PRENOM(S) ϟ Nenila, prénom peu commun, et dont la belle use si peu. Elle en préfère son diminutif, Nila. Esfir, qui signifie étoile en hébreu, est son deuxième prénom, mais rares sont ceux qui le connaissent. NOM ϟ Vàneshka, aux consonances si peu communes. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ un certain vingt quatre juillet, lors d'un orage d'été. La demoiselle est âgée de 20 ans tout juste. ; DISTRICT ϟ le district 5. ; METIER ϟ électricienne et accessoirement branleuse professionnelle, elle en à rien à foutre de bosser. ; SITUATION CIVILE ϟ Laissez tomber tout ça, Nila, c'est le genre de fille qui se démerde toute seule, et ce, toujours. Puis au vu de son caractère ... hm. ; ALLEGEANCE ϟ Pro-rébellion, ouais. ; GROUPE ϟ sacrified lambs ; CREDIT ϟ tumblr.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? Si Dieu avait existé dans l’âme d’humains, Il aurait choisit le Capitole. De ses monts enflammés par de flèches pourpres et d’or, ses habitants ne sont que de pâles copies des immeubles qui les entourent, voués à leur attention obnibulante de leur soi-même. Il n’y a que ça qui comptent, ça, et leur visage pomponnés d’or, d’argent, de lapis-lazulis, de fanfreluches plus stupides les unes que les autres. Et leurs regards, émerveillés, sont ceux de gosses à qui on aurait tout caché du monde. Si ces habitants sont de stupides agneaux dociles, il n’en va pas de même pour le cœur de la Nation, ô, cette grande et immense bâtisse que n’imaginent pas les gens des districts. Infâmes loups qui se terrent là, dans l’attente sordide qu’une proie ne vienne, et d’alors montrer les crocs et de bondir, la Meute entière, sur le faon apeuré. Déchiré, ses chairs tendres, le sang ruisselle le long de leurs ganaches puissantes. Et lorsque le reste de la harde du jeune faon s’enquiert de sa vie, on leur balance son cadavre décharné du haut de leur trône d’argent. Leurs braiements restent vains, dès lors que le Loup Blanc rugit. La queue entre les jambes, la harde s’enfuit.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Quelle bande d’affolés on fait, là, du fond de nos districts, à trembler devant des Loups assoiffés. Que n’est-il temps que cela cesse. Les Jeux ne sont là que pour leur malsain plaisir, leur foutus plaisir à EUX, pas à nous. Qu’es-ce que cela peut foutre, que j’sois morte de trouille ? Ce serait là, leur donner satisfaction, les laisser jubiler dans le fond de leurs tanières, que de voir ma figure dévastée par la Terreur. Que des gosses, envoyés en pâture pour le plaisir de dégénérés. Elle est belle, cette foutue société. Non, je ne les crains pas. Encore moins ces Jeux. Je les tuerais tous, un à un, puis, là, lorsqu’ils seraient sûrs d’avoir leur gagnant, je retournerais ma lame contre moi, et le sang, écarlate, coulerait à flot, et leur foutu gagnant, ils se le mettront dans le cul. Parce que le secret de la victoire, c’est pas de vouloir gagner. C’est de vouloir pas gagner.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Le pied. Non pas que je souhaitât leur mort, loin de là, s’entends. Ils étaient de tels exemples, ces deux êtres humains. Leur fin n’est pas surprenante, mais j’aurai donné cher pour voir la tronche de Snow, ce jour-là, dès lors qu’il n’y avait aucun vainqueur à célébrer, et un pays entier à calmer. La menace du Capitole ? Soyez clairs et nets, là, maintenant, vous et moi. Que les districts entiers s’enflamment, d’un seul bloc, et votre Capitole, là, et bien, il fera comme un oiseau sans ailes en plein vol. Qu’es-ce qui lui arrive au pauvre petit oiseau qui, ses ailes fracassées, se retrouve incapable de voler ? Chute libre, paf, le sol, son crâne, sa cervelle, tout ce joli petit gruau de sang et d’organes mélangés. Capitole - 12 district. GAME OVER.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Voyez, là, sur l’horizon, comme le soleil se lève, à l’aube, et lorsqu’il disparaît, au crépuscule ? Le soleil, il s’en branle des misérables humains qui vivent sur la Terre, il est juste là. Il observe, vit, évolue à son rythme, sans se préoccuper des autres. Vous voyez le ciel ? Spectateur. Trouvez le juste milieu, et vous trouverez mon état d’esprit. Je suis déjà morte. A quoi bon m’envoyer dans l’arène ? Si je gagne, je me tue, si je gagne pas, je suis tuée. Le résultat, c’est le même, et ça me laisse indifférente, moi, parce que j’ai plus rien à perdre. J’ai tout perdu, si ce n’est ma vie. Et si même ça ils veulent la prendre… Non. C’est à moi seule qu’appartient le choix de ma mort, son moment et la façon dont elle se produira. Crever, on l’fera tous.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Les loups ont la force de la Meute, les lions, celles de leurs dents, les jaguars, de la puissantes pattes. Le monde est répartit en cela, ceux qui dirigent, ceux qui suivent, ceux qui crèvent. De talents ou non, vous êtes voués à la même dette. La carcasse qui me sert d’hôte n’est pas assez puissante pour bander un arc ; quand à porter une épée, n’y pensez même pas. La seule chose, là, dans cette Fosse aux Lions, à qui je devrais une survie précaire, n’est rien d’autre que le mental. Tuer, okay, mais si c’est pour être hanter jusqu’à la fin de mes jours… Laisser les autres s’entre-tuer, saisir le parfait moment, dans le vent, ou l’air change, s’en emparer et le tourner à son avantage. Appelez-ça de la lâcheté, j’appelle ça de la stratégie. Et dans ce domaine, j’suis la meilleure. (sans modestie.)
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Je les vois de là, leurs babioles dangereusement serrées contre leurs poitrines, leurs regards effarés à l’annonce de leur nom ; la gamine tenant fermement son ours en peluche miniature, son porte-bonheur, l’amulette qui lui rappelle son district, sa famille, ses amis. Peut être même est-ce là le cadeau d’adieu de l’un d’entre eux. L’ironie grandiose de ceux qui n’ont plus ni famille, ni amis, est qu’on n’a plus rien à emporter. Les mains dans les poches, je pourrais me pointer. Mais la rose, aux pétales rougeoyantes, sera le témoin de ma décadence. Elle fanera, de la même façon que je fanerai, et c’est elle que j’emmènerai dans l’arène. De sa déchéance suivra ma débauche.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? De la terre, aux frondaisons du ciel, les tours jaillissent à l’assaut des cieux, crachant leur fumée vociférante, tout là-haut, et tout ça nous retombe sur la gueule, bien plus tard. Les effets sont dévastateurs, les poumons sont infectés, et, pour ceux dont la dinette est proche du niveau zéro, la souffrance est longue, abrupte, et sans guérison. Ils sont des poupées de cire, des automates avançant dans l’air pollué, réglés comme des montres. L’électricité coule même jusque dans leurs veines, tandis que, dans les miennes, du sang s’écoule. Le fil brûle, la décharge dépasse l’extase. D’aucuns penseraient que ça ressemble à du LSD, mais c’est mieux que la drogue à l’état pur. Une décharge électrique, minime, et voilà que l’adrénaline court mes veines, et que rien d’autre n’existe que mon état de transe. Se shooter à l’électricité … Je passe souvent pour une demeurée. Mais personne ne dit rien ; tous, ils ont peur de moi, ils ont peur de la grande gueule de Nila, qui ne sait pas se taire, qui débite ce qu’ils pensent tous. Car au fond, si j’suis qu’une ratée, j’suis une ratée qui sait parler, au moins.

Après avoir répondu aux questions de César, il serait temps pour vous de nous parler de l'homme ou de la femme qu'on pourrait être amené à découvrir dans l'Arène ou à côtoyer au sein d'un District. Nous allons vous demander de nous le présenter en un minimum de 800 mots. Pour compter vos mots rien de plus simple : word, compteurdelettres.com etc. Nous n'imposons aucune forme, cela peut être celle d'un Rp, d'un journal intime, d'une anecdote, peu importe du moment qu'on peut cerner au maximum le personnage. Enfance, adolescence, séjour dans l'arène, dernière moisson, passage à l'âge adulte, vous pouvez nous parler de tout ce qui vous fera plaisir.