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 ❝ C'est si bon de te revoir ❞ Lucian & Neelahn.

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MessageSujet: ❝ C'est si bon de te revoir ❞ Lucian & Neelahn.   ❝ C'est si bon de te revoir ❞ Lucian & Neelahn. Icon_minitimeDim 4 Mar - 11:09
« Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfuit à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais. »

→ 1039 mots.


« Neelahn ! Quelle joie de te voir ! Comment vas-tu ? » « Ça va, et toi ? » « Ça va. Nous nous sommes inquiétés pour toi, trois mois sans nouvelles, tu te rends compte ? » « Navrée Mère, j'étais très occupée ces derniers temps. » « C'est aussi ce que dit ton frère, pourtant, lui, il trouve toujours le temps de nous téléphoner ! » « Arcas habite à cinq minutes de la boutique... » « Certes, mais toi aussi. » « À temps partiels. J'étais au Capitole ces derniers mois. » « Encore et toujours pour ces bouts de tissus ? Neelahn, tu es une Gagnante, tu aspires à mieux... Pourquoi ne pas enseigner à des carrières, comme ton frère ? » « Mère... Nous en avons déjà parlé. » « Ce que tu peux être bornée. Le portrait de ton père. Tu veux boire quelque chose ? » « Non, merci, je suis fatiguée, le trajet a été long, je vais aller me reposer. » « Oh... Reviens nous voir demain quand tu seras en pleine forme alors, j'appellerai ton frère pour que nous mangions un soir tous les quatre. Ça fait tellement longtemps... » « D'accord. Tu passeras le bonjour à Père quand il reviendra. »

Avec un dernier sourire, je poussai la porte de la boutique. Le vent frais fit du bien à mes joues empourprées. C'était toujours comme ça avec ma mère, elle arrivait toujours à me mettre mal à l'aise. Quoi que je fasse, quoi je dise, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Quand ce n'était pas mes coups de téléphone pour lui raconter ma vie, c'était mon métier qui revenait sur le tapis. Le stylisme. Elle n'avait jamais vraiment aimé ça. Elle disait toujours qu'elle aurait préféré me voir avec une épée à la main, entrainant des Carrières avec mon frère. "Le duo de choc" qu'elle aimait nous appeler. Lui étant les muscles, moi le cerveau du binôme. Nous nous complétions, certes. Mais il fallait que ma mère comprenne que tout ceci n'était qu'un rêve. Jamais plus je ne manierai une arme de ma vie, jamais plus je ne parlerai de stratégies pour ces Jeux. J'y avais participé, j'avais gagné, et l'histoire se finit ici.

Contrariée, je n'avais pas remarqué que mes pas me guidaient dans la mauvaise direction. Je me dirigeais vers le centre-ville, alors que je voulais rentrer chez moi, dans ma maison dans le village des Vainqueurs. Avec un grognement, je fis volte-face et retournai sur mes pas. Je repassai en accélérant l'allure devant la bijouterie de mes parents, priant pour que ma mère ne me remarque pas et me rappelle parce qu'elle avait oublié de me dire quelque chose. Personne ne passa la tête par la porte de la boutique, c'est pourquoi j'eus un soupir, soulagée. Par contre, je remarquai une silhouette qui sortait d'une autre boutique, à quelques pas de celle de mes parents. C'était la boutique des Crown, une bijouterie. Nos parents se connaissaient depuis plusieurs années. Personnellement je ne les connaissais pas. Par contre, je connaissais leur fils, Lucian. Et c'était ce dernier que j'avais vu sortir.

Mes pas se stoppèrent, en plein milieu de la rue. Je ne savais pas vraiment quoi faire. Avancer, rebrousser chemin ? Se cacher et attendre qu'il parte ? Ou continuer et aller à sa rencontre ? C'était toujours comme ça, dès que je le voyais, je perdais mes moyens et ne savais plus comment agir. Je regardai autour de moi, hésitante. Visiblement, mon hésitation fut trop longue, car Lucian croisa mon regard et un sourire se dessina sur ses lèvres. Pour la fuite, c'était loupé. Je lui répondis par un petit sourire, et marchai dans sa direction.

Lucian et moi nous étions connus il y a de ça plusieurs années. Il venait de gagner la 69ème édition des Hunger Games lorsqu'il m'avait été présenté. Nos parents s'étaient mis d'accords pour que Lucian me donne quelques entrainements. Le fait est que rapidement nous étions devenus plus que des simples partenaires de combat. Mais cette relation fut de courte durée, car lorsque mes parents l'apprirent ils mirent tout en œuvre pour nous séparer. Ce qui n'était peut-être pas plus mal. Il fallait que je reste concentrée pour les Jeux, il fallait que je me montre insensible et sans pitié. Et puis Lucian avait d'autres priorités. C'était mieux comme ça, pour tout le monde.

Quand j'eus gagné la 71ème édition, Lucian fut un des premiers à venir me féliciter. Nous ne nous étions pas parlés depuis notre séparation. La conversation fut amicale, comme si nous étions de vieux amis qui s'étaient perdus de vue. Depuis, nous nous revîmes régulièrement, passant des journées ensemble à parler de tout et de rien. Nous nous revoyions aussi lors des Jeux, au Capitole. Toujours comme de bons amis. Ce que nous avons fini par devenir.

« Lucian, quelle bonne surprise. Ça faisait un baille. Contente de voir que tu es toujours de ce monde. »


Cela faisait en effet plus de six mois que nous ne nous étions pas vus. Il faut dire que ces derniers temps j'avais été très occupée au Capitole, ne revenant que très sporadiquement au District 1. Ma nouvelle collection était en voie de paraitre aux yeux de tous, et il me restait encore mille détails à régler avant cette date. Je n'avais donc pas eu le temps de passer prendre des nouvelles chez Lucian. Et la seule fois où j'avais eu quelques heures à moi, j'avais frappé chez lui et personne ne m'avait répondu. Je n'avais pas cherché à savoir le pourquoi du comment, j'étais rentrée chez moi, un peu déçue tout de même, mais tant pis. Lucian et moi n'étions pas des meilleurs amis, je n'avais aucun droit sur lui. Je n'avais pas à me montrer jalouse, je n'avais pas à l'appeler tous les jours pour qu'il me raconte ses journées. Je ne voulais pas que l'on ait ce genre de relations. Il avait sa vie, j'avais la mienne, et tout le monde était content comme ça. Quand nous en avions le temps, nous passions du temps tous les deux, et puis on repartait chacun de notre côté pour une durée indéterminée.
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MessageSujet: Re: ❝ C'est si bon de te revoir ❞ Lucian & Neelahn.   ❝ C'est si bon de te revoir ❞ Lucian & Neelahn. Icon_minitimeDim 4 Mar - 13:40
Lucian Ҩ Neelahn
« Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié, c'est d'avoir à qui confier un secret. »
de Alessandro Manzoni - Extrait du : Le Comte de Carmagnola


Ce matin là, Lucian se réveilla seul, sa fiancée semble t-il était déjà partie, il savait que la jeune femme aimait à tout heure, se promenait ou courir seule. Il savait que ses parents lui manquaient, que son frère et sa sœur lui manquaient également. Il soupira et décida dans la matinée de rendre visite à ses parents, rapidement il regretta sa décision. Souvent, Lucian regrettait d’être enfant unique et ce pour de multiple raisons. Tout d’abord enfant, il aurait aimé pouvoir s’amuser avec un petit frère ou même une petite sœur, se confier à cette personne. Maintenant, s’il souhaitait ne plus être enfant unique, c’était pour que ses parents trouvent quelqu’un d’autre à harceler au sujet de sa vie privée.

Jacob – Comment se passe les entrainements ? Penses-tu que ton prochain élève soit prêt pour les jeux ?
Amélys – Laisse le tranquille avec ça ! Toujours les combats et les jeux. Dois-je vous rappelait à tout les deux que notre famille prépare un mariage en ce moment même !

Pour Lucian, impossible d’oubliait cette situation, Naevia sa fiancée et lui-même vivaient ensemble depuis maintenant six mois et la jeune femme travaillait comme dessinatrice à la bijouterie de ses parents. Fort heureusement pour elle, elle n’avait pas l’obligation d’être à la boutique continuellement, le jeune homme doutait fortement que la présence de son père l’aurait fait fuir et retourner dans le district 8 plus rapidement qu’autre chose. Naevia était une femme forte, dotait d’un caractère de feu, mais Jacob Crown était un homme puissant avec un caractère à faire fuir les plus téméraire. La présence d’Amélys permettait souvent de ne pas faire exploser la bombe à retardement se trouvait chez lui actuellement. Lucian sentait une migraine arrivait et se leva et se dirigea vers sa mère qu’il embrassa.

Lucian – Je sais, merci maman ! Je dois y allait j’ai un entrainement de prévu. Je repasse plus tard.
Amélys – Viens donc dîner à la maison ce soir avec Naevia.
Lucian – On verra bien, je te tiendrais au courant.

Sans attendre une autre réponse, Lucian sortie rapidement de la boutique de ses parents. Dehors, il eu l’impression de pouvoir au nouveau respirer. Son père n’appréciait pas sa relation avec la jeune femme du district du bois, à sa mère semblait quant à elle ravie que son fils sa case enfin et elle espérait rapidement avoir des petits-enfants. Il n’avait aucun entrainement de prévu, mais avec cette excuse, aucun de ses parents ne le retiendrait plus longtemps. L’avenue n’était constituait que de boutique de luxe, celle de ses parents, la bijouterie des Erdeven des amis de la famille, ainsi que celle de nombreux autres. Sans même s’en rendre compte, Lucian tourna la tête vers la bijouterie de la famille Erdeven et sourit quand il croisa le regard de Neelahn Erdeven, Nee’ était la deuxième enfant de la famille Erdeven et Lucian la connaissait depuis de nombreuses années. Pourtant, ce n’est qu’avant la participation de la jeune femme au Hunger Games que Lucian apprit réellement à connaitre Nee’ et qu’une relation commença entre eux. Tout d’abord ce fut une relation normale, d’entraineur à élève, puis ensuite ce fut une relation plus amicale avant de se transformait en une relation amoureuse. Cette relation ne dura pas longtemps, les parents de la jeune femme voulaient qu’elle se consacre uniquement à sa préparation des jeux et le jeune couple ne pu se revoir avant que la jeune femme ne gagne les jeux. Lucian avait eu peur pour elle, il avait tremblait pour elle et enfin avait été fier comme personne quand la jeune femme avait remporté la victoire. Pourtant, quand il l’a revue il c’était comportait comme un ami avec elle et la jeune femme avait eu la même réaction. Cela faisait plusieurs mois qu’il ne l’avait pas vu et il la détailla alors qu’elle s’approchait de lui. Elle semblait magnifique, visiblement l’air du Capitole et sa réussite dans le monde du stylisme lui allait à merveille.

Neelahn - Lucian, quelle bonne surprise. Ça faisait un baille. Contente de voir que tu es toujours de ce monde.
Lucian – Crois moi, je suis aussi heureux d’être de son monde. Comment vas-tu ma belle ?

Lucian lui sourit, cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas vu la jeune femme et il s’en rendait compte maintenant. Certes il n’avait pas une relation de dépendance l’un envers l’autre. Bien au contraire, chacun vivait sa vie dans son coin et un jour au hasard, au coin d’une rue, ils se rencontraient à nouveau et passait du temps ensemble. Ils se confiaient l’un à l’autre, parlaient de leurs vies, de ce qu’ils avaient fait chacun de leur côté, puis ils se séparaient à nouveau avant de se recroiser.

Lucian – Tu as du temps devant toi ? J’ai plein de choses à te dire ?

Lucian n’avait pas revu son amie depuis que Naevia vivait avec lui et il se rendit compte que Nee’ ne savait pas qu’il était désormais fiancé et il avait vraiment envie de lui en parlait. Il faut dire qu’il n’y avait pas de sujets réellement tabou entre eux, ils ne se jugeaient pas l’un l’autre, mais donnaient toujours un avis franc. Lucian réfléchit rapidement, sa fiancée devait se trouvait chez et il ne voulait pas que les deux femmes se rencontrent tout de suite, pas avant qu’il ne lui est tout dit, il ne craignait pas la jalousie de l’une ou de l’autre femme, mais plutôt d’éviter un mal aise entre elles.

Lucian – Tu veux bien qu’on marche un peu ensemble ?

Sans attendre de réponse de la jeune femme, il lui emboita le pas et respira calmement. S’il n’y avait pas de gêne entre eux, il ne savait pas vraiment comment abordait le sujet avec la jeune femme et préféra commençait par lui demandait des nouvelles d’elle et de sa vie au Capitole.

Lucian – Il parait que tu es très en vogue au Capitole, tout se passe bien pour toi là-bas ? Je crois que tu lances bientôt une nouvelle ligne, c’est vrai ?

1006 mots
fiche par century sex.


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MessageSujet: Re: ❝ C'est si bon de te revoir ❞ Lucian & Neelahn.   ❝ C'est si bon de te revoir ❞ Lucian & Neelahn. Icon_minitimeMer 7 Mar - 19:54
« Bad feeling. »

→ 1024 mots.


Les sentiments qui bouillonnaient en moi étaient contradictoires. D'un côté j'étais contente de le voir, de voir qu'il n'avait pas changé et qu'il était toujours le même. Mais d'un autre, j'étais mal à l'aise. Mon cœur battait plus rapidement qu'il ne devrait. Comme toujours. J'avais toujours eu un faible pour Lucian, et visiblement ça n'était jamais passé. J'avais pendant longtemps combattu ce sentiment. « N'éprouve rien Neelahn, et tu gagneras. » ne faisait que de me répéter mon père. Ressentir, éprouver des sentiments, c'est synonyme d'échec. Beaucoup de tributs meurent parce qu'ils ont ressenti de l'empathie, de la bonté pour un autre. À un moment ou à un autre, on finit toujours trahi. Ça doit être la nature humaine qui est comme ça.

Alors j'éprouvais toujours ce malaise en présence de Lucian. Mon faible pour lui combattait avec mon entrainement, avec le fait que depuis toujours j'essayais de ne jamais rien ressentir envers personne. C'est impossible, je suis d'accord. Les monstres sans âme et sans cœur, ça n'existe pas, ce n'est pas envisageable. La conscience qu'on a accordé aux humains ne peut pas permettre une telle monstruosité. Les tributs de carrière qui tuent pour le plaisir, c'est possible, j'en connais beaucoup. Mais des carrières qui tuent pour tuer, ça, je n'y crois pas.

« Crois moi, je suis aussi heureux d’être de son monde. Comment vas-tu ma belle ? »

Je tiquai lorsqu'il dit « ma belle ». C'était une habitude pour lui, un surnom affectif qui ne voulait rien signifier de particulier. Pourtant ça me faisait toujours quelque chose. Mon estomac se tordait, me faisant frissonner et me donnant la chair de poule. Je ne pouvais m'empêcher de me demander à combien de personnes il donnait ce surnom. Toutes les femmes qui croisaient sa route ? Celles qu'il arrivait à mettre dans son lit ? Juste moi ? J'étais confuse. Je chassai ces pensées de ma tête, c'était idiot de se poser ce genre de questions, ça ne rimait à rien. Absolument rien. Lucian faisait ce qu'il voulait, parlait à qui il voulait de la manière qu'il le souhaitait. C'était comme ça depuis toujours et ça le serait toujours ainsi, surement.

Je me contentai d’acquiescer avec un sourire. Oui, j'allais bien. Enfin... Ma visite à la boutique de mes parents avaient eu tendance à mettre à mal mon moral, mais bon... Ce n'était que passager. Dans l'ensemble, oui, j'allais bien. Je faisais le métier que je voulais, j'étais douée de surcroit. J'avais de l'argent, assez pour avoir tout ce que je voulais. Je ne manquais de rien, en somme.

« Tu as du temps devant toi ? J’ai plein de choses à te dire !» Du temps, j'en avais. Tant mieux. « Tu veux bien qu’on marche un peu ensemble ? »

J’acquiesçai de nouveau, fronçant discrètement les sourcils. Le comportement de Lucian était inhabituel. Pas qu'il n'était jamais bavard et qu'il ne parlait jamais. Mais... Je sais pas, c'était différent. Il semblait quelque peu excité, stressé aussi, dans un sens. Tendu. Oui, ça devait être le mot. Il était content de me voir, mais tendu aussi. Pourquoi ? Il n'avait jusque là jamais été comme ça. Je le croyais quand il me disait qu'il avait plein de choses à me raconter. Et quelque chose me disait que ce n'était pas des banalités sans importance. Qu'avait-il bien pu lui arriver dans sa vie pour qu'il se comporte de la sorte ? Mine de rien j'étais impatiente qu'il crache le morceau.

« Il parait que tu es très en vogue au Capitole, tout se passe bien pour toi là-bas ? Je crois que tu lances bientôt une nouvelle ligne, c’est vrai ? »

Il tournait autour du pot. C'était flagrant, et sur le coup ça avait le don de m'agacer. Je n'étais pas impatiente spécialement de nature, mais quand je pressentais qu'il était arrivé quelque chose d'important dans la vie de Lucian, mon attitude changeait. Alors qu'il évite le sujet pour mieux l'amener plus tard, ça ne me plaisait pas vraiment.

Même si je ne laissais rien paraitre, ma tête était en surchauffe. Je tentais de déjouer le temps, d'essayer de devancer Lucian et de deviner avant qu'il ne me le dise le sujet qu'il avait tant de mal à aborder. Ça n'avait pas de rapport avec sa famille, sinon ma mère me l'aurait dit au téléphone. Elle adorait les potins et adorait par dessus tout en parler aux autres. Et je devais être sa préférée, car elle prenait un malin plaisir à tooout me raconter sur la vie des autres. Ça aussi c'était exaspérant, mais je n'osais pas aborder le sujet avec elle. Elle aurait été trop émue, trop blessée. Alors je faisais semblant de m'intéresser à ces foutaises. Ça lui faisait plaisir. Et puis, les ragots, c'était ce qui animait le Capitole. Donc quoi qu'il arrive j'étais cernée, bien obligée à tous les écouter parler d'inconnus et de leur vie Ô combien ennuyante.

« Écoutes Lucian, ça ne sert à rien de tourner autour du pot. Quelque soit ce que tu as à dire, dis-le. »

J'étais trop directe pour faire comme si de rien était et rentrer dans son jeu. Et puis ce n'était pas comme avec ma mère, je savais que si je lui disais ça il ne le prendrait pas mal. Bon, peut-être que ça accroitrait son mal aise, mais bon, tant pis. J'étais bien trop impatiente pour parler de mon travail et du Capitole. Ça pourrait bien attendre un peu plus tard, s'il en avait le temps et toujours l'envie.

Une fois encore je me demandais ce qu'il pouvait bien avoir de si important à me dire. Pas sa famille, son travail ? Il était un Vainqueur, il avait assez d'argent pour vivre décemment jusqu'à la fin de sa vie. Les Jeux ? Je ne voyais que ça. Qu'est-ce qu'il avait fait ? Il allait devenir le Mentor du 1 ? Participer aux prochains ? C'était impossible, mais vu les ratés des derniers Hunger Games, tout était possible. À cette pensée, mon cœur se mit à tambouriner dans ma poitrine.

Dans tous les cas, j'avais un mauvais pressentiment.
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