PRENOM(S) ϟ Mes parents, ont cru bon de me donner le doux prénom de Nirvana et d'ajouter à cela une touche personnel, le nom de ma défunte tante : Romy. ; NOM ϟ Warholls, nom qui a su se faufiler parmi les plus connus du district 11, grâce au statut de guérisseur qu'avait mon père. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Je suis née il n'y a pas très longtemps, du moins pas assez pour que mon nom ne soit plus éligible lors des jeux de la faim. En fait, c'était un vingt-deux avril, il y a déjà de cela vingt ans. ; DISTRICT ϟ Je suis née et j'ai toujours vécu au sein du district reconnu pour son agriculture, le 11 bien entendu. ; METIER ϟ J'aurais très bien pu suivre les traces de ma mère et celle de ma soeur et travailler comme trieuse ou autres dans les champs. Néanmoins, c'est toujours le métier de mon père qui m'a le plus attiré et j'ai choisi la voie de guérisseuse. Pour le moment, je suis l'assistante de mon paternel, mais ce dernier commence à se faire vieux et je ne tarderai pas à reprendre le flambeau quand le moment sera venu. ; SITUATION CIVILE ϟ Actuellement, je suis fiancé et plutôt heureuse avec cette situation. Qui ne le serait pas ? ; ALLEGEANCE ϟ Il est évident que je suis contre le Capitole et pourtant, je ne suis pas pro-rébellion pour autant, même si c'est se mouvement que j'appuie bien évidement le plus. Cependant, je me vois mal participer activement à une quelconque future rébellion et je me contente d'observer plus qu'autre chose l'avancement de ce mouvement. ; GROUPE ϟ SACRIFIED LAMB ; CREDIT ϟ tumblr&fanpop

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? Décidément, j'ai toujours été contre les méthodes qu'emploient le Capitole pour garder le contrôle sur Panem, mais tout ça, sans réellement démontrer mon mécontentement. J'ai toujours été plutôt discrète en ce qui concerne mes opinions politiques, mais tout transparait plutôt bien dans ma façon d'agir. Mon comportement démontre bien comment je hais le Capitole et ses méthodes. Ce sadisme dont il fait preuve, cette façon qu'il a de se délecter de la souffrance des autres, l'amusement qu'on voit transparaître à l'approche des jeux ... Tout ça me repousse et m'empêche de pouvoir avoir un tant soit peu de respect à l'égard du gouvernement de Panem ... C'est horrible tout simplement.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Il est plutôt évident que je suis contre ses jeux ... Voir des enfants s'entretuer pour obtenir gloire et richesse ne se trouve pas être l'un de mes passes-temps préféré. En fait, à force de regarder ses jeux j'aurais plutôt tendance à perdre la tête. D'autant plus que je suis toujours éligible et que le fait d'être pigé hante mes nuits à l'approche de chaque nouvelle moisson, de quoi devenir folle effectivement. J'ai de la difficulté à croire que le Capitole ai instauré de tels jeux en espérant parvenir à garder la population sous son contrôle grâce à ses derniers. Quant à moi ces jeux auraient plutôt tendance à créer un soulèvement parmi les habitants de Panem ...
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Je n'ai connu personnellement ni Arabella, ni son mari Owen, mais pourtant j'ai un grand sentiment d'admiration à l'égard d'Arabella. Celle qui a osé se révolter publiquement contre le Capitole et qui a sans aucun doute fait réagir plus d'un habitant. Malheureusement, je suis aussi consciente du fait qu'ils aient laissé derrière eux un tout jeune enfant qui est à présent orphelin et je suis surtout peiné pour lui ... Je redoute ce qui pourrait éventuellement advenir de lui, mais nul doute ne fait que ses parents ne sont pas mort pour rien ... Du moins, ils auront réussi à me faire voir les choses un peu différemment, ils seront parvenus à me faire ouvrir un peu plus les yeux ...
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Probablement la fin ? Sincèrement, il semble évident que je ne suis pas la candidate idéal pour vaincre qui que ce soit lors des jeux de la faim. Loin d'être très forte, je ne suis pas non plus une personne très discrète et mes aptitudes de survie sont limitées. La seule chose dans laquelle j'excelle se trouve être mon métier et je ne crois pas que soigner les concurrents durant les jeux soient la meilleure façon de les gagner ... À la limite je pourrais me maintenir en vie quelques temps grâce à mes connaissances, mais sans plus. D'autant plus que j'ai beaucoup, de difficulté à m'imaginer mettre faim à la vie de quelqu'un, même si cette personne à comme pour unique but de me tuer. Je ne suis pas une tueuse et je ne le serai probablement jamais, mais je ne sais pas ce qu'il adviendrait de ma façon de penser une fois dans l'arène ... Si bien sûr, je devrais me retrouver à l'intérieur de l'arène un de ces jours.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Je ne suis dit très doué avec les armes, ni même avec une quelconque technique de guerre, de chasse ou autre. Néanmoins, je suis plutôt douée pour me cacher dans les endroits inusité ou, généralement, les gens ne pensent pas à aller chercher. D'ailleurs, je pourrais probablement survivre à l'arène en restant cacher un bon moment, même si, évidement, fuir ainsi n'est jamais la meilleure solution lors des jeux de la faim. Sinon, il y a toujours mes nombreuses connaissances en guérison qui pourrait, normalement, me permettre de me soigner moi-même s'il advient que je sois blessé d'une quelconque façon. Avec les bonnes techniques, je pourrais toujours rester en vie quelques jours de plus. Faire profil bas, c'est plutôt simple, non ?
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Je serais dans l'impossibilité de me séparer de ma bague de fiançailles. Elle représente tant à mes yeux et l'abandonner derrière moi serait impensable. Certes, ce n'est pas un bijou de grande valeur pour bien des gens, mais à mes yeux, elle représente beaucoup et elle possède une valeur sentimentale, certaine. Elle se sentirait moins seule dans l'arène, d'une certaine façon, avec cette bague à son doigt.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Notre district étant l'un des plus pauvres, malgré sa spécialisation essentielle (selon moi), la vie n'est pas facile tous les jours et pourtant, j'ai une vie que je qualifierais de bonne. Je vis plutôt bien avec ma situation et je n'ai jamais vraiment manqué de quoique ce soit grâce au métier de guérisseurs qu'exerçait mon père, métier que j'exerce aussi aujourd'hui, d'ailleurs. Par contre, je sais très bien que d'autres, qui pratiquent l'agriculture (et donc la majorité des habitants de mon district) n'ont pas la vie facile et cela me désole de le constater à chaque jour qui passe.

Je tournai vivement la tête en direction de la porte d'entrée de la petite serre qu'avait construit mon père aux abords de la maison familiale, pour observer ma grande soeur entrée telle une tornade dans le petit bâtiment. Elle renversa une ou deux plantes sur son passage, mais ne sembla pas s'en soucier plus que ça. Elle arriva rapidement près de moi et mon père et pris la parole sans plus attendre. « Ni', Ni' dis tu veux jouer avec moi ? Dit, dit, dit ? » Un drôle de sourire éclaira mon visage, alors que je me tournais lentement vers mon père, tandis que ma soeur sautillait sur place à nos côtés. Il était censé m'enseignait aujourd'hui, mais je savais bien que cela ne l'ennuyait pas plus que cela que je me sauve pour un instant. Mon père hocha lentement la tête ton en approuvant ma petite sortie. « Allez, filez petits monstres, mais pas trop longtemps. Il y a un temps pour s'amuser et un pour travailler, vous savez ? » Il sourit en nous faisant à toutes les deux un clin d'oeil, puis en éclair je fus en dehors de la serre, trainer presque de force par ma grande soeur. Elle sautillait toujours sur place me communiquant sa bonne humeur. Malgré qu'elle soit de 3 ans mon ainée, elle avait toujours été, la plus enfant des deux. Toujours prête à jouer, jamais sérieuse et détestant tout travail que ce soit. Elle avait l'âme d'un enfant, une éternelle âme d'enfant. Du haut de mes 7 ans, j'étais de loin la plus assidue au travail des deux. Même si j'allais toujours à l'école, mon père, à la maison m'enseignait son métier de guérisseur, métier que j'espérais -malgré mon jeune âge- pratiqué plus tard. « T'as vu dit ? J'ai réussi à échapper à maman, on peut jouer tranquille, maintenant ! » Une moue réprobatrice apparue sur mon visage, alors que j'observais ma soeur les poings sur les hanches. « Non, mais tu te rends compte ... Maman elle va encore être furieuse et elle va te punir. Eh puis, tu ... » « Non, chut, tais-toi Ni' ! Tu sais très bien que même si elle est furieuse papa va la calmer ! » « Oui, mais ... » « Ahhh, non, pas de mais ! Allez, arrête de faire ta rabat-joie qu'on puisse jouer, maintenant, d'accord ? On joue à la cachette et c'est moi qui commence ça te va ? » Un sourire apparu sur mes lèvres, ainsi que sur celles de ma soeur, tandis qu'elle savait avoir gagné la partie, cette fois-ci. Je ne dirais plus rien maintenant et ma soeur le savait très bien, n'empêche, qu'elle n'aurait pas dû se sauver de maman, mais bon ... « 1 ... 2 ... 3 ... » Plus le temps de penser, je me mis à filer parmi les hautes herbes tel un lièvre pourchassé par un chasseur. En fait, je ne courais pas très vite, mais j'en avais l'impression et c'est ce qui comptait.


Chaque fois que cela concernait son travail, mon père arborait un air étrangement sérieux qui m'avait troublé par le passé, mais qui, à présent ne me dérangeait plus, du tout. Après tout, j'avais fini par m'habituer et je comprenais qu'il tenait simplement beaucoup à tous, ce qu'il faisait et que cela se manifestait par une concentration absolu de sa part. « Bon, maintenant trouve-moi la plante, qui peut être utilisée comme anti-inflammatoire et cicatrisant ... Puis dis-moi ce qu'il n'est pas recommandé de faire avec celle-ci. » Rapidement, je me mis à la recherche du nom de cette plante dans mes souvenirs. Je la connaissais, ça c'était certain, mais son nom ne me revint pas immédiatement. Par contre, je pus la montrer du doigt à mon père qui hocha affirmativement la tête, attendant la suite de ma réponse. « Calendula ... c'est ça, non ? » Si, c'était ça, je le compris au sourire que me fis mon père et donc je poursuivis ; « Euumm ... On ne doit pas l'appliquer sur une plaie ouverte qui saigne toujours ... C'est ça ? » Jamais totalement sûr de mes réponses, je cherchais toujours l'approbation de mon père qui se faisait un plaisir de me la donner, tout comme il se faisait un plaisir de me démontrer que je me trompais chaque fois que cela arrivait. Il n'était pas du genre sévère, mais chaque fois qu'il était question de son métier il se changeait en une personne très sérieuse et n'était plus vraiment le père rigolo que j'avais l'habitude de côtoyer tous les jours en dehors de la serre. D'ailleurs, cela me fit penser que je ne l'avais jamais assisté pour soigner qui que ce soit et que jusqu'à présent son enseignement se limitait aux plantes, rien de pratique sur personne. Un regard interrogateur s'afficha sur mon visage et je levai lentement la tête de la plante que je contemplais pour observer mon paternel. « Papa ... Pourquoi je ne peux pas soigner les gens avec toi ? Tu sais, je pourrais t'aider ... Tu le sais, non ? » Il eut l'air surpris un moment, mais se reprit rapidement. Décidément il ne s'attendait pas à une telle question de ma part. Moi, qui ne faisait que suivre ses directives sans jamais faire autrement, trop captivé par le métier qu'il pratiquait et m'enseignait avec passion. « Parce que tu n'es pas encore prête Nirvana ... Et ne dit pas le contraire, je te connais et je sais très bien que ce n'est pas encore le moment ... » J'affichai un sourire contraint suite à ses paroles. Au fond, je savais qu'il avait raison, mais j'aurais préféré qu'il me réponde autre chose. Le sang ... J'avais peur du sang, ce qui était idiot dans ma situation, mais j'étais bel et bien hématophobe. Pourtant, j'étais certaine que j'arriverai à vaincre cette phobie un jour, il le fallait bien après tout, non ? Je me trouvais ridicule et je l'étais au fond, ridicule ...


Coucher dans l'herbe devant notre maison, avec ma soeur à mes côtés, j'observais les nuages, cherchant en vain une forme quelconque dans ces derniers. Tandis que de son côté, ma soeur ne cessait, de trouver toutes sortes d'objets, d'animaux, de plantes, etc. Une vraie machine, elle était incapable de s'arrêter et moi je peinais toujours à trouver une seule forme. La voix de ma mère se fit entendre au loin, elle semblait furieuse. Je me redressais subitement suivit quelques secondes après par l'ainée des Warholls. « Oups ! » et elle ponctua le tout d'un haussement d'épaule, me faisant soupirer par la même occasion. J'aurais dû m'en douter, elle s'était encore sauvée. Même si c'était moi, la plus jeune, j'avais toujours l'impression que je devais veiller sur ma grande soeur, un peu comme un ange gardien. Elle était incapable de s'occuper d'elle-même sans s'attirer sans cesse des ennuies, ou dans le cas présent, les foudres de notre mère qui en avait plus qu'assez de la voir disparaître sans cesse sans prévenir. Je lui souris, l'encourageant à aller rejoindre notre mère. « Allez, file ! Je crois que c'est mieux si c'est toi qui te déplace plutôt que si c'est elle qui vient jusqu'ici ... Tu crois pas ? » Elle se releva vivement, puis se mis à gambader sans joie, me laissant seule dans ma contemplation des nuages.

« Max, c'est moi ! ... Maxine, t'es là ? » Voilà deux jours qu'elle n'était pas sortie de sa demeure et qu'elle n'avait donné aucun signe de vie. Néanmoins, je n'avais toujours pas osé la déranger jusqu'à aujourd'hui. Toujours sur le pas de la porte, n'osant entrer, j'entendis le fils de ma soeur, pleurer. Il continua, pendant longtemps sans cesser et je me remis à me poser des questions. Pénétrant dans la demeure, je me dirigeais vers sa chambre et pris le bambin dans mes bras. « Dis-moi mon chou, elle est où ta maman ? Tu le sais, ça ? » Évidement, l'enfant ne me répondit pas et se contenta de gazouiller en agitant les bras. Il avait les yeux rouges et semblait avoir beaucoup pleuré. Je fis le tour des pièces de la maison avant de me retrouver dans la chambre de mon ainée, recroquevillé sur elle-même qui n'osa pas un seul regard en ma direction. La voir dans un tel état me fit monter les larmes aux yeux et je ne sus comment réagir. Tenant toujours le bébé contre moi, je le vis agiter les bras en direction de sa mère, mais je ne fis aucun mouvement. Était-elle ainsi depuis deux jours ? Seule dans sa maison à pleurer toutes les larmes de son corps ? J'avais de la difficulté à y songer. J'aurais voulu venir plus tôt, j'aurais voulu pouvoir la consoler, mais ma mère m'avait suggéré de lui laisser du temps pour qu'elle digère la nouvelle. Elle avait eu tord, tord et je n'aurais certainement pas du l'écouter. Décidément, la mort de son copain avait achevé aussi, par le fait même, Maëlys qui semblait anéantit par l'assassinat de ce dernier lors des jeux. Je sursautai, lorsque cette dernière releva la tête. Le visage bouffie et les yeux encore plus rouges que ceux de son enfant. « Ni', tu te rends comptes ... Ni' dis, tu te rends compte ? Ils l'ont tués, sauvagement. C'est pas possible ... Ils n'avaient pas le droit de me l'enlever, de nous l'enlever. C'est pas possible ... Ils n'avaient pas le droit, pas le droit. Non, ILS POUVAIENT PAS NI' ... » Puis elle se remit à pleurer, me regardant désespérément espérant, que je saurais quoi faire pour la sortir de là. Mais je ne savais pas, je ne pouvais pas savoir, j'étais là, impuissante ... Pour la première fois j'étais dans l'incapacité de protéger la douce et innocente Maëlys. Je me sentais, mal, si mal ... De nouveau, les larmes remontèrent et cette fois, je ne pus les retenir bien longtemps. Lentement, je m'approchai de ma soeur et la pris dans mes bras, n'ajoutant rien de plus. Je me contentais de la serrer contre moi, elle et son enfant. Après tout, c'était la seule chose que j'étais en mesure de faire.


« On ne peut plus la laisser habiter seule, maman ! Il faut qu'elle revienne à la maison, tu réalises pas, hein ? Elle peut pas rester seule chez elle, avec son fils. c'est pas possible, c'est pas réaliste ! Tu te rends comptes ? » J'agitais vivement les bras de tous les côtés tentant de faire comprendre à ma mère la gravité de la situation. Malheureusement, cette dernière trop bornée refusait de voir ce qui se passait réellement et même moi je tentais de me convaincre que tout allait s'arranger et que ce n'était que passager. « Hors de question Nirvana et tu le sais très bien. C'est elle qui a voulu partir et je suis certaine que tue exagères. » Elle était vraiment débile ou quoi ? Et ou donc était mon père dans une telle situation ? « Tu le fais exprès ? Bah si tu veux pas de Max ici, c'est ton choix, mais tu ne m'auras pas non plus ? J'en ai marre de me disputer avec toi, tu comprends ? Si elle peux pas venir ici, et bah je vais aller chez elle ! Tes contente maintenant ? Ça te va ? » Je lui jetai un dernier regard décourager, avant de me retourner et de sortir de la maison telle une furie. Bon, j'avais vraiment fait ça, maintenant je devais assimiler le fait, que je ne pouvais pas rester une minute de plus dans la demeure familiale. Impossible, pas avec une mère bornée comme la mienne et au moins, maintenant je pourrais être aux côtés de Maxine ... La protéger. Ce que je n'avais pas su faire au bon moment, mais je comptais me rattraper, j'allais me rattraper.


Je ne lui adressais plus la parole, aucunement. Elle refusait de se rendre à l'évidence, de comprendre, d'avouer son erreur ... Je ne retournais, sur le domaine que pour travailler avec mon père et encore là, mes visites se faisait rare, je préférais rester auprès de Maxine et de son fils. Je voulais me racheter, être utile, l'aider ... Même si elle ne se rendait pas vraiment compte de tout ce que je faisais pour elle, je m'en souciais peu. Ce qui comptait, c'était que moi je m'en rende compte et que je puisse l'aider d'une quelconque manière. Je tenais vraiment à me racheter et ces derniers temps je sortais très peu de sa maison et je ne voyais presque plus personne. Maxine n'ont plus ne sortait pas, elle n'en avait pas la force. En fait, les seules personnes qui connaissaient son état d'esprit depuis la mort de son copain, étaient peu nombreuses. En fait, il n'y avait que moi, ma mère, mon père et Kenneth ... Notre père, trop vieux, trop fatigué et trop occupé par son métier n'était pas en mesure de m'aider et ma mère, c'était hors de question. Kenneth, le seul qui venait vraiment rendre visite à ma soeur était aussi le seul qui m'aidait malgré le fait, qu'il devait aussi s'occuper de sa propre famille et je le remerciais souvent pour le soutien qu'il m'apportait quand à la situation dans laquelle ma soeur se trouvait - et la mienne, par le fait même-. De plus, je me retrouvais aussi avec sous ma responsabilité son jeune fils qui n'était pas toujours de tout repos. Néanmoins, ma soeur revenait lentement à elle, mais gardait des séquelles des jeux. Pour ma part, je redoute le fait d'être tiré, car je ne sais absolument pas ce qu'il adviendrait de ma soeur et de son fils si je devais être choisis pour participer aux jeux ... Ni même ce qu'il adviendrait de moi.