PRENOM(S) ϟ Hemlock, aussi appelé Hems, qui est le nom d'une plante très toxique (ciguë) NOM ϟ Blackfield, ironie du destin, comme l'aspect du terrain familiale après l'incendie qui tua sa famille ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ vingt trois août, pour ses vingt trois ans. ; DISTRICT ϟ district sept ; METIER ϟ guérisseur, métier qui se transmettait de père en fils dans son district. ; SITUATION CIVILE ϟ sa situation n'est pas très clair mais on dira célibataire ; ALLEGEANCE ϟ il est pro-rebellion mais ne le criera pas sur tous les toits. Il déteste ce gouvernement totalitaire, il exècre la moisson et les hunger games, il vomit le capitole ; GROUPE ϟ WEAKNESS IS STRENGTH ; CREDIT ϟ artifices@tumblr

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? ET DEPUIS L'ATTENTAT ? Hemlock déteste le capitole et tout ce qui s'y rapporte. Si il avait assez de cran, il serait sans doute un rebel prêt à tout pour mettre à bas cette tyrannie. Mais Hemlock garde cela pour lui, grogne parfois quelques injures mais rien de plus, trouve des idioties à faire. Il veut garder la vie encore un peu. Le temps sans doute de trouver un acte héroïque à réaliser.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Etant une invention du capitole, il va soit que le jeune homme exècre tout autant les jeux que le gouvernement. Mais il y a quelque chose d'autre derrière. De plus sourd, de plus odieux encore qui lui fait détester les Hunger Games : la peur de perdre Willy, bien que quoiqu'il advienne, ses mots ne sortiront jamais de sa bouche.
RÉCEMMENT, LE CAPITOLE A SUBI UN ATTENTAT LORS DE LA FÊTE DU PRINTEMPS. QU'EN PENSEZ-VOUS ? Hemlock ne pense pas que les invités soient fautifs. Il sait qu'un groupe sous-jacent a préparé ça; la population étant bien trop effrayée pour tenter ce genre d'acte. Toutefois, cela a été une vraie jubilation que d'assister à cela. Qu'ils aillent en enfer, avait pensé Hemock. Et il le pense toujours d'ailleurs.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Un vrai cauchemar. Hemlock était malade à chaque moisson et continue de l'être pour ses proches. Certes il n'a plus de famille mais l'idée de perdre quelqu'un qu'il aime dans cette foutue arène lui est insupportable. De plus, il hait littéralement les jeux alors y participer aurait été un cauchemar.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Tout d'abord, Hemlock est futé et intelligent. Il a cette capacité à analyser très vite une situation et sait quoi faire dans la minute en étant certain de son plan. De plus il n'a pas peur de prendre des risques. N'ayant plus aucune attache (ou presque), rien ne le retient ou ne l'oblige à gagner ou tout faire pour gagner. Cependant, en autre atout, il est plutôt sportif, avec une bonne endurance. Certes il ne sait pas bien chasser, mais il connaît toutes les plantes (aussi bien nutritives que médicinales) ce qui est un énorme plus.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Hélas, Hemlock n'aurait plus rien a emmener avec lui. Il a tout perdu dans l'incendie de sa maison, et bien qu'il ait reconstruit sa vie et son habitat, toutes les choses à grande valeur sentimentale, ont brûlé. Alors il n'emporterait rien, mis à part quelques bons souvenirs au fond de sa mémoire, histoire de pouvoir tenir.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Hemlock ne se plaindra pas de ses conditions de vie. Par rapport à bien d 'autres habitants du 7, les siennes sont "agréables" en comparaison. C'est d'abord un vrai travailleur, bien qu'il travail de manière gratuite pour beaucoup. Et puis, les plantes qu'il va cueillir le nourrissent. Bien sur il aimerait vivre dans une vraie démocratie, avec des élections, la liberté d'expression, mais ce n'est pas le cas, alors avant que la révolte ne se déclenche pour de bon, il la ferme, et se rebiffe de temps à autre.

Les flammes lèchent les murs, carbonisant le bois de la cabane familiale. Bientôt elle ne sera plus que ruines et cendres. Les cris provenant de l'intérieur se sont tus. La vie a quitté les lieux. A présent seule la douleur irradiant du corps d'Hemlock, qui se débat, envahit les lieux. Ca et l'odeur de brûlé, de chair carbonisée. Puis les larmes inondent son visage tordu par la peine et la rage. Ses hurlements se font de plus en plus rares. Les bras le lâchent enfin : il est libre mais c'est trop tard. Il se laisse alors tombé à genoux, lamentablement dans la poussière et la boue de la route. Ce qui était sa vie vient de partir en fumée. Et Elle, Elle a osé jouer à dieu, empêchant Hemlock de les sauver, d'en sauver même un. Une vague de haine déferle alors. Elle ravage tout, ne laisse plus de place à l'apitoiement à la peine ou à la douleur. Elle inonde tout, occupe chaque recoin. Hemlock frappe la terre d'un coup de point rageur et dit d'une voix froide « Alors comme ça tu penses pouvoir jouer à Dieu ? » Jamais il n'a détesté autant quelqu'un. « Tu penses pouvoir choisir qui à le droit de vivre ou non ? » insiste t-il, hurlant sur la pauvre Willy, usée et coupable. La distance entre leurs deux corps est mince. On peu presque voir l'électricité passer d'un corps à l'autre. Hemlock irradie l'énergie du désespoir alors qu'il toise Willy. Se souvient-il, au juste, que sa famille est là, juste à quelques mètres réduites en cendres, tout comme ses souvenirs ? On en douterait à le voir ainsi. Pourtant c'est ce qui parait l'animer, ses souvenirs brûlants, tout comme les flammes meurtrières. Mais Hemlock ne fera pas ce plaisir à Willy: perdre le contrôle, ou même la frapper. ll ne veut pas prendre le risque de perdre son seul ami. Il jette alors un dernier regard haineux à la jeune femme, puis part, sans se retourner.


« Me dis pas que c'est Williwaw que tu mattes comme ça ? » La voix de Talcott, moqueuse, résonne dans son dos. Assis sur une bûche, plus ou moins rêveur, il a les yeux rivés sur la jeune femme, qui a bien grandi. La question le prend de court, il hésite, puis répond. « Tu rigoles ou quoi ?! Ta soeur ? Jamais de la vie. » Mensonge. « Non je regardais la petite blondinette, derrière. » Encore mensonge. Pourtant Hemlock ne dévie pas son regard. C'est vrai que juste derrière le corps de Willy, dévouée à sa tâche, une charmante blondinette joue avec un enfant. Il peut même entendre son rire cristallin d'où il se trouve. N'était-ce pas une ancienne fille de sa classe ? Comment s'appelle t-elle déjà ? ... Hazel ? Oui c'est ça, Hazel, fille d'un bûcheron, et orpheline de mère. C'est bien les seules choses à propos d'elle dont se souvenait Hemlock. Alors qu'il laisse ses pensées divaguer, elle se relève, très certainement dérangé par le regard insistant d'Hemlock posé sur elle. Mais il lui sourit et elle lui rend son sourire. Le visage de la jeune femme s'illumine et c'est alors qu'Hemlock décide de se lever et d'oublier Willy. Une bonne fois pour toute.


« C'est quoi exactement votre relation avec Wiliwaw ? » Hemlock ne réagit pas tout de suite. Il ne savait pas quoi répondre. « Tu veux dire quoi par là ? » « Eh bien, je sais pas... Mais dès qu'elle est là, tu parais tendu, alerte. Tu fais attention à tout, et surtout à elle. Comme si... Je ne sais pas. On dirait une bête traquée quand elle est là. Tu n'oses pas l'approcher, ni même la toucher » Hazel marque une pause. Parait réfléchir aux mots qu'elle va choisir. « La dernière fois par exemple, quand elle t'a tendu ce paquet, sa main a frôlé la tienne et j'ai bien cru que tu venais de te faire électrocuter... C'est étrange. » Il lâcha un petit rire, comme si ce qu'elle disait n'avait aucun sens. Pourtant, en y réfléchissant, Hazl avait raison: Hemlock n'était pas le même quand la brunette était dans les parages. Elle le mettait mal à l'aise, le rendait nerveux, l'hypnotisait. En son fort intérieur pourtant une haine doucereuse luttait contre d'autres sentiments presque aussi fort. LA tempête faisait rage alors qu'il refusait de la laisser lui faire perdre pied. Pourtant la charmante Elderberry réussissait à merveille se tour de passe-passe.