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 △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1]

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CITOYEN DE PANEM
Bonnie Balsey
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ϟ 1ERE MOISSON : 26/02/2012
ϟ MESSAGE : 463
ϟ AVATAR : phoebs tonkin.
ϟ MULTICOMPTE : nope.
ϟ DISTRICT : originaire du deux, actuellement dans le treize.
ϟ AGE : vingt ans.
ϟ METIER : autrefois elle s'entraînait pour les jeux.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : SURVIVOR
Bonnie Balsey
ADMINISTRATRICE DE DAUGHTER OF FIRE
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MessageSujet: △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1]   △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1] Icon_minitimeLun 2 Avr - 21:33


Past and present they don't matter not if you just sort it out



CAPITOLE. Première journée.

Les rues étaient bondées lorsqu’ils tentèrent de nous frayer un chemin à travers la foule. Rien d’étonnant d’après un des assistants qui me suivait comme mon ombre depuis mon départ du deux. De peur que je me perde sans doute. Et c’était sans doute pour ma sécurité que six pacificateurs entourés ma personne depuis ce même jour. On était les attractions tant attendues d’après lui, les jeux avant les jeux pensais-je. Les Capitolins étaient bien là, tout autour de la gare, hurlant et vociférant comme les pires animaux sauvages. A moins que ce ne soit moi l’animal sauvage tant attendu. Tous aussi grotesques les uns que les autres, parés sans doute de leurs plus belles plumes, de leurs plus beaux habits. Orange, violet et vert. Quelques-uns tentèrent de me toucher la larme à l’œil. Dérangeant. Mais bien avant que je lui torde le bras, un de mes six pacificateurs éloigna l’intrus. Ce n’était pas mon environnement. La pression se faisait sentir à chacun de nos pas. Mon assistant alluma une sorte de micro. Et donna quelques indications aux pacificateurs. En quelques secondes nous étions à l’extérieur du bâtiment. Aveuglée par les flashs je me laissais portée par mes gardes. En repensant à la robe que je portais. Elle était réellement trop courte. On me fourra dans une sorte de grande voiture noire. Vitre teintée, banquette en velours, et bouteille de champagne. Le grand luxe. L’assistant ferma la porte en grimpant derrière moi. Ses cheveux orange et son costume de la même couleur me semblait alors bien plus ridicule qu’il n’y paraissait quelques minutes plus tôt. « Bien. Miss Balsey, nous avons un rendez-vous avec un styliste dans le centre. Vous y rencontrerez deux autres jeunes filles du district dix ou onze je ne m’en souviens plus. » Il tripota sa tablette, pour afficher deux photos. Deux jeunes femmes, une blonde et une brune. « Voilà, district onze. Dix, onze la confusion est vite faite. » Je hoche la tête sans rien dire et dirige mon regard vers la foule qui disparaît petit à petit derrière nous. L’assistant orange tripota encore plus fort sa tablette, affichant un tableau de chiffres quelconques. De toute manière, le spectacle que m’offrait l’extérieur était bien plus alléchant.

Des immeubles aussi grands que les montagnes de mon district, un monde dans les rues, des enfants, des couleurs, des salles de spectacle, des salles de cinéma, des parcs sans doute plus fleuris que n’importe quels prairies. Des chiens roses, des chats tenus en laisse. Au coin de la rue une femme au physique de tigre, un homme promenant un autre homme. Étrange et perturbant. Pourtant il m’en avait parlé, de ces gens étranges. Mais je pensais que ce n’était que des fables. Des histoires exagérées. Mais il n’en était rien. « Vous avez une de ces chances. Héra est une des meilleures stylistes du Capitole. Vous savez que c’est elle qui habille les juges ? Même le grand Hutchinson est son client. Une de ces chances que vous avez. » Je ne tournais pas la tête vers lui. Quelle était ma chance. Vivre dans un district de carrière, être née pour tuer, s’entraîner chaque jour sans se plaindre, assister à la mort de son frère en direct, voir son unique amour être envoyé à l’abattoir. Une sacrée chance certainement. « C’est sûr elles ne viennent pas d’un district aussi prestigieux que le vôtre. Mais bon, il faut savoir faire plaisir au petit peuple parfois. » Je me tournais vers lui, impassible. Le onze ne m’était pas familier, mais la misère oui. Vivre dans un taudis, s’inscrire aux tessarae tous les ans, voir sa mère se détruire et son père partir chaque maudits matins à la mine de pierre. Oui la misère n’est pas si différente. Mais cela était sans doute trop compliqué pour cet homme de comprendre cela. Il déroba son regard devant la puissance du mien. Si les yeux pouvaient tuer, il serait déjà mort une centaine de fois. Il tapota nerveusement sa tablette et donna une indication dans son oreillette. Après cela il ne me parla plus que pour me dire ce que je devais faire. Ou ne pas faire.

La voiture se coinça dans une allée trop lumineuse pour être réelle, un grand immeuble aux couleurs flamboyantes, avec une grande affiche tout aussi flamboyante. ‘Héra’. Simple et efficace, sans doute son nom valait-il quelque chose ici. Mais dans mon district, il n’en était rien. On m’introduisit dans une pièce assez grande et paradoxalement vide de toutes décorations. On me proposa quelques verres auxquels je répondis par la négative. Je n’étais pas là pour faire la fête. Je n’étais pas là pour m’amuser. Je ne savais même pas pourquoi j’étais là. C’était Reynolds, ce vieux fou qui m’avait inscrite à ce tirage au sort. Et comme la chance à tendance à se manifester lorsqu’on s’y attend le moins, un capitolin et une caméra se trouvait devant ma porte quelques jours plus tard. Et de là commença cette folie. « Les autres ? » dis-je en dévisageant mon grotesque guide. Il me regarda surpris. C’était la première fois qu’il entendait le son de ma voix pour dire autre chose que oui ou non. Il sourit, dévoilant des dents taillées en pointes. Comme les animaux sauvages. Stupide. La porte s’ouvrit alors pour laisser apparaître deux autres jeunes filles. Blonde et brune. Plutôt mignonnes. Avec cet air émerveillé coincé sur leurs visages bien trop fins. Je ne réagis pas de suite. Préférant regarder leurs mouvements, souples et délicats. Elles étaient belles. D’une beauté presque envoutante. Tellement féminine. Tellement peu moi. Je tirais sur la robe que ce stupide styliste m’avait forcé à mettre avant de partir. Courte. Et bien que mes formes soient féminines, je savais qu’avec ce genre d’habits on devinait aisément que je subissais un entraînement. Ou du moins que je n’étais pas ‘fragile’. Mon assistant me poussa vers elles. « Bonnie Balsey. » Je me fichais d’elles. Elles n’étaient rien. Mais c’était sans doute un jeu pour le Capitole. Et il fallait que je joue le jeu. Coûte que coûte. Même si mes mots avaient un parfum de mensonges. « District deux. » Sur leurs visages se lisaient de multiples émotions. Un léger sourire se déposa sur mon visage. Il disparut presque aussitôt lorsque mon assistant prit la parole. « Héra n’arrivera que dans quelques minutes. Vous avez le temps de faire connaissance mesdemoiselles je pense hihi. » Un rire idiot. Il était idiot de toute manière. Il attrapa le bars de ce qui semblait être une autre assistante et s’en alla un peu plus loin dans la pièce. Me laissant seule face à elles. On s’assit sur l’unique canapé blanc de la pièce. « Ça doit vous changer des champs et des prés le Capitole. » dis-je machinalement. « Enfin, ce n’est pas comme si vous n’étiez pas un district civilisé. Sans offenses. » Si elles ne te détestent pas dans les dix prochaines minutes se sera extraordinaire.

1168 mots



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CITOYEN DE PANEM
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MessageSujet: Re: △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1]   △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1] Icon_minitimeMar 3 Avr - 22:25





BEHIND THE SCENES
Alors c'était ça le Capitole. Des gens extravagants, des rues noires de monde, un soleil de plomb, une ambiance festive. Prudence Dash se demandait s'il arrivait aux Capitolins de penser aux gens provenant des districts. Est-ce que ça les touchait de voir des pauvres gens ramer toute leur vie afin d'avoir de quoi se nourrir le soir ? Au moins une fois dans sa vie, elle mit les pieds au Capitole, grâce, ou plus tôt à cause d'un stupide tirage au sort. Cet évènement avait été crée dans l'unique but de faire oublier aux gens la fin surprenante de la dernière édition en date des jeux. Prudence venait d'arriver au Capitole après un trajet en train. Son premier trajet en train. Elle se souvenait avoir eu peur lorsque ce dernier démarrait. Elle trouvait que ça allait drôlement vite. Ah, les habitudes fâcheuses des pauvres. Mais elle était impatiente. Qui ne l'était pas ? Voir le Capitole de ses propres yeux, n'était-ce pas un rêve dont chacun avait déjà rêvé ? Ça l'était, même pour Prue. Malgré ses grandes réticences face au gouvernement de Panem, voire de quoi avaient l'air ces cloons à la télévision se révélait l'intéresser au plus au point. Mais elle n'en montrait rien. De quoi aurait-elle eu l'air, sinon ? Dans le train, elle pensa alors aux défunts qui étaient montés dedans. Cette pensée lui serra le cœur malgré elle. A leur arrivée au Capitole, des pacificateurs étaient venus à leur rencontre, nous empêchant d'avoir des contacts avec la foule bruyante qui était venue les voir débarquer chez eux. Comme s'ils étaient des bêtes de foires alors qu'ils n'étaient que de vulgaires humains semblables à ceux qu'ils côtoyaient et étaient... en plus pauvres. Prudence n'avait jamais, Ô grand jamais, vu autant de monde réunit en un espace aussi restreint, à part peut être lors de la moisson.

Après avoir fendu la foule, les chanceux et heureux élus furent escorté par une voiture noire. Vitres teintées. Un grand modèle qui devait avoir un prix bien ostentatoire. En la revendant, Prudence aurait pût échapper à la faim et au froid. Kenneth n'aurait plus à prendre autant de tesserae. Une femme aux cheveux blonds platines vêtue d'une robe orange à vous bousiller la vue ouvrait la porte. « Vous n'avez jamais rien vu d'aussi beau, je le paris. » commenta-t'elle en voyant leurs regards ébahis. Aux yeux de Prudence, une voiture n'était pas un objet que l'on pouvait qualifier de beau. Simplement d'impressionnant. Elle fronça les sourcils et leva les yeux vers la femme qui venait de parler. Bien joué, Sherlock. « Non, nous on crève de faim dans le Onze. » répondit-elle sèchement en montant dans la voiture, et tant pis pour cette femme qui n'avait qu'à mesurer ses paroles. L'hôtesse leva les yeux au ciel, prit place aux côtés des chanceux et ferma la portière de la voiture. Une énorme voiture. Il y avait assez d'espace pour qu'une personne de taille normale puisse s'allonger en long comme en travers. Durant le trajet, l'hôtesse ne cessa d'échanger des messes-basses — tellement discrètes que, même Prue, assise à l'autre bout, la tête contre la vitre, pouvait entendre sans se forcer — avec le chauffeur qui avait l'air de s'en foutre. Le reste du temps, la femme épiait les moindres faits et gestes des chanceux, elle se demandait notamment s'ils savaient écrire, eh bien quoi ? On ne sait jamais ! « Nous nous rendons chez une grââââânde styliste du Capitole très réputée pour ses tenues sublimes ! » Prudence se demandait sincèrement si la femme ne pouvait pas se taire. Non pas qu'elle soit associable, tout au contraire, c'est simplement que la voix aiguë et haut-perché de la femme l'horripilait au plus haut point. Si seulement mettre une baffe était une mesure de politesse au Capitole... « Vous allez d'ailleurs rencontrer une habitante du deux, tâchez de ne pas me faire honte en vous comportant comme des sauvageons. » Non vraiment, elle avait autant de tact qu'un gosse de quatre ans... Et encore. Le chauffeur pouffait, amusé de la stupidité de la femme qui respirait la pomme à des kilomètres.

Au bout d'une demie-heure, la voiture arrivait enfin dans le centre du Capitole et se stoppait devant l'entré d'un immense bâtiment coloré sur lequel était installé une grande affiche toute aussi haute en couleurs sur laquelle était inscrite le nom de la styliste. Deux pacificateurs robustes les accueillirent à leur arrivée en face de l'immeuble. Prudence levait la tête la main au dessus des yeux pour masquer l'énorme soleil, elle constatait alors que l'immeuble était vachement haut. L'hôtesse descendit de la voiture et ouvrait la marche. Prue gloussa doucement. Elle était assortie au bâtiment, avec ses couleurs fruitées. Prudence tournait la tête et elle vit l'autre chanceuse, Gaby. Elle ne lui avait jamais vraiment parlé. Mais elle l'avait souvent croisé, étant elle aussi trieuse de fruits. Elle lui souriait doucement et ramena sa tête vers l'entrée du bâtiment. Suivant l'hôtesse, elle, Gaby et les Pacificateurs pénétrèrent dans l'énorme bâtiment. A leur arrivée, un homme d'âge mûre aux lunettes rondes et rouges se précipita pour les saluer... de loin. « Bienvenue, les beaut... Enfin. On va voir ce qu'on peut faire avant que l'autre n'arrive, parce que là... » Décidément, ils avaient tous bossé leur accueil, au Capitole. L'homme au crâne chauve fit un mouvement du doigt et les emmena dans une pièce voisine dans laquelle était exposée sur les murs deux énormes miroirs, il leur donna une robe à chacune. Elles s'exécutèrent. Prudence, croisant son reflet dans l'un des miroirs, fût surprise de voir qu'elle n'avait pas l'air d'une quiche dans cette robe qui la rendait plus fine, plus fragile, différente. Elle regarda Gaby. Qu'elle était différente dans cette robe. Elle n'était plus la trieuse de fruit qu'elle voyait presque quotidiennement. Cette robe la rendait tout de suite plus femme. « Essayez de les mettre en valeur. Souriez pour voir ? » Après un essai qui ne le satisfaisait pas grandement, l'homme se pinça les lèvres, tapa dans ses mains et traîna les filles dans une autre pièce. L'hôtesse fit irruption avant que l'homme n'ouvre la porte. « N'oubliez pas, les bonnes manières et tout cela, d'accord ? » leur rappela-t'elle de sa voix aguicheuse, mimant le sourire qu'elle voulait voir les deux jeunes femmes appliquer.

Et l'homme au crâne chauve ouvra la porte et s'éclipsa par la même occasion dieu seul sait où. Et une jeune femme vêtue d'une robe courte était debout, avec un homme qui devait très probablement être son guide. Malgré la longueur de sa robe, la jeune femme était réellement jolie, ça lui allait bien. Celui-ci la poussa vers les deux jeunes femmes. « Bonnie Balsey. » lâcha-t'elle simplement comme si elle leur annonçait qu'elles avaient leurs lacets défaits. Aucun engouement, aucune joie lisible sur son visage, rien à part cette voix calme et posé. Lorsqu'elle ouvrit à nouveau la bouche, ce fut plus pour se rattraper, car elle parlait alors d'une voix plus douce sans pour autant être amicale ou chaleureuse. Juste moins ... neutre. « District deux. » La jeune femme fit un léger sourire quand son guide prit à son tour la parole. « Héra n’arrivera que dans quelques minutes. Vous avez le temps de faire connaissance mesdemoiselles je pense hihi. » Son sourire s'évapora quand le rire stupide et futile du guide sonna. Attrapant le bras d'une autre femme, il s'en alla dans une pièce voisine. Prue le suivait du regard et reposa les yeux sur Bonnie. Les jeunes femmes s'assirent sur un canapé blanc. Il fallait donc.. discuter, échanger, en attendant. « Ça doit vous changer des champs et des prés le Capitole. » Le sourcil droit de Prudence se levait quelque peu d'indignation. Décidément, ils s'étaient tous consultés pour offrir un accueil aussi médiocre ? « Enfin, ce n’est pas comme si vous n’étiez pas un district civilisé. Sans offenses. » Ajouta Bonnie peu de temps après. « Eh bien, visiblement on saute l'étape de la politesse et du tact, dans l'éducation de ceux des districts riches. » lâcha Prue comme un automate. Non pas qu'elle voulait être méchante. Simplement que ça lui avait échappé. « Prudence Dash. » ajouta la demoiselle, offrant un léger sourire hypocrite à Bonnie. Prudence tourna la tête pour observer la pièce qui se révélait ne pas être bien grande. Vivement qu'Héra arrive.

1398 mots.

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CITOYEN DE PANEM
Gaby L. Tonkins
IDENTIFICATION PASS

ϟ 1ERE MOISSON : 26/02/2012
ϟ MESSAGE : 361
ϟ AVATAR : Tom Hiddleston.
ϟ DISTRICT : Originaire du district 7.
ϟ AGE : 31 ans.
ϟ METIER : Vainqueur, il n'a plus besoin de travailler. Il exerce son "talent" comme on le lui demande.
ϟ LIFESTYLE : Il n'est pas à plaindre, au contraire.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : PROTECTOR
Gaby L. Tonkins
MAY THE ODDS BE IN YOUR FAVOR
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MessageSujet: Re: △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1]   △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1] Icon_minitimeMer 4 Avr - 6:55
    Behind the scenes.

Bien que Gabrielle soit allée déjà plusieurs fois arpenter le Capitole, elle était toujours aussi émerveillée par sa splendeur. Y avait-il, sur terre, une région aussi démesurée, et aussi surprenante? Certainement pas. Et ceci était d'autant plus surprenant, grâce au contraste parfaitement incroyable qu'il offrait avec les districts les plus pauvres, dont le 11, duquel Gaby était issue. Tout, en passant des bâtiments, jusqu'aux vêtements de la population, aurait été jugé tout à fait extravagant par des personnes d'un quelconque autre district. Les paillettes, les couleurs extravagantes, les teintures faites sur la peau… Les habitants du Capitole étaient si étrange que la jeune femme avait eu beaucoup de mal à s’y faire. Mais en ce jour, la première impression avait bien eu le temps de s'estomper, et Gaby n'était plus étonnée de rien. En effet, en tant que danseuse dans la troupe d'Emma, elle avait eu le privilège de pouvoir quitter son district d'origine, plusieurs fois par mois, pour se rendre vers le Capitole, ou d'autres districts plus riches, où étaient organisées des soirées. Elle ne serait pas allée jusqu'à dire qu'elle connaissait à présent tout du Capitole, loin de là, mais elle pouvait néanmoins prétendre qu'elle n'était plus si étrangère à cette environnement. Une dernière chose, cependant, lui échappait: l'engouement des capitolins pour les Jeux de la Faim, ou toute autre chose qui apportait un peu de piment dans leur vie, comme cette loterie, qui avait eu lieu, et à laquelle Gaby avait été tirée au sort. Elle continuait de se demander comment des gens d'apparence si frivoles et superficiels, et, en apparence, inoffensifs, pouvaient aimer regarder des jeunes s'entre-tuer. Un mystère qu'elle n'était pas près d'éclaircir.

Lorsque le train s'était enfin arrêté, Gabrielle avait, sans pouvoir faire autrement, été encadrée par plusieurs pacificateurs, robustes et imposants, censé l'aider à traverser l'endroit qui était absolument noir de monde. La foule était absolument incroyable, et tellement importante, que Gaby en resta bouche bée. Lorsqu'elle se rendait au Capitole, elle n'avait pas l'habitude d'être confrontée à de telles démonstrations de joie, et surtout à attirer autant l'attention. Non, bien au contraire, la "star", lors des soirées dans lesquelles elle dansait, demeurait Emma, son amie, vainqueur de la 74ème édition des Jeux, qui y chantait. Elle ne put donc s'empêcher de remarquer que cette situation là était bel et bien différente que les précédentes. Là, elle était une véritable attraction pour les capitolins, qui semblaient prêts à engloutir en une seule bouchée, tout comme ses camarades ayant été choisi par cette grande loterie. C'était ridicule, et Gaby en était bien consciente, mais elle ne pouvait rien y faire, et aller devoir s'habituer, pendant tout son séjour, à être ainsi entourée. Une totale confusion régnait, et Gaby perdit de vue Emma, avec laquelle elle avait voyagé, et fut emmenée directement dans une voiture immense, qui semblait avoir plusieurs compartiments, telle qu'elle en avait déjà vu lors de ses précédents séjours, avec d'autres gagnants à la loterie. Dès lors, elle fut prise en charge par un homme si extravagant qu'elle ne put s'empêcher de le détailler de haut en bas. Sa peau était recouverte de bleu, et il arborait un costume fuchsia, absolument inqualifiable. Ses cheveux, longs, étaient eux d'une couleur se rapprochant d'un brun normal, mais parsemé de paillettes et de mèches de couleurs différentes. En conclusion, c'était une véritable horreur. Gaby s'assit, on ferma la porte derrière elle, se claquemura dans un silence parfait, et le chauffeur démarra.

Puis l'homme se mit à parler, avec un accent capitolin bien distinct, et semblait ne pas pouvoir s'arrêter. Il s'appelait Gioccho, et affirmait tout savoir sur le Capitole, dans ses moindres détails. "Ici, voyez ce maaaaagnifique bâtiment entièrement créé en..." Il parlait, encore et toujours, et Gaby, qui faisait un effort monstre pour ne pas décrocher, ne put pas s'empêcher de rêvasser, au bout d'un certain temps, jugeant totalement superflu le nombre de choses inutiles que débitait Gioccho à la seconde. Elle se mit à regarder à travers la vitre teintée. Elle était véritablement impatiente de retrouver la verdure de son district, son paysage, pas encombré d'énormes bâtiments, mais surtout, elle avait hâte de retrouver des gens normaux avec des tenus ordinaires."...mais, bien sur, tu viens du Onze, comment pourrais-tu le savoir?" lança l'homme, plus à lui-même qu'à quiconque, et pourtant, ce fut la seule bribe de son monologue que Gaby parvint à saisir depuis une ou deux minutes, et elle sentit son sang ne faire qu'un tour, même si elle ne savait pas exactement de quoi il parlait." Et c'est censé poser un problème?" répliqua-elle, cinglante, et plus froide qu'elle ne l'avait jamais été. Décidément, ce n'était pas son genre d'agir ainsi. Il y a quelques temps, elle se serait contenter de rougir, et baisser la tête, mais cette dernière année, si remplie, lui avait apporté une minuscule parcelle d'assurance, qui lui manquait tant. "Je-je... Non, non, absolument pas." répondit Gioccho, haletant, surpris que la jeune femme ait enfin ouvert la bouche. Puis, reprenant son calme, il se mit à débattre de la qualité extrême de la styliste qui allait prendre en charge Gabrielle, et cette dernière retourna à ses rêveries.

Elle fut coupée dans ses pensées par la voiture qui s'arrêtait enfin. Sortant en même temps que certains autres "gagnants", Gaby aperçut une fille de son district, nommée Prudence, à laquelle elle n'avait jamais réellement parlé, mais qu'elle connaissait néanmoins de vue. Celle-ci lui sourit, et Gaby lui rendit son sourire, heureuse de trouver en ces lieux une nouvelle "alliée". Elles suivirent toute deux une hôtesse, une fois rentrée dans le bâtiment qui les accueillait, et tombèrent sur un homme d'un âge avancé qui les salua, enfin, si on pouvait appeler cela une salutation. "Bienvenue, les beaut... Enfin. On va voir ce qu'on peut faire avant que l'autre n'arrive, parce que là..." lança t-il, d'un ton tout sauf chaleureux. Il leur fit signe de le suivre, et elles pénétrèrent dans une pièce ornée de miroirs. Il leur donna une robe à chacune, et elles les enfilèrent. Elle ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil à Prue, qui était absolument ravissante, habillée ainsi. Il était clair que cela changeait des vêtements avec lesquels on pouvait la voir dans le district 11.

(...)
Quelques temps plus tard, on les mena dans une pièce, après leur avoir demandé de "ne pas oublier les bonnes manières", leur annonçant qu'elles allaient attendre l'arrivée d'Héra en compagnie d'une autre jeune femme. Gaby ne put s'empêcher de trouver cette jeune femme ravissante. Elle était d'une beauté particulière, sombre et plutôt froide, et avait réussi à impressionner Gaby dès la première seconde où elle l'avait aperçu. " Bonnie Balsey." lança la jeune femme, sans aucun engouement dans sa voix, ni dans son expression. "District deux." annonça-t-elle ensuite, de la manière la plus banale du monde, avant que le guide ne reprenne la parole. "Héra n’arrivera que dans quelques minutes. Vous avez le temps de faire connaissance mesdemoiselles je pense hihi." Puis, furtivement, il s'en alla avec une de ses compagnes, les laissant livrées à elles-même. Mécaniquement, elles se laissèrent guider toute les trois vers le seul canapé que contenait la pièce. Gabrielle serait bien restée silencieuse jusqu'à l'arrivée de la fameuse styliste, mais la dénommée Bonnie semblait en avoir décidé autrement. "Ça doit vous changer des champs et des prés le Capitole. " lança-t-elle, avec un naturel incroyable. Gaby toussota légèrement, se sentit mal à l'aise, mais n'envisageant pas le moins du monde de répondre à cela. "Enfin, ce n’est pas comme si vous n’étiez pas un district civilisé. Sans offenses. " continua t-elle. "Eh bien, visiblement on saute l'étape de la politesse et du tact, dans l'éducation de ceux des districts riches. " lança Prudence, comme instinctivement, et sans trop y avoir réfléchi. Elle admirait sa force de caractère, et surtout son agréable habitude de toujours tenir tête aux autres. Gaby afficha un sourire, mais se mit à fixer le sol, sentant le malaise qui allait s'installer entre les deux filles qui l'accompagnait. "Prudence Dash." annonça t-elle, d'un ton faussement agréable. " Gabrielle Tonkins." ajouta-t-elle après ce que Prudence venait de dire, mais d'un ton très peu convaincu, comme si elle avait peur de parler. Elle croisa les jambes, et entreprit de se ronger les ongles, habitude qui ressortait chez elle, en période de stress. Elle n'eut pas le temps de réfléchir à ce qu'elle voulait dire ensuite, car une femme apparu de la porte par laquelle l'homme était sorti peu auparavant.

Son arrivée fut annoncée par de grand pas claquant au sol, visiblement à cause des talons immenses qu'elle portait. " Mais où est-ce qu'il est passé?" lança t-elle, excédée. " Gioccho?" hurla la femme, visiblement dépassée par les évènement, et surtout très irritée. Elle agissait comme une célébrité capricieuse, et Gaby ne mit pas très longtemps pour se rendre compte qu'elle devait être la fameuse styliste dont elles avaient entendu parler. Elle leur lança un regard furtif, sans trop s'arrêter sur elles, puis elle repartit aussi vite, réalisant qu'elles n'étaient pas ce qu'elle cherchait. Visiblement, elle repasserait plus tard... "Voilà qui est intéressant." lâcha ironiquement Gaby, amusée par la situation.


1522. Désolé, c'est médiocre.
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CITOYEN DE PANEM
Bonnie Balsey
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ϟ 1ERE MOISSON : 26/02/2012
ϟ MESSAGE : 463
ϟ AVATAR : phoebs tonkin.
ϟ MULTICOMPTE : nope.
ϟ DISTRICT : originaire du deux, actuellement dans le treize.
ϟ AGE : vingt ans.
ϟ METIER : autrefois elle s'entraînait pour les jeux.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : SURVIVOR
Bonnie Balsey
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MessageSujet: Re: △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1]   △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1] Icon_minitimeDim 8 Avr - 17:48







BEHIND THE SCENES


Je n’appréciais pas la foule, le monde, j’étais une sorte d’électron libre quelqu’un de foncièrement libre. Enfin, c’est ce dont j’essayais –en vain- de me persuader. District deux. Misère et carrière se côtoient chaque jour. L’endoctrinement militaire est omniprésent. Que ce soit dans les écoles, dans la rue et même chez vous. On ne contredit pas le Capitole. On ne dit rien de mal à son sujet. On se tait. Et on attend qu’il daigne nous offrir un morceau de pain. Sans oublier de le remercier pour ça. Le deux est lâche, pourri de l’intérieur, un peu comme moi sans doute. Je ne me plaignais guère, la vie au deux ne m’était pas insupportable. Il y avait Asher et Reynolds. Et il y avait Samuel. Pas de larmes. Pas de pleurs. C’est eux qui te l’ont enlevé. Tu le sais bien petite Bonnie. C’est eux les fautifs. Mais tu ne feras rien contre eux. Tu n’es rien de plus qu’une gamine qui se donne des airs de grande. Un pion dans leur jeu. Un pion voué à la mort. Mes yeux ne quittaient plus le regard de la brune. Attendant avidement une réponse de sa part. J’étais foncièrement insolente, provocante. Elle ouvrit doucement la bouche, sa voix était sèche, et elle ne prenait pas de pincettes. « Eh bien, visiblement on saute l'étape de la politesse et du tact, dans l'éducation de ceux des districts riches. » Riches. Un petit rire s’échappa de ma bouche. Riche. C’est ainsi que Panem nous voit. Riches et chouchoutés par le Capitole. Je lui proposerais bien de venir voir mon quartier, mes voisins mineurs dans les carrières. Rien de riches. Rien de bien glorieux. Alors bien sûr, il y ceux qui vivent dans le centre, les parvenus, les riches, les hauts-gradés. Mais ce ne sont qu’une minorité. Minorité méprisable. Elle enchaîna. « Prudence Dash. » Elle n’avait rien de bien prudente. Mon regard se déplaça doucement vers la jolie blonde. Un ange, telle était ma première impression. Elle avait un visage ovale, des pommettes saillantes et de longs cheveux blonds légèrement bouclés. Mais elle était renfermée, et notre présence semblait l’étouffer. Elle souriait cependant, tête basse, regardant ses souliers. Visiblement satisfaite de la prise de parole de son amie. Stupide. Elle articula quelques mots si doucement que j’eus de la peine à les entendre. « Gabrielle Tonkins. » Je ne réagis même pas. Préférant regarder au loin. Quelque chose qui vaille la peine d’être regardé. Quelque chose qui m’intéresse plus que ces deux filles. Car je n’avais vraiment pas envie d’une altercation avec la brune. Lui briser la nuque était vraiment tentant, mais pas politiquement correct sans doute. Et la blonde. Elle était si douce qu’elle me faisait réellement de la peine.

Des pas bruyants sur le marbre, des talons, un pas pressé. Et la porte s’ouvrit dans un fracas sans nom. Une femme, blanche (trop blanche), portant une sorte de bustier doré si moulant qu’on pourrait penser qu’il fut peint sur son corps. Ses talons mesuraient sans doute plus de quinze centimètres et lui donnaient une allure de géante. Paradoxalement, ses cheveux était d’un auburn presque naturel et son maquillage des plus discrets. Elle avait une allure terrible pensais-je. « Mais où est-ce qu'il est passé ? » Sa voix était trop haut perchée. Une poule. Elle me rappelait la caquètement incessant d’une volaille se sentant menacée. Grotesque. « Gioccho ? » Elle se tourna vers nous. Nous regardant rapidement, ses yeux étaient d’un bleu livide à la limite du morbide. Elle s’empressa de reprendre son chemin. Sous nos regards ébahis. « Voilà qui est intéressant. » lâcha la dénommée Gabrielle dans un demi-sourire. Elle riait presque. Je lui lançais un regard perplexe. La situation n’avait réellement rien de drôle. Et encore moins quelque chose d’intéressant. Je me mordis la langue. Évitant une fois de plus de parler pour ne rien dire. Même si mon regard traduisait sans doute ma pensée. Mes mains se posèrent sur mes genoux dénudés. Et j’attrapais un petit-four qui traînait sur la table, le mangeant presque aussitôt. « Il n’y a rien d’intéressant ici. Rien et certainement pas vous ou cette Héra. » Lâchais-je en fixant la blonde et en avalant le petit-four. La brune me répondrait sans doute. Qu’importe, je n’étais pas là pour me faire des amies. Malgré l’encouragement de mon guide. Je riais doucement ne voyant la dénommée Gabrielle baisser la tête.. « Pardonnez mon manque d’éducation miss Dash. Nous autres dans le deux sommes trop occupés à défoncer le crâne de vos tributs lors des jeux au lieu de parfaire notre éducation. » Respiration « On ne peut pas tout avoir. La victoire impolie ou la défaite courtoise. » Dis-je en mimant une révérence. Mon ton était volontairement provocateur. Et elle allait sans doute me répondre aussi sèchement. J’attendais sa réponse de pied ferme. « Et vous devriez goûter les petits fours. Ils sont justes délicieux. » Soufflais-je doucement en attrapant un second petit-four. Mes yeux rivés sur ceux de Prudence et sur le visage de Gabrielle. C’est clair. Jamais tu n’arriveras à te faire des amies Bonnie.


je raccourcis, histoire de pouvoir répondre plus vite I love you
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CITOYEN DE PANEM
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MessageSujet: Re: △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1]   △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1] Icon_minitimeDim 8 Avr - 21:39





BEHIND THE SCENES
On l'a tous déjà ressenti. Vous aussi. Cette pression dans la main. Ce truc qui vous donne envie de démonter la personne d'en face. Mais heureusement, certains l'ont, cette précieuse conscience qui les retient d'agir de main ferme. C'est exactement ce que ressent Prudence Dash quand la jeune femme du district deux reprend la parole. Pour débiter un nouveau kilos de conneries. Super. Elle prie une fois de plus une force de l'au-delà de lui donner la patiente, car si elle lui donne la force, elle lui éclate la gueule. Prudence soupire. « Il n’y a rien d’intéressant ici. Rien et certainement pas vous ou cette Héra. » lâche Bonnie Balsey en avalant un petit four. Classe. Elle s'imagine sûrement que Prudence va la ramener, mais la jeune femme décide de garder tout cela pour elle. Le meilleur moyen de faire flancher l'ennemi, c'est de montrer qu'il ne nous atteint pas. En cet instant présent, on peut qualifier Bonnie d'ennemie. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. Reste calme, Prudence. Calme. Ne va pas aux devants des ennuis. Alors elle offre son plus beau sourire à l'ennemie. C'est étrange, il paraîtrait presque sincère. Elle attrape un verre et le porte à ses lèvres. Le goût de l'alcool du Capitole la surprend mais elle n'en montre rien et repose le verre. « Pardonnez mon manque d’éducation miss Dash. Nous autres dans le deux sommes trop occupés à défoncer le crâne de vos tributs lors des jeux au lieu de parfaire notre éducation. » Prudence serre les dents, se rappelant d'être calme. Il est vrai qu'elle n'a jamais croisé ou eu l'impression qu'un issu du district deux soit courtois ou bien même bienveillant. Ils sont pratiquement tous carrières. Ils veulent juste gagner ces maudits jeux. Juste prendre des vies. Et l'idée que l'une de ces âmes arrachées à un corps soit celle de Kenneth ou de l'une de ses soeurs sert douloureusement le coeur de Prudence. Elle imagine déjà leurs corps, étalés au sol et le regard satisfait d'un autre crétin. « On ne peut pas tout avoir. La victoire impolie ou la défaite courtoise. » L'aînée de la fratrie des Dash se mord la lèvre inférieure, retenant un rire. Puis la fille du deux souffle ensuite d'un ton ironique : « Et vous devriez goûter les petits fours. Ils sont justes délicieux. » Et Bonnie attrapa un second petit four. Prudence répond alors d'un ton suave quoi qu'hypocrite. Elle se demande comment les gens font pour supporter cette garce, au district deux. Prudence l'aurait déjà dégommé depuis bien longtemps si elle avait dû se la trimbaler toutes ces années. « Visiblement vous n'avez que la défaite impolie. Le dernier gagnant du deux remonte à.. presque dix ans, déjà. N'est-ce-pas ? » Prue récupère le verre, et en boit une gorgée. Satisfaite de sa réponse elle affiche un sourire discret et ajoute doucement d'un ton modeste « Au onze, nous avons la victoire polie, nous. » faisant allusion à la dernière vainqueur en date au district onze, Emma O'Bràdaigh, sa meilleure amie. Elle se servit d'un petit four, dévisagea rapidement Bonnie et ajouta doucement : « Enfin je ne crois pas que ces petits fours soient bons pour ce que tu as... » Certes, Bonnie a de la marge, concernant une éventuelle prise de poids, mais le poids et toutes ces conneries ça fait toujours stresser une fille. A ce qu'il paraît... Espérons que cela marche chez la Balsey. Dix minutes tendues passent. Prudence ne prête plus attention à Bonnie et se retourne vers Gaby, lui souriant doucement. Elle se met à la place de la jolie blonde, coincée dans ce quatre pièce avec une atmosphère tendue qui règne. Le rêve, quoi.

Soudain, des portes s'ouvrent dans le mur. Un ascenseur de la même couleur que le mur que personne n'aurait pût distinguer, à moins d'y aller avec une loupe. Une femme à la chevelure relevée en un noeud et aux lunettes noires apparaît. Ses lèvres sont rouges sang. Elle a un grain de beauté noir - certainement fait au crayon - au dessus de la lèvre et le teint blanc. C'est Héra, sans aucun doute, avec une allure pareille même immobile ça ne peut être que cette mystérieuse femme tant reconnue. Sans même avoir ouvert la bouche on la pressent déjà hautaine et distante. Elle tient à sa main droite un sac blanc et noir. Elle porte de fines mitaines blanches faîtes en dentelle. L'ascenseur lui aussi est luxueux, un lustre est accroché en haut et des miroirs sont disposés sur les murs. Elle est vêtue d'une jupe haute noire et d'un chemisier blanc rentré dans la jupe moulante. A ses pieds se trouvent des immenses talons noirs, si propres que vous pourriez vous y voir. Elle avance lentement mais sûrement, elle file dans une autre pièce sans même accorder ne serais-ce qu'un regard aux filles. Peut être s'attendait-elle à ce qu'elles se pavanent à ses pieds ? Qui sait. Et Héra disparaît. Deux secondes plus tard, un homme au visage bouffi sort de l'ascenseur, se précipitant vers l'endroit où la styliste à disparu, les bras chargés d'énormes valises. Il rentre dans la pièce. Et en ressort aussitôt. L'air contrarié, il lâche d'une voix fluette. « Bon, vous comptez rentrer dans la salle quel siècle ? On ne fait pas attendre Héra. Jamais ! » Et il se faufile à nouveau dans la mystérieuse pièce. Prudence écarquille les yeux, bois une gorgée du vin rouge et le repose sur la table de verre. Bienvenue chez les fous.

928 mots.

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Gaby L. Tonkins
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ϟ 1ERE MOISSON : 26/02/2012
ϟ MESSAGE : 361
ϟ AVATAR : Tom Hiddleston.
ϟ DISTRICT : Originaire du district 7.
ϟ AGE : 31 ans.
ϟ METIER : Vainqueur, il n'a plus besoin de travailler. Il exerce son "talent" comme on le lui demande.
ϟ LIFESTYLE : Il n'est pas à plaindre, au contraire.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : PROTECTOR
Gaby L. Tonkins
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MessageSujet: Re: △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1]   △ BEHIND THE SCENES. PV [SAISON 1] Icon_minitimeMar 24 Avr - 21:39



C'était puéril, parfaitement puéril. Et aussi totalement irrespectueux. Ce genre de conversation avaient le don de mettre Gabrielle mal à l'aise, et elle ne savait absolument plus où se mettre, maintenant que cela commençait à s'envenimer. Sincèrement, n'aurait-elle pas pu les ignorer? Ou bien tout simplement prétendre, l'espace d'une seconde, qu'elle n'était pas une fille intolérante venant du deux? Résignée, Gaby remarqua que la dénommée Bonnie n'avait l'air du genre à vouloir se voiler la face. Et c'était bien dommage. « Il n’y a rien d’intéressant ici. Rien et certainement pas vous ou cette Héra » lança Bonnie en fixant Gaby, qui se sentit instantanément plus mal encore. Elle qui n'avait essayé que d’apaiser l'atmosphère en abordant quelque chose de plus léger se faisait rembarrer par cette fille, de très mauvais poil. Décidément, parfois, la logique des gens lui échappait. Que pouvait-elle bien retirer de cette méchanceté gratuite? Surprise et prise au dépourvue, Gabrielle fixa Bonnie avaler son petit four, sans la dévisager pour autant. Puis elle parvint à détourner le regard, pour remarquer avec quelle intensité, et surtout quel naturel Prue sourit à miss Balsey. Il était forcé, ce sourire, et pourtant, un spectateur extérieur n'y aurait vu que du feu. « Pardonnez mon manque d’éducation miss Dash. Nous autres dans le deux sommes trop occupés à défoncer le crâne de vos tributs lors des jeux au lieu de parfaire notre éducation. » Elle allait trop loin.

Gaby inspira, éprouvant soudainement un flot de haine, envers ces carrières avide de violence, pourris jusqu'à la moelle, qui chaque année faisaient une bouchée des tributs inexpérimentés des districts pauvres. Enfin, presque chaque année. Elle eut un hoquet silencieux lorsque l'image de son frère, transpercé par l'épée d'une armoire à glace du district deux lors des jeux lui revint en tête. Comment pouvait-elle parler ainsi? « On ne peut pas tout avoir. La victoire impolie ou la défaite courtoise. » Gaby pouffa, ironiquement, remplie de dégoût envers les paroles que la jeune femme débitait, sans la moindre honte, les yeux perdus dans le vide, ayant encore en tête l'image de la vie quittant lentement les yeux sombres de son Louis. Bonnie murmura ensuite quelque chose à propos des petits fours, que Gaby n'avait nullement envie de goûter.

« Visiblement vous n'avez que la défaite impolie. Le dernier gagnant du deux remonte à... presque dix ans, déjà. N'est-ce-pas ? » lâcha Prudence. En entendant ces mots, Gaby sentit en elle monter une bouffée de fierté envers son amie, qui avait définitivement une répartie à toute épreuve. Puis elle s'évada, pendant quelques longues minutes, tandis que le silence retombait, après que Prudence ait prononcé quelque chose que Gaby, dans son petit monde, n'avait pas saisit. Elle réfléchissait. Elle ne voulait pas que Bonnie s'en sorte comme ça. Elle voulait qu'elle sache à quel point elle avait haït ses propos. Mais, manquant cruellement de confiance en elle, elle ne savait pas comment faire.

Elle fut ramenée à la dure réalité lorsque des bruits de talons claquèrent sur le sol, et qu'Héra fit une nouvelle entrée, ne leur jetant pas le moindre coup d'oeil, se dirigeant directement dans une salle se trouvant à côté. Quelques secondes plus tard débarqua Gioccho, qui s'était visiblement transformé en homme à tout faire pour la styliste. « Bon, vous comptez rentrer dans la salle quel siècle ? On ne fait pas attendre Héra. Jamais! » lança t-il, apparemment excédé qu'elles n'eurent pas la présence d'esprit de la suivre immédiatement elles même. En bonne jeune fille bien obéissante, Gaby se leva aussitôt, ne voulant contrarier personne. Elle fit un pas en avant, les deux filles derrière elle, et elle se rendit compte que parler lui brûlait la langue. « Vous tenez tout de même de drôles de propos, pour une demoiselle qui s'apprête à se rendre à une cérémonie de commémoration envers les tributs morts dans l'arène. » fit-elle alors remarquer, d'une éternelle voix douce et naïve, qui ne portait aucune once de méchanceté, mais rien que la candeur de son jeune âge. Elle leur tournait le dos, et avait juste légèrement tourné la tête en arrière, jetant un léger coup d'oeil à Bonnie, affirmant clairement qu'elle s'adressait exclusivement à elle. «La victoire n'appartiendra jamais aux tributs vainqueurs. Elle est la propriété exclusive du Capitole.» continua t-elle, tandis qu'elle suivait Gioccho vers l'autre pièce, où elles devaient rencontrer Héra. Cette phrase était plus destinée à elle-même qu'à quiconque d'autre, mais elle l'avait prononcée de manière à ce que Prudence, et surtout Bonnie, l'entende.

Elle pénétra donc dans la pièce adjacente, où Héra les attendait, de pied ferme, l'air énervé. «Vous voilà enfin.» lança t-elle d'une voix sérieuse. -dixit la femme qui nous fait poireauter dans une salle d'attente- pensa Gabrielle, excédée de l'audace de la styliste. Ce monde, celui des robes somptueuses, du maquillage, des coiffures incroyables, et des paillettes, lui était parfaitement inconnu. Elle n'aurait pas pu différencier le talent d'Héra avec celui d'une Capitoline médiocre. Héra les toisa, de haut en bas, une à une, et son regard s'arrêta sur Bonnie. «Nous commencerons par vous.» décida t-elle, d'un ton ferme.

849 mots.

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