franchement pas aidé. Je suis pas un génie, je suis pas un singe; survivre ça serait pas dans mes capacité. Même si j'avais une massue ou une hache. Tuer : très peu pour moi. Mais si je n'avais pas le choix, je ne saurait pas ce que je ferais. On peut pas prédire l'avenir tant qu'on est encore dans le présent; après tout.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? La discrétion. Je me tais, j'observe, je garde pour moi. Je protège mes amis, mais y'a peu de chance que j'en croise dans l'arène. La solitude aurait été une force, ma gourmandise un faible. Je serais fait comme un rat, je sais pas me battre comme eux. Dans les jeux, ils sont parfois faibles, mais tellement fort à des moments. Je fais pas le poids, c'est sûr. J'aurais survie une heure, un jour, mais pas trois.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Un souvenir. Rien de physique. Enfaîte, non. J'aurais pris des souvenirs. Les sourires de cet fille, les rires de mes parents, les joies de mes ancêtres. J'ai pas besoin d'une babiole pour me souvenirs d'eux, pas besoin de papier pour revoir leurs visage ou reconnaître leurs écritures. Ils sont dans ma tête, personne ne peut me l'arracher, personne ne peut me le voler.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Le paradis sur terre. On marche sur un sol comme sur un nuage, on mange comme si c'était la fête, on bois comme si y'avait pas de lendemain, on rit comme jamais. Sérieux, c'est incroyable. C'est un rêve, le même que celui qu'ils vendent derrière les écrans avec quelques oublie. Oui, même si c'est la meilleure terre où j'ai jamais vécu, il reste des petits défauts. Mais laissons le rêve se faire, ça mange pas de pain.

Cette chère Rouge. Blondasse qui m'accompagne. La soirée, dansante, plaisante, amusante. Bon dieu ce que c'était sympas comme aventure. J'étais beau, dans mon costume. J'avais un coiffeur à ma demande, limite si on m'avait pas douché à six mains. J'aime pas vraiment ça, mais c'est plaisant. Être chouchouté c'est sympa, sérieux. Et puis elle, la Rouge. Sa coupe de cheveux, presque si on lui avait pas mit une tonne de laque sur la tête. Comme elle était, c'était une précaution pas si stupide enfaîte. J'avais commencé un discours, mettant en avant les doux côtés de la demoiselle.

Jerk – Elle est adorable. Et charmante. Et douce. Et…
Rouge – Oh, la ferme !
Jerk – Et vulgaire.

J'avais sourit avant de rire, moins fort que la salle occupée, mais tout autant quand même. Elle était comme elle était, adorable à sa façon. Elle avait prit un air ennuyé, baliverne. Et ce sourire, auquel j'avais répondu par un semblable. Y'avait mes yeux, fixé sur elle. Et elle souriait, m'offrant un clin d'oeil auquel je renvoya un sourire. Encore et encore, elle était la même. Et dire qu'avant, on pouvait pas vraiment se blairer. Sa chevelure de paille. Enfin, ses boucles d'ors avec ce sourire charmeur, quelle fille celle là, quelle actrice même. Ma meilleure amie aujourd'hui, aucun regret, c'est l'éclate entre nous, vraiment. Elle regarda le présentateur, cet espèce de lutin coiffé comme un minimoys. Bordel, je retenais un fou rire immense à chaque fois que je voyais sa tête. Il devait être bien payé pour être peint comme ça, je déconne pas. Rouge reprit la discussion avec le minimoys -J'adore le surnommé comme sa, ça lui va si bien.- tendis que je regardais la foule. Y'avait pas mal de gens, dit donc ! Des femmes, belles, et puis des plus laides, ouaw. Le maquillage ne cache pas certain défaut, malgré les couches. Y'avait des hommes aussi, des beau et des... des hommes quoi. Pas mieux fringué que le lutin vert d'en face, mais bon. C'est le Capitole, dans le fond ça me choque pas trop.

Rouge – Jerk est un abruti doté d’un cœur plus gros que son cerveau.

Paf! J'éclata de rire. Va savoir si c'était d'avoir tripé sur le présentateur ou si c'était le compliment qu'elle m'avait fait. Enfin de compte c'était bel et bien cet argument qui m'avais fait rire au éclat. Et l'air qu'elle se donne après ça, mistinguette. Fière, elle m'avait sourit. Elle n'était pas actrice pour des prunes, à soupçonné chacun de ses geste avec plus de pointille. Le métier d'acteur offre bien des avantages, ça c'est un fait.

Rouge – Non, plus sérieusement. Épousez-le ! Il est fait pour ça, mesdames. Il saura vous inonder de son amour de Labrador et vous étouffer dans ses bras sous le coup d’étreintes.

Je me leva. C'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Après tout j'étais un peu pompette aussi, j'avoue. Labrador? Ohé, je suis un St Bernard moi. Enfin, c'est le champagne qui parle. On me siffle et m'acclame, c'est bon ça. M'enfin, je suis pas narcissique non plus, je m'étais rassit après avoir rit. J'avais presque cru voir une demoiselle enlever sa mise, si, je vous jure. Et cette fille, là. Cette Rouge. Elle était comme elle était, ça c'était sûr. Mais bon sang ce qu'elle était drôle, sympas, qu'es qu'on s'éclate tout les deux sur scène. En m'étant rassit je regarda le lutin, un sourire d'ange aux lèvres. C'est pas l'envie de me rouler par terre qui me manque.

Sheen – Un défaut ?
Rouge – Il est susceptible. Et rancunier. D’ailleurs, Sheen, je peux vous dire qu’à cet instant précis, je crains pour ma vie. Qui sait ce qu’il me fera après, dans les coulisses !

Susceptible, en effet. Rancunier, ça c'est sûr ! Et à la fin de ce show, je t'assure que t'aura le droit à tes coups aussi, Rouge ! D'ailleurs, je n'allais pas attendre. Te gaver comme une oie, voilà qui était pas mal tient. Et on cachera pas ça au public, ooh non.

Jerk – Après, je t’emmène manger.

C'est dit. Tu n'y échappera pas ma belle.

Rouge – Ah ! J’oubliais ! Il aime manger ! Il n’a fait que ça pendant le tournage : rester accrocher à la table du buffet quand il avait un moment de libre.

Toc, dans les dents. Quel beau retour de coup ! J'avais rit comme un idiot. C'était un revers, digne d'elle. Oui, j'aime manger. En même temps, comment se priver au Capitole? C'est carrément offert, je vais pas dire non ! Et puis c'est succulent, mais les plats de ma mère restent meilleurs que ceux du tournage. Mais c'était pas mauvais non plus, ouai'p. La table de buffet était pleine, fallait pas gâcher, vous comprenez? Et les moments libres c'est ps ce qui manquait. Se balader entre deux scène, passant devant cette table pour y choper des petits trucs... revenant sur le plateau en y récupérant encore un petit plaisir... Un jeu d'enfant et un bon dîner. Que demandait de plus. J'étais pensif d'ailleurs. Qu'es que j'allais bien manger ce soir. J'avais encore faim, même avec les appétitif dans l'estomac, et le champagne qui commençait à prendre place. J'avais regardé Rouge un petit moment, elle avait l'air un peu surprise. C'est alors que j'avais piger, et que j'avais écouté le lutin.

Sheen – … Hunger Games, Rouge ?

Je savais même pas ce qu'était le début de la phrase, j'ai pas écouté, j'avoue, et pourtant j'avais un peu peur. J'étais mué. Puis j'avais compris dans le regard de mon amie. Je savais pas quoi dire. Bah remarque, en même temps j'avais rien à dire. Cette fille, là, Rouge, partir pour les Hunger Games? C'est pas comme si je la pensait pas capable de les gagner, mais tout de même... La question était frustrante et demandait réflexion. Mais quelle bourde je suis ! Le Capitole ne participe pas au Hunger Games. V'là les idées que je m'étais fait avec juste trois mots. J'avais soupiré sans gêne, je m'en fiche si toute l'estrade remarque. Entre les pots à peinture juste en face qui attendent d'agiter leurs pinceaux et les spectateurs juste à côté qui attendent une réponse sans réflexion, c'était bien là le cadet de mes soucis. Roh, sérieux, Sheen le Minimoys, t'as pas plus intelligent à dire? Mais alors, de quoi parlait il à propos d'elle, et des Hunger Games?

Rouge – Pardon ?

Bon, accouche minimoys. Bla bla bla. C'est quoi, le sujet là?

Sheen – Quel effet cela vous fait-il d’avoir été choisie, en tant que styliste du District Quatre, pour les prochains Hunger Games ?

Voilà la réponse à sa question. C'est vrai que c'était elle, la styliste du District Quatre pour cette partie. J'avais posé ma tête en arrière, les sièges étaient super confortable, la vache. Je regardé le ciel. Enfin, les trucs bidules choses d'en haut. J'avais pas envie de chercher le nom, j'étais pas très sobre pour réfléchir à ça. Et puis on s'en tape, c'était que de la ferrailles. Eh ! Pourquoi pas enlever ce truc en haut, là, et y laisser paraître le ciel ! Bah certes ça serait moche si il pleut mais, trop sympas ! C'est pas le Jerk saoul qui pense, là, c'est le Jerk normal. Bordel, quel pied de pouvoir regarder les étoiles au lieu du gnome en face. C'est une idée à pas oublier, même, une idée à proposer. Je me remit alors assit correctement, droit comme un piquet pour pas faire mauvaise impression. Enfin, j'avais juste un peu mal au dos en réalité. C'était confortable mais faut pas abuser, rester assis c'est long, pas super. Je regardais Rouge. Je devais reprendre le fil de la discussion, je voulais pas paraître pour un abrutit non plus. J'attrapa sa main, le scénario était fixé mais c'était en bon ami que j'avais ça. Les jeux, quelle question.

Rouge – Je suis… Abasourdie. Sans voix !
Jerk – Elle a déjà commencé à dessiner. Le garçon du Quatre ne connaitra jamais de meilleure styliste qu’elle !

C'était vrai, je mentais pas. Elle aimer faire ça, je le savais. Enfin, si elle n'aimait pas elle ne me ferait pas. Elle était une bonne styliste. Son style était le siens. Le côté abracadabra du Capitole était fixé mais celui de Rouge, hin hin, non. C'était là ce que j'aimais bien chez elle, même. Elle n'était pas comme tout les autres, elle était différente, elle était.. Elle était Rouge quoi ! Une gentille fille. Ma meilleure amie. Je l'ai déjà dit? C'est que ça vaut la peine d'être dit.

Rouge – Il dit n’importe quoi.
Jerk – Ah ouais ?
Rouge – Parfaitement. Il y a meilleur que moi.

J'avais soupiré dans un rire. Bon dieu, elle sera toujours la même celle là.

Jerk – Oh ! Tu recommences à faire ta modeste !
Rouge – Je ne vois absolument pas de quoi tu parles.


La comédie se jouait bien, on aurait crut voir un film. Elle est une fille, elle doit bien aimer les compliments : c'est sûr. Après tout, on est pas mal proche; je la connait plutôt bien. Enfin, je crois? Sheen avait reprit la discussion. Ouais, je l'ai appelé par son nom. Bon, j'arrête mes délire. La suite, elle était un peu barbante en son genre. Stylisme. Un truc de fille, non? Enfin, le lutin de poche enchaîne sur les mots de ma partenaire, Rouge. Sympathique, un peu barbant, mais faut bien s'adapté. Avec cet éternel sourire de bonhomme heureux, ça commençait à faire un peu mal d'ailleurs.

Sheen – Et bien, mesdames et messieurs, nous allons conclure ici.

Oh, j'ai entendu comme quoi on allait conclure? Oh oui, quitter cette veste trop près du corps, et ces foutu chaussure qui commence à me ruiner les doigts de pieds. Vivre au Capitole, dans le fond, c'est un truc de masochiste. Je me lève, j'allais pas attendre non plus. J'avais aidé Rose, question d'être poli et bien vu, tout un tralala. Et serrer rapidement la main à monsieur coupe verte. Pour enfin, avec un sourire comme la demoiselle, sortir de ce plateau grotesque. Ce sourire d'idiot c'était estompé en regardant Rose qui fit une remarque curieuse.

Rouge – Ils n’avaient peut-être pas tort.
Jerk – Sur quoi ?
Rouge – Sourire trop longtemps, ça fait mal.

Ah, ouais, c'est vrai. J'avais ris, tant qu'à faire souffrir dans la joie et la bonne humeur ça fait pas d'mal. Je lui donnait un coup de hanche. Prend ça ! Aller, Rouge, j'ai vraiment la dall maintenant. Autant de barbotage, ça donne faim. Tu souriais, comme moi. Pourtant on avait mal tout les deux ! De vrai masochistes, en même temps on vit au Capitole. Mon bras sur ses épaules, le sourire aux lèvres et la joie de vivre au coeur, je repris parole.

Jerk – On va manger ?
Rouge – Seulement si c’est toi qui invite.

On change pas une équipe qui gagne.