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 I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]

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Gaby L. Tonkins
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ϟ 1ERE MOISSON : 26/02/2012
ϟ MESSAGE : 361
ϟ AVATAR : Tom Hiddleston.
ϟ DISTRICT : Originaire du district 7.
ϟ AGE : 31 ans.
ϟ METIER : Vainqueur, il n'a plus besoin de travailler. Il exerce son "talent" comme on le lui demande.
ϟ LIFESTYLE : Il n'est pas à plaindre, au contraire.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : PROTECTOR
Gaby L. Tonkins
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MessageSujet: I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]    I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]  Icon_minitimeSam 21 Juil - 21:48

"Vous savez ce que c'est, de vivre l'enfer? D'être enfermé contre votre gré, alors que vous être parfaitement innocent? De savoir que des membres de votre famille sont en danger? D'imaginer que l'amour de votre vie peut vous être retiré en un claquement de doigts? De ne pas être nourri pendant plusieurs jours, de ne pas pouvoir boire, et, pire encore, de ne pas pouvoir dormir? Vous feriez moins les malins avec vos perruques à la con et vos habits extravagants si vous étiez comme nous, dans le collimateur de ce gouvernement qui nous prend pour des merdes. Je crois que vous ressembleriez à ce que je ressemble si vous aviez vécu ce que je viens de vivre. "

Elle avait cru perdre son sang-froid, en observant une Capitoline rigoler avec l'une de ses amies, devant la mine absolument morbide de Gabrielle. Il était vrai qu'elle ressemblait à une sorte de fantôme, à l'ombre d'elle-même. « C'est pas permis d'être aussi négligée... Regarde son visage! D'où crois-tu qu'elle vient? Du 12? Du 11? » Gaby s'était mordue la lèvre, ignorant ces remarques, atrocement peu discrètes. Elle avait beau ne pas être violente, elle aurait très bien pu perdre le contrôle de ses gestes, et flanquer un coup de poing en pleine figure de cette idiote, comme l'avait fait Erin, lors de la cérémonie qui avait si mal tourné. Et cette tirade qu'elle venait de répéter dans sa tête, elle avait eu envie de lui cracher au visage. Mais elle s'était contentée d'attendre patiemment le train, les yeux perdus dans le vague, priant pour ne pas sortir de ses gongs.

Oui, elle était pâle, oui, ses yeux étaient entourés de cernes, oui, elle semblait sur le point de s'écrouler d'une minute à l'autre, et oui, on avait la continuelle impression qu'elle allait se mettre à pleurer. Mais et alors? Comment auriez-vous espéré la retrouver? Elle était effrayée, choquée par sa captivité. A bout de forces, elle n'avait qu'une envie: retrouver son district, retrouver ses petits frères, retrouver son Ephram. Et cette dernière condition lui tenait particulièrement à coeur. Elle avait besoin de revoir son visage, de savoir qu'il était sain et sauf. Mais, plus que tout, elle avait besoin qu'il la prenne dans ses bras, qu'il lui dise que son calvaire était terminé. Elle savait qu'il guérirait ses plaies, qu'il ferait disparaître sa peine. Tout paraissait toujours plus beau aux côtés d'Ephram.

Le train était enfin arrivé, et elle s'était directement engouffré dedans, impatiente de rentrer chez elle. Elle avait choisi un petit compartiment, et avait fait savoir qu'elle voulait être seule. Elle ne supportait pas la compagnie des autres personnes qui avaient vécu la même chose qu'elle. La tête contre la vitre, elle voyait défiler les paysages, sans vraiment les regarder. Elle était submergée par ses pensées. Cependant, elle faisait attention à chaque arrêt, comptant les districts qui la séparaient d'Ephram.

Elle serrait entre ses doigts la photographie que cette ordure d'interrogateur lui avait donné. Elle se rappelait encore des mots qu'il lui avait dit. "Cette photographie a été prise il y a dix minutes. L'un de mes hommes est posté dans cet arbre." A tout moment, il pouvait donner l'ordre qu'on exécute ses petits-frères, ainsi qu'Ephram. Ils lui avaient mis le couteau sous la gorge, l'avaient menacé, histoire de lui tirer les vers du nez! Mais elle n'avait rien eu à dire! Elle aurait presque balancé un innocent pour qu'on lui donne la certitude qu'on les laisserait tranquilles. Vous vous rendez compte? Être capable de ça, pour les garder en vie! Gaby avait honte, mais elle n'avait pas eu à le faire, ce qui était bon signe. Et puis, au moins, elle était certaine qu'ils allaient bien.

A mesure qu'elle approchait de son district, elle devenait de plus en plus fragile, de plus en plus impatiente. Elle sentait son ventre se nouer, son coeur battait de plus en plus fort. Lorsque le train s'arrêta, et qu'elle reconnu la gare de son district, là où on chargeait des compartiments entiers de fruits qui allaient directement au Capitole, elle sentit des larmes monter dans ses yeux, et elles ne purent s'empêcher de couler sur ses joues. Elle se leva précipitamment, prenant son sac sur son épaule, et se hâta de sortir du train. Il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître la bouille d'Ephram, qui l'attendait sur le quai. Perdant tout sens des convenances, elle se mit à courir vers lui, et lui sauta dans les bras, fermant les yeux au contact de son corps. Voilà qu'elle le retrouvait! Son odeur, sa chaleur, tout ce qui lui avait tant manqué. Cette étreinte sembla durer une éternité. Elle aurait aimé que ça dure aussi longtemps, d'ailleurs. « Ephram... » souffla t-elle, n'ayant aucune envie de le lâcher. Elle tremblait. Elle était toujours aussi pâle, et il allait bientôt remarqué qu'elle avait dû perdre plusieurs kilos. Mais pas question qu'il s'inquiète pour elle! C'était à Gaby de s'inquiéter pour lui! Par sa faute, il avait frôlé la mort. « T-tu vas bien! Je serai morte s'il t'étais arrivé quelque chose. » continua t-elle, rassurée de le voir en chair et en os. Ils rompirent enfin leur étreinte. « J-je suis désolée. » ajouta t-elle, ne pouvant s'empêcher de fondre en larmes à nouveau. Elle lui tendit la petite photo qu'elle tenait précieusement entre ses doigts, comme pour lui expliquer pourquoi elle s'excusait.

Il aurait pu mourir à cause d'elle! Allait-il lui en vouloir? Selon Gaby, il aurait dû. Mais elle était tellement heureuse de le retrouver, et à la fois si triste d'avoir été un danger pour lui, qu'elle avait beaucoup de mal à réfléchir. Tout allait mieux lorsqu'il était là. C'était bien vrai.
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MessageSujet: Re: I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]    I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]  Icon_minitimeMar 31 Juil - 11:34
C’était le grand jour. Non, il ne se passait rien d’extraordinaire en soi, mais pour moi c’était une des choses les plus importantes ; Gaby rentrait du Capitole. Je m’étais levé tôt ; m’étais préparé, avais fait les cent pas, impatient. La journée ne passait pas assez vite à mon goût. Je décidai donc de sortir pour me changer les idées, ayant réussi à négocier ma journée avec un collègue qui avait volontiers pris ma place – il s’agissait surtout d’un petit vieux qui ne faisait plus que ça de ses journées, paix à son âme. Alors même si ça n’était pas tout rose, j’avais sauté sur l’occasion. Rien n’aurait pu m’empêcher de la retrouver, dans tous les cas.

Finalement, tournant totalement en rond, je décidai de me rendre à la gare dès maintenant et d’attendre sur place. Au moins, j’étais sûr de ne pas la louper. Et m’impatienter ici ou là-bas n’allait pas changer grand-chose. Je pris donc mon temps sur le chemin de la gare, certain que j’allais poireauter un bon moment. Je n’y coupai pas. Je m’assis d’abord sur un siège libre ; petit, miteux, après-tout nous étions dans le Onze. Et puis je recommençai à faire les cent pas, à défaut d’une autre occupation. Et je m’imaginai les pires choses ; l’état dans lequel Gaby allait revenir, ce qu’on lui avait fait là-bas, si elle allait me reconnaître. Je crois que c’était ça le plus terrible, qu’on lui ait lobotomisé le cerveau et que je la perde dans ces conditions. Je secouai la tête pour éloigner ces affreuses pensées et je me rassis un moment.

Lorsque la gare annonça l’arrivée du train, je bondis sur mes pieds, me précipitai sur le quai et attendis, encore. Moins cette fois, mais mon impatience multipliait tout, à ce niveau-là. Mes yeux bougeaient frénétiquement en direction des rails pour apercevoir l’engin, qui se montra peu après. Son ralentissement sur la fin était trop lent à mon goût, et je ne pouvais m’empêcher de soupirer inconsciemment toutes les vingt secondes. Finalement, les portes s’ouvrirent et j’espérai être tombé sur la bonne. Je n’eus pas à attendre longtemps cette fois pour voir si c’était le cas, car je vis la bouille de Gaby sortir et se précipiter vers moi ; j’eus le temps de ne rien dire.

« Ephram... »

Je la serrai tant que je pus tellement j’avais peur de la perdre à nouveau. Ou du moins de manquer de la perdre. Je sentis qu’elle avait minci… les auraient-ils privé de nourriture ? Je n’avais pas eu le temps de la regarder réellement encore, mais j’avais peur d’admirer les dégâts, s’il y en avait. Elle tremblait, et j’avais du mal à ne pas en faire autant.

« T-tu vas bien ! Je serai morte s'il t'était arrivé quelque chose. »

Je restai stupéfait avant qu’elle ne se détache de moi. Et moi, que devais-je dire ? C’était moi qui étais resté ici, à attendre de savoir si elle était en vie ou non, à me ronger les sangs.

« J-je suis désolée. »

Je fronçai les sourcils ; elle me tendit un papier qui s’avéra être une photo, avant de fondre en larmes. Le cliché me représentait. Je mis quelques secondes avant de comprendre le lien entre ses excuses et l’objet. Je fis des yeux ronds et secouai la tête pour la rassurer. J’entourai à nouveau mes bras autour d’elle pour la calmer, et me calmer en même temps. Le Capitole était tout bonnement le mal incarné. Je passai une main dans ses cheveux qui m’avaient tant manqué pour apaiser ses pleurs.

« Ne t’excuse pas, tu n’y es pour rien. Je vais bien, ne t’en fais pas, je vais bien… »

J’attendis là, quelques minutes, que ses larmes cessent. Finalement, je reculai pour la regarder. Je retins une grimace… elle était pâle et avait les joues creusées. Je tendis ma main pour remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Rien que ce genre de geste m’avait énormément manqué. J’aimais m’occuper d’elle, j’aimais sa présence… Je lui pris la main et affichai un sourire désolé.

« Tu as une mine affreuse. Viens, rentrons… »
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MessageSujet: Re: I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]    I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]  Icon_minitimeLun 6 Aoû - 16:06

La peur de le retrouver mal en point s'était évaporée. Ephram allait bien, il était en pleine santé. Le tenir dans ses bras, ainsi, c'était quelque chose d'absolument merveilleux. Surtout après avoir été privée de lui aussi longtemps, et avoir vécu dans la peur de le perdre. Quelle torture cela avait été, d'être enfermée là-bas, en pensant qu'il lui était arrivé malheur par sa faute. Elle ne supportait pas d'être éloignée de lui, et surtout de le savoir en danger. Submergée par les émotions, elle le serait encore très longtemps. Elle avait beau avoir retrouvé Ephram, et elle savait bien qu'elle retrouverait bientôt ses frères, elle ne pouvait pas se retirer de la tête le fait que quatre personnes étaient à ce jour toujours emprisonnées. Kenneth, ce garçon qu'elle connaissait depuis toujours, Nale, ce garçon qu'elle avait rencontré il y a peu alors qu'elle dansait et qu'il jouait de la harpe, Bonnie, cette fille odieuse, mais qui n'en restait pas moins sympathique parfois, et Suzanna, qu'elle ne connaissait que de nom, vis à vis de sa soeur. Elle était persuadée que ces deux premiers étaient innocents, et les savoir prisonniers la tuait.

Mais que pouvait-elle y faire, à part se morfondre à ce propos? Elle n'en savait rien. Ce qui était certain, c'était qu'elle devait pour le moment s'occuper d'elle-même. Amaigrie, anormalement pâle, et surtout bouleversée, il fallait qu'elle aille mieux. Mais pour un rétablissement, le district 11 n'était pas la destination rêvée. Elle allait toujours manquer de soins, de nourriture, et elle allait devoir reprendre le travail malgré son état. Serrant Ephram comme si sa vie en dépendait, s'accrochant à son meilleur ami comme à une bouée l'empêchant de sombrer, elle tâcha de ne pas penser à ça. S'il allait bien, alors tout allait bien. Sentant qu'il lui rendait son étreinte, elle fut rassurée, et devint instantanément sure qu'ici, elle était en sécurité, à ses côtés. Lorsqu'elle lui eut tendu la petite photo, souvenir de sa captivité horrible, il fit les yeux ronds, et la prit dans ses bras, à nouveau. Elle sentit ses mains se glisser dans ses cheveux, et à ce contact, elle parvint quelque peu à se calmer. Bientôt, elle cesserait de pleurer, grâce à lui. « Ne t’excuse pas, tu n’y es pour rien. Je vais bien, ne t’en fais pas, je vais bien… » murmura t-il. Ces mots mirent un certain temps avant de monter à son cerveau, et finalement, cette étreinte et ces phrases cherchant à l'appaiser parvinrent à faire cesser ses pleurs. Ça, ainsi que le souvenir de tous ces bons moments qu'elle avait passé avec lui. Ces soirées dans les champs, à danser, à rire, à chanter. Elle se souvenait aussi des mauvais moment qu'il l'avait aidé à surmonter. C'était grâce à lui que son père n'était presque plus violent envers elle, grâce à lui qu'elle avait surmonté la mort de Louis, son frère. En fin de compte, c'était grâce à lui si elle était encore vivante et heureuse, à ce jour.

Il était son rayon de soleil, éclairant ses jours d'orages. Comme ce jour-ci. Il la relâcha au bout de quelques minutes, en sentant qu'elle s'était calmée. Il la regarda un moment, puis avec une moue et un sourire désolés, il saisit sa main et ils commencèrent à marcher. « Tu as une mine affreuse. Viens, rentrons… » dit-il en même temps. Elle en était bien consciente. Elle se laissa emporter sans émettre la moindre résistance. « Merci d'être là. » lui souffla t-elle, en ne lâchant pas sa main. Ce contact lui était bénéfique, et plus proche de lui elle était, mieux elle se sentait. C'était ambigu, comme relation, et bien qu'ils étaient officiellement amis, Gabrielle savait bien qu'elle nourrissait depuis un sacré bout de temps des sentiments bien plus forts que de l'amitié envers lui. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » avoua t-elle. La pure et simple vérité. Ephram était une sorte d'ange gardien pour elle.
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MessageSujet: Re: I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]    I'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven ⊱ EPHRAM. [SAISON 1]  Icon_minitimeMar 11 Sep - 14:58
Elle accepta ma main sans rien dire et se mit en route à mes côtés. « Merci d'être là. » Je souris. Il était tout à fait normal que je fusse là. Il fallait que je m’occupe d’elle, que je m’assure constamment que tout allait bien pour elle. Dans la mesure où l’on pouvait dire que dans le Onze, ça allait bien. Le contact de sa paume contre la mienne était plaisant. Ça aussi, ça m’avait manqué. Je la pressai pour lui montrer que j’étais bien là, pour elle. Elle m’était bien trop précieuse pour que je la laisse se débrouiller seule, surtout un jour pareil. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » Elle n’imaginait pas à quel point la réciproque était exacte. Je souris. Elle était celle qui me mettait de bonne humeur, celle qui était là lorsque j’avais un coup de mou, un coup de blues, celle avec qui je passais le plus clair de mon temps, celle qui savait me déchiffrer mieux que personne, celle vers qui je me tournais automatiquement quand j’avais un souci ou que je voulais sortir, m’amuser, me détendre un peu. Je me rappelais toutes ces heures que nous avions passé ensemble où elle tentait de m’apprendre à danser. Chose impossible bien entendu, j’avais deux pieds gauches. Mais c’était une excuse déguisée pour que l’on se voie. Si je m’obligeais encore à douter de mes sentiments, c’était présentement chose inutile.

Pour toute réponse, je m’arrêtai et lui donnai un baiser sur le front. Pas très glamour ni très personnel mais ç’avait été un réflexe. Et c’était mieux que rien. Je n’allais pas l’assaillir alors qu’elle n’était clairement pas bien. Du moins, pas en bon état… Nous nous remîmes en route et sortîmes de la gare. Je voulais l’embarquer chez moi ou dans un coin tranquille où nous avions l’habitude d’aller. Mais après réflexion, elle voulait très certainement aller voir ses frères. Nous prîmes donc la direction de sa maison. Le soleil était lourd et l’air se faisait rare en cette journée ; pas le meilleur moyen pour que Gaby aille bien. J’accélérai donc le pas pour qu’elle puisse rester à l’ombre et un peu plus au frais. En arrivant, je la laissai donc gambader dans la maison pour serrer ses frères dans ses bras ; c’était samedi, il n’y avait pas école. « Va. » lui dis-je simplement. Elle en avait besoin. Je lui souris pour la rassurer, après quoi j’allai lui servir un verre d’eau. J’étais tellement venu chez elle que les placards m’étaient très familiers, même s’ils ne renfermaient pas grand-chose comme le reste de la population du district.

Je posai mes affaires et sorti de ma sacoche un petit fruit que j’avais pris de chez moi, dans la minuscule réserve que nous avions des rares fruits qu’il nous était possible d’acheter. Je le posai à côté du verre d’eau et attendit que Gaby revienne, c’était un peu une surprise. La nourriture était tellement dure à se procurer que chaque chose sortant un peu de nos ordinaires repas peu consistants était un bonheur. Je m’assis sur une chaise en l’écoutant exprimer sa joie de retrouver ses petits frères. Elle était très proche d’eux et ça me faisait presque rêver à chaque fois. Rêver, parce que je n’étais pas proche de mes propres frères et sœurs. Presque, parce qu’elle était obligée de veiller sur eux bien mieux que son père, et je n’enviais pas sa situation. Je l’avais même beaucoup aidée sur le sujet. Mais ma préoccupation la plus urgente était de la remettre sur pied. M’assurer qu’elle reprenne le poids qu’elle avait perdu, que ses joues ne fussent plus creusées. Et si je commençai ma mission en lui donnant le sourire devant ce fruit auquel elle ne s’attendait sûrement pas, j’allais être le plus heureux.


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