PRENOM(S) ϟ Silver, un prénom qu'elle n'utilise pas, qui lui vient de sa grand-mère paternelle. Elle préfère et de loin son deuxième prénom, celui qu'elle porte tout le temps. Louve. Ce dernier lui donne quelque chose de plus, une force qu'elle aime énormément ; NOM ϟ Levy, il lui vient de son père. elle n'apporte pas grande importance sur son nom, c'est juste un nom ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ un vingt-cinq juin. elle a désormais vingt-sept ans  ; DISTRICT ϟ district numéro quatre, la pêche. ; METIER ϟ avant, elle travaillait à la poissonnerie de son père. Elle était très habile pour s'occuper des huitres et des perles. Mais depuis qu'elle a gagné les jeux, elle n'a plus besoin de travailler, pour subvenir à ses besoins. ; SITUATION CIVILE ϟ célibataire, peu ou pas d'homme n'a partagé son lit. Si c'est le cas, c'était juste pour une nuit  ; ALLEGEANCE ϟ elle est lâche, elle n'est pour ni l'un ni l'autre. Elle joue la carte de la fille souriante qui suit là où on l'attend, même si au fond... Au fond, elle déteste les jeux plus qu'elle ne peut le montrer. Mais ça elle ne le montre pas... Elle est neutre, la vipère ; GROUPE ϟ Fame & Fortune ; CREDIT ϟ tumblrfuckrachelmcadams.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? ET DEPUIS L'ATTENTAT ? Le capitole où l’opulence est roi. Au premier regard, je fus éblouie par tout ce qui existait là-bas, je fus attiré par la chance qu'ils avaient d'être aussi innocents comme moi. De vivre les jeux, comme le nom l'indique comme des jeux, c'était passionnant, j'étais admirative. Puis, je suis revenue des morts et là, bon sang là, le gout sucré, excentrique de ses gens, je ne le supportais plus. J'ai gardé mon beau sourire, mais je n'en pensais pas moins. Le capitole s'affaiblit, de la pire des manières qu'il soit, de l'intérieur. L'attentat, fut un choc pour tous, se demandant si tout ceci... En faite, je n'ai pas vraiment d'avis sur la question, je préfère jouer les filles qu'on attend, vous savez, celle qui est revenue vivante des jeux. C'était super de tuer, alors cet attentat renforce le capitole. Pff, beaucoup de faux semblants vous ne trouvez pas et franchement, j'en ai plus rien à faire. Je ne suis pas fille à me rebeller, pas encore en tout cas.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Avant ou après ma participation. Les jeux représentaient pour moi la vengeance, la force, la richesse et la récompense. Une fois vainqueur je serais reconnue et ne me poserait plus la question de l'argent. Sauf, que ce n'est pas vraiment cela, ce n'est qu'une boite où l'on enferme douze jeunes pour le pire, là où l'homme montre son véritable visage, là où l'humanité devient n'importe quoi. C'est un moyen de nous tenir enchainer, un moyen bien mal de briller une fois à la lumière. D'être connu et reconnu et surtout terriblement seul. Mais là encore je vais vous épargnez les nuits blanches que je passe depuis ce jour.
RÉCEMMENT, LE CAPITOLE A SUBI UN ATTENTAT LORS DE LA FÊTE DU PRINTEMPS. QU'EN PENSEZ-VOUS ? C'était un moment épique, remplis de peur et d'angoisse mais surtout et c'est là que c'est triste à se l'avouer, l'espoir. L'espoir d'un changement. Je ne parle jamais de ce jour, parce que je n'en vois pas l'occasion, cela ne ferait qu'empirer les spéculations qui courent. Mais j'ai une opinion sur la question. Une coïncidence ? Les coupables, c'est trop gros, vous savez le gouvernement, le Capitole est près à beaucoup pour arriver à ses fins, croyez en mon expérience sur cette question. Je crois que tout ceci est un moyen de taire l’opposition, faire peur, mais pourquoi ? Je ne sais pas, ça secoue notre monde tel que nous le connaissons, et comme toujours je joue les potiches, blondes qui n'y croient pas vraiment, tout sourire. Bon sang, où allons-nous ?
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Une reconnaissance et une victoire sur le capitole. C'est idiot, mais la mort de mon frère me reste accrochée au fond de la gorge, je suis foutrement incapable d'en démordre. Je voulais que mon district soit fière de moi, mes parents, je voulais de la reconnaissance, je voulais que ma mère pleure sur ma mort comme elle l'a fait pour mon frère, je voulais défier Cecil, je peux le faire, je voulais aimer ce côté là de ma personne, la guerrière. Ça représentait la richesse et la sureté d'argent, l’opulence. Je ne manquerai de rien. Prouver, toujours prouver.
QUELS SERAIENT OU A ÉTÉ OU AURAIENT ÉTÉ VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? une rage de vaincre, je crois... ce seul objectif de gagner, malgré les horreurs des jeux, malgré la faim, la soif, les douleurs, les blessures, l'assassinat. J'étais plus âgée, dix-neuf ans, j'étais mature, entrainée à marcher sans faire de bruit, ne pas faire les mêmes conneries que mon frère. Je me suis bien entrainée et mon minois arrangeant à fini de m'aider, j'étais souriante je voulais me confronter aux autres, c'est ce qui m'a sauvé... ce n'est surement pas ma culpabilité.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? une perle. C'est assez idiot, mais bien pratique. Petite discrète, et elle représentait divinement bien mon district, ma vie et mes ambitions. Mon frère, cet idiot avant qu'il ne se fasse tué, m'a donné cette perle, alors, elle a une valeur sentimentale. J'ai beau être en colère contre lui pour un tas de chose, ça... Ce geste-là, n'appartient qu'à nous deux.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPÉCIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Depuis que j'ai... je suis sortie dernière des jeux, je n'ai plus aucun problème d'argent, vivre dans le village est agréable, mes parents ne manquent de rien, je n'ai pas de soucis là dessus. Je suis attachée à mon district, j'aime le calme de bord de mer, j'aime chercher les huitres, j'aime nager, j'aime l'iode qui caresse mon visage, je n'aime pas l'image qu'on nous donne. Je n'aime pas l'image que le capitole à de nous. Mais pour le reste, j'en suis fière, ce numéro 4 je l'ai porté dans l'arène fièrement.

enfance, adolescence. "tu crains". cette voix ne cesse de tourner en boucle, alors que tu regardes cette petite fille dans un miroir. Ton reflet, celui d'une gamine, pas assez riche pour pouvoir s'acheter une nouvelle robe. Ton frère va participer à ses premiers jeux et toi, toi tu l'envies. C'est dégoutant, pervers, tu le sais mais, tu envies l'attention que porte ta mère sur lui. Elle l'a toujours plus aimé que toi. Toi. Tu n'es que le second choix, celui qu'on prend après, une fille, tu es pas assez forte pour tenir les affaires de ton père. Tiens où est-il ? Il doit cuver sa dernière bouteille sur la plage, avec les autres. Et ton frère, qui te jette ce regard que tu connais tant, il joue au fort, tu as dix ans, dans deux ans se sera ton tour et tu pourras voir les encouragements de ta mère. Ce jour-là, c'était une gamine d'à peine douze ans qui entrait aux jeux et un gars que tu ne connaissais pas. Vous reveniez tous les quatre ensemble, en famille. Tu parles. Ton frère, il a été ton admiration, ton soleil, ton bonheur, ta vie toute entière, mais en même temps il dégageait tant de chose que tu ne pouvais pas avouer. La jalousie, la méprise, la colère, l'envie... Tu n'étais pas une sœur gentille et aimante, au contraire tu voulais sa place, tu voulais l'admiration de tous. Il n'était pas comme toi, il était plus humain, ça veut dire quoi ça d'ailleurs ? Vous vous engueuliez souvent, foutant tout en l'air si souvent, mais tu l'aimais. oh oui, tu l'aimais comme une forcenée, tu l'adorais... A douze ans, tu avais l'âge requit, mais ton frère était toujours là, le premier. tu as eu peur, au départ... Tu avais peur des moissons mais finalement, tu avais hâte. C'est sanglant non ? Avoir envie d'y participer, pour en boucher un coin à ta famille. Tu pourrais revenir avec de l'argent, plus besoin de pêcher les huitres, plus besoin de trimer... Tu n'étais pas prise...

Les années s'écoulaient sur le temps et elle grandit... cette fille aux yeux profonds au caractère de cochon. tu as toujours envié la vie de ton frère et franchement, il n'avait rien à envié de plus que toi. Tu étais rayonnante. Quand tu te mettais à sourire, ton visage s'illuminait, rendant la vie moins triste. Tu as fais la rencontre de Cecil Marlowe. Depuis tes dix ans, tu connaissais ce type qui a toujours eu cette tendance à provoquer en toi une multitude de sentiment, des conflits internes insoutenables, des envies de meurtre, des chamailleries, de l'admiration, de la colère et beaucoup d'envie que tu n'arrivais toujours pas à comprendre... Sauf que ce qui devait arriver est arrivé. Une moisson, celle de trop. Normalement à quinze ans il ne faut pas subir cela, tu l'as fais... Il fut appelé, tu l'as vu quelques minutes avant de partir. Salem. Royalement il t'a pris dans ses bras, te serrant à l'étouffer, te priant de ne jamais abandonner les parents, t'avouant son amour pour toi et toi... Tu n'as pas pleuré, tu n'y es pas arrivé, tu l'as laissé glisser entre tes doigts, tu lui a donné la perle, ta première perle trouvée et... Il est parti. Comme tous les gens de ton district tu as regardé les jeux, tu as priés pour qu'il revienne mais au fond, tu ne sais pas... tu ressentais autre chose, il est mort... Devant des milliers de gens, ton frère est mort. Ta mère a hurlé, ton père a pris sa bouteille et est sorti. Tu es restés là, si longtemps sans rien dire, tu as souffert, tu en souffres toujours mais ça personne ne le sait. Tu as mis ton masque et tu t'es promis une seule chose, faire les jeux et les gagner. coute que coute.

la vie d'adulte, tes jeux, ta mort. Avec le temps, ton admiration ta fascination pour les jeux a décuplé. Ils pensaient tout l'inverse, sauf que toi, tu voulais y participer, tu trouvais cela louable. Chaque année, tu attendais avec impatience les jeux, tu scrutais chaque saison, captant les défauts et atouts des gens, tu faisais de l’exercice au fond, tu voulais que ton rêve, morbide, arrive et le plus rapidement possible de préférence. Malgré tes différences d'opinion, tu ne t'es pas éloigné du meilleur ami de Salem, au contraire, tu t'es accroché à lui d'une certaine manière. Tu appréciais te prendre la tête avec lui, tu appréciais les moments passés. Être atypique ne passait pas inaperçu, forcément tu appréciais alors les moments passés avec une personne. Puis, ce jour est arrivé... tu portais une merveilleuse robe grise qui mettait en valeur tes formes. Tu avais dix neuf ans, un corps musclé, une aisance, l'envie, la fabuleuse expérience arrivant. Puis, ton nom fut tiré, et dans un soulagement profond tu approchais de l'estrade. Un regard furtif vers ta mère, cette dernière ne pleurait pas. Tu te pinçais les lèvres, la déception. Un regard vers Cecil et tu sentais ton cœur chavirer. La dernière fois que tu allais le voir ? Non, tu allais gagner. Ta mère n'a pas pleuré, pire elle t'a serré dans tes bras te demandant de l'embrasser. qui ? Ton frère ! Tu voulais lui prouver qu'elle avait tord, tu n'allais pas mourir. Tu n'allais pas mourir. C'était l'excitation, l'envie, la joie. Étrange de ressentir tout cela ? Tu le sais, mais tu allais enfin faire ce pourquoi tu admirais. Ce n'était pas vraiment comme ton imaginaire l'avait décidé. c'était violent, c'était douloureux. Il faisait terriblement chaud, trop chaud. Tu as joués les filles intelligentes, en te nouant avec les bonnes personnes, tu t'es méfiés de tout le monde. Tu as gagné... Mais tu as tué. Avec violence, sans rien ressentir, en fait, tu n'as rien montré aux autres. Tu devais tuer pour avancer, être un monstre pour sauver ta peau. Tu entends encore le craquement des os, le couteau entrant dans la chair, tu avais soif, tu n'en pouvais plus, tu aurais préférés une forêt dense et menaçante que le désert à perte de vue, tu as gagné. tu as gagné... Mais quoi ? Le droit de revenir, de voir les familles des gens que tu as tué. Ta mère ne t'a même pas félicité. Tu avais ce sourire radieux sur le visage, une fierté, mais tu n'as pas eu ce que tu attendais. Les jeux t'ont changés. L'amour, l'admiration que tu avais pour cela, n'est plus là, mais tu continues de sourire. Et tu le détestes lui.

Aujourd'hui... Tu l'as giflé, mais il le méritait. il a souhaité ta mort, il ne pouvait pas te faire plus mal qu'en disant une chose pareille. Tu le détestes pour ce qu'il a dit, mais pourtant, ça te blesse plus que de raison. Tu ne devrais pas t'en faire, maintenant tu es riche. Ton père est mort avec la boisson, cela fait presque huit ans que ta vie à changer, mais... Mais ça revient au même tu es seule, souriante et parfaite en toute circonstance. Mais au fond, tu brules et tu souffres, tu essayes de le montrer aux autres, enfin à lui, subtilement d'ailleurs, un geste, des prises de tête, mais rien y fait, tu gardes ce maudit masque sur le visage, les sourires, la joie de faire partie de ce monde, alors que tout s'écroule. Tu ne sais plus où te positionner, où te situer dans un monde qui prend l'eau. Le Capitole, la rébellion, tu ne sais plus et tu ne cherches plus, en faite, tu es morte dans cette arène. Et le pire, c'est que tu ne l'as même pas retrouvé, ton frère...