PRENOM(S) ϟ Aiyana, il m'a été donné sans raison particulière, juste parce qu'il plaisait à l'oreille de ma mère. Lavender est mon second prénom, mais peu de personnes le connaissent. ; NOM ϟ Mhystfire. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Je suis née un 13 Mars il y a de cela vingt-trois ans. ; DISTRICT ϟ Je vis au Capitole depuis toujours. ; METIER ϟ Danseuse professionnelle et occasionnellement styliste, j'ai été engagée pour les jeux cette année. ; SITUATION CIVILE ϟ Célibataire. ; ALLEGEANCE ϟ C'est une question étrange… Mais puisqu’il faut répondre, je dirais pro-capitole. Même si en réalité je ne suis ni l'un ni l'autre, je vis au Capitole et je ne m'intéresse pas vraiment au reste. ; GROUPE ϟ PUPPET'S HEADMASTER. ; CREDIT ϟ Tumblr -> Bannière & Justforeverme -> Icon

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? ET DEPUIS L'ATTENTAT ? Elle vit au Capitole depuis toujours et elle s’y sent très bien. Elle sait qu’il a une certaine autorité sur les districts et elle ne s’en intéresse pas plus que cela. Elle est plutôt excentrique et ignorante sur plusieurs points, voire un peu stupide: elle ne comprend pas la colère des districts, ni le fait que certains d’entre eux soient très pauvres. Elle ignore d’ailleurs à quel point certains districts le sont, elle qui vit dans le luxe chaque jour. Alors elle ne peut que penser du bien à propos du Capitole et l’attentat l’a beaucoup touché. Pourquoi a-t-on essayé de tuer le Président ? Elle connaît des gens qui étaient sur place, quel carnage !
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? La jeune femme est mitigée. Autant elle ne s‘intéresse pas à la vie des districts, autant le fait que vingt-quatre tributs soient tirés au sort chaque année la dérange. Surtout lorsqu’on pense que vingt-trois d’entre eux y perdent la vie. La plupart des jeunes ne sont même pas volontaires et bien que ces jeux soient là pour divertir le Capitole, elle est un peu contre ça. Même si cela a été mit en place pour punir les districts de leur insolence, elle trouve le jugement un peu cruel. Ce ne sont que des adolescents … Disons qu’elle est et a toujours été contre la violence, alors elle est bouleversée chaque année durant cette période. Bref, elle n’y voit aucun divertissement.
RÉCEMMENT, LE CAPITOLE A SUBI UN ATTENTAT LORS DE LA FÊTE DU PRINTEMPS. QU'EN PENSEZ-VOUS ? C’était tout bonnement affreux ! Aiyana n’était pas présente, mais elle avait assisté à la fête depuis son salon. Le fait que les districts en soient l’origine l’inquiètent beaucoup. Pourquoi est-ce arrivé ? Pourquoi se mettaient-ils en colère ? Elle craint à présent d’autres attentats de ce type, l’existence d’une rébellion l’effraie au plus haut point. Qu’adviendra-t-il s’ils parviennent à leurs fins ? Elle craint plus pour sa vie que pour la survie du Capitole. Elle qui est pacifiste, elle n’aime pas voir les peuples se déchirer ainsi.. Pour le moment, elle est contre cette rébellion car elle les accuse de provoquer le Capitole par fierté. Or, si elle décidait d’ouvrir les yeux, peut-être changerait-elle d’avis. Toujours est-il qu’elle est loin de vouloir quitter sa vie de confort !
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Une abomination ! Si elle était née dans un district et qu’elle avait dû participer aux jeux, nul doute qu’elle aurait pleuré toutes les larmes de son corps. Et c’est en voyant ces jeunes tous les ans, qu’elle a prit conscience de l’ampleur cruelle que ces jeux prenaient. Pourtant, plusieurs de ses connaissances s’en fichent royalement, ne voyant là qu’un divertissement de plus parmi tant d’autres. Elle, est un peu plus touchée par tout cela. A leur place, elle se serait donnée la mort avant même d’entrer dans l’arène. C’est dire ce que cela aurait représenté pour elle, tout sauf un honneur ou un plaisir.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Rien du tout. Elle n’est ni futée, ni physiquement constituée pour se battre. Elle n’aurait même pas résisté à la soif ou à la faim et sans doute aurait-elle été tuée dans les premières secondes.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Il y en a beaucoup trop pour n’en choisir qu’un ! Mais puisqu’il le faudrait, alors elle choisirait son ruban fétiche qui lui vient d’un proche. Une sorte de porte bonheur en somme.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Elle adore son niveau de vie. Elle est très portée sur l’apparence et le fait de pouvoir porter toutes sortes de bijoux et de vêtements raffinés l’enchante. Elle ne manque à priori de rien, elle se sent bien chez elle et dans son travail. L’idéal serait que le monde entier ait ce niveau de vie. L’inconvénient est qu’elle n’est pas du tout débrouillarde et qu’il y a beaucoup de choses qu’elle ne saurait pas faire dans la nature.

Les projecteurs étaient centrés sur une silhouette immobile au milieu de la scène, les yeux étaient braqués sur elle, jolie et raffinée, elle envoûtait toute la salle de sa voix si douce et puissante à la fois. Tous ces gens étaient venus pour elle, cette femme dont le nom circulait sur toutes les lèvres, c’était son heure de gloire. Et qu’en était-il des autres ? Regardait-on ceux qui mouvaient leur corps de manière artistique et rythmée autour de la star tant ovationnée ? Les danseurs n’étaient que des figurants, mais leur présence était toute aussi indispensable que celle de l‘artiste, sur scène l’on demandait du spectacle et ces gens leur en offrait. On ne les connaissait pas vraiment, on ne voyait que brièvement leur visage et leur noms nous étaient souvent inconnus, mais ils étaient bien là et sans doute n’aurait-ce pas été si beau sans eux. Mais partout où les gens iraient, ils affirmeraient que leur idole avait été parfaite du début à la fin. Ainsi, on ne devenait que rarement célèbre en pratiquant cette discipline, on ne pouvait que rester dans l’ombre des artistes ou monter des spectacles en groupe, mais il fallait réellement se démarquer pour être un jour reconnu. Aiyana dansait pour la seule raison que cela lui plaisait et qu’elle ne se serait pas vue ailleurs que sur scène. La célébrité ne l’avait jamais intéressée, elle n’aurait pas aimé avoir des gens sur son dos toute la journée, ni faire attention à ce qu’elle faisait et toutes ces contraintes que l'on devait respecter. On ne pouvait pas tomber amoureux de n’importe qui, ni aller manger dans un restaurant sans se faire interpeller, notre vie privée n’en était plus une et notre visage circulait sur tous les magazines et spots télévisés. Elle ne voulait pas de ça. Aiyana se contentait de sa place et se réjouissait déjà bien assez d’être devenue professionnelle et non plus amatrice. Toute jeune qu’elle était, cela faisait deux ans qu’on l’appelait pour divers concerts et spectacles. Son emploi du temps n’était jamais bien chargé, ce qui lui avait permit de développer son sens de la mode. Elle était une adepte de cette dernière et faisait toujours très attention à son apparence, très bonne en dessin, elle avait d’abord commencé à créer des costumes avant d’être engagée, à mi-temps, comme assistante dans une agence de mode. Elle apprit aux côtés d’un professionnel, mais elle se rendit vite compte que tout ce qu’il lui manquait étaient de l’audace et bien entendu, du temps. Styliste à part entière, ce n’était pas ce qu’elle recherchait, elle voulait seulement prouver qu’elle avait du talent et puis c’était quelque chose qui lui plaisait beaucoup, alors ce fut ainsi qu’elle se proposa pour les jeux. Aiyana était jeune et cela suffit pour qu’on accepte de l’engager, ceci dit elle ne devait pas s’attendre à être affectée dans les districts les plus riches et élégants, ainsi on l’affecta dans le septième. Ce qui à titre personnel ne la dérangeait guère, ne faisant aucune différence entre les districts. Après tout, elle ne recherchait pas la gloire, juste de la reconnaissance.

Nous voilà arrivé à la partie plus ennuyeuse, mais certainement plus approprié au terme « histoire » puisqu’il est question du passé de la jeune femme. Comme vous le savez maintenant, Aiyana naquit au Capitole un treize mars vingt-trois ans plus tôt. Elle est fille unique et grandit auprès de ses deux parents dans une maison trop grande. Elle avait une mère attentionnée et pleine de vie, elle semblait heureuse tous les jours et son trop plein de bonne humeur était contagieux, ainsi Aiyana devint le sosie parfait de sa génitrice qui se faisait une joie de lui apprendre tout ce qu’elle savait. Rien de bien nécessaire pour vivre à vrai dire, il n’était là question que de mode, élégance et bonnes manières. La petite fille devint très vite la poupée vivante de sa mère, si égoïste en dépit des apparences, et se laissa guider durant de nombreuses années. Quant au père, celui-ci n’était pratiquement jamais là et ne profitait de sa fille que le matin très tôt, ou le soir. Leur complicité était cependant sans limite, Aiyana adorait son père pour son humour, sa légèreté et son indulgence. Il était si peu présent, qu’il lui passait tout et n’importe quoi, une chance qu’elle ne soit ni envieuse ni capricieuse. Les années défilant, elle finit par comprendre le petit jeu que jouait sa mère lorsque cette dernière l’emmenait dans toutes les réceptions un peu mondaine qu’organisait le Capitole. Bien qu’issue d’une famille riche, l’adolescente n’était ni cupide, ni à la recherche d’un bon parti. Sa mère au contraire, cherchait à la marier à un homme influent, chose qu’elle dans sa jeunesse n’avait pas pu faire. Mais si Aiyana s’était laissée manipuler durant ses jeunes années, elle avait fini par grandir et même si ça ne se voyait pas toujours, elle réfléchissait beaucoup. Son rêve à elle était tout autre, mais à chaque fois qu’elle en avait fait le souhait, il avait tout aussitôt été écarté. Certes, elle pratiquait la danse depuis ses sept ans, mais ce n’était pas là le souhait de sa mère. « Tu ne dois pas oublier que ce n'est qu'un passe-temps Aiyana, il y a des choses bien plus importantes dans la vie. » Non, sa mère préférait plutôt l’orienter vers la politique. Elle aurait voulu que sa fille s’affirme un peu plus et que ses talents d’oratrices -si elle en avait, ce qui n'était pas gagné- ne l’emmènent au sommet, peut-être même qu’elle épouserait un parti important ? Sa mère voulait être reconnue, elle désirait avoir de l'importance elle et sa famille, sa joie de vivre ne semblait qu’une façade et Aiyana se demandait si elle était finalement si heureuse dans la vie qu’elle menait. Après réflexion, elle supposa que non. Ainsi à l’âge de dix-sept ans, elle tourna complètement le dos à sa mère et refusa de continuer ces inepties qui ne la menaient, de toutes les façons, nulle part. Dès lors, elle s’était rapprochée de son père comme jamais et lui avais confié ses rêves et ses ambitions, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Une fille se confiait à sa mère et c’était bien normal, mais si tout était à refaire, elle aurait certainement fait les choses différemment. Elle n’en perdit pas son amour pour la mode ceci dit et bien qu’étant assez ‘juste’ à l’école, elle s’était toujours démarquée en Art. Quand une matière vous plait, il est évident que vous donniez le meilleur de vous-même, ce fut ainsi qu’elle commença à dessiner. Mais lorsqu’elle atteignit les vingt-et-un ans, elle ne refusa pas l’opportunité qui s’était offerte à elle, à savoir danser en tant que professionnelle. Cela avait toujours été son but premier, son rêve d’enfant et sa meilleure fierté jusqu’à aujourd’hui. Son père continuait à la soutenir tandis que sa mère avait prit ses distances. Elle restait certes en bon termes avec sa fille, mais leur relation n’était plus ce qu’elle avait été. Finalement, c’était mieux ainsi.

Les Hunger Games étaient le divertissement préféré des Capitolins, ou du moins de leur majorité, car il en existait pour qui cela était différent. Il y avait d’abord ceux qui n’en avaient cure et qui, selon eux, n’avaient rien de si divertissant; puis il y avait ceux qui trouvaient cela horrible à regarder et qui même, parfois, compatissaient. Aiyana faisait partie de cela, quatre ans auparavant elle ne s’y intéressait pas. Elle savait qu’une émission de télé-réalité passait chaque année et que le Capitole l’attendait avec impatience, mais à son âge elle s’intéressait à d’autres choses. Bien sûr on lui avait toujours apprit à être fière d’être une citoyenne du Capitole, on l’avait toujours éduqué vers une tendance pro-capitole, on lui avait apprit à mépriser les districts et leurs modes de vie et blablabla..., ce à quoi elle n’avait jusque là portait aucun intérêt. Lorsqu’elle décida donc un jour, par curiosité et par ennui, de regarder ces jeux, elle en fut profondément choquée. Certes, elle était au courant de ce qu’était les Hunger Games, mais elle n’en comprit réellement l’impact qu’en les visionnant. Depuis, elle refusait de suivre ce programme chaque année et se sentait bouleversée durant cette période, surtout lorsque ses fréquentations en parlaient sans cesse… Pour autant, elle ne s'empêcha pas de vivre et ne s’intéressa pas plus à la vie des districts, tout ce à quoi elle s’opposait était les jeux, rien de plus. Elle n’avait aucune conscience de ce que pensaient ces gens à propos du Capitole ou du Président, elle ne croyait pas à l’existence d’une rébellion d’ailleurs, pas jusqu’à ce qu’elle se manifeste. Bien qu’elle appréhendait le futur, elle continuait de vivre sa vie normalement et serait même la styliste des tributs du district sept cette année. Elle avait hâte de découvrir leur bouille et d’imaginer leurs costumes, mais d’un autre côté, elle ne voudrait certainement pas les voir mourir après, elle qui avait tendance à vite s’attacher.