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 EPISODE DEUX : l'interrogatoire de Kenneth Dash

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ϟ 1ERE MOISSON : 11/01/2012
ϟ MESSAGE : 407
ϟ AVATAR : Capitole
ϟ MULTICOMPTE : Aucun
ϟ DISTRICT : Capitole
ϟ AGE : Immortel
ϟ METIER : Président du Capitole
ϟ LIFESTYLE : Luxueuse
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : contre
ϟ COMPÉTENCES : LEADER
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MessageSujet: EPISODE DEUX : l'interrogatoire de Kenneth Dash   EPISODE DEUX : l'interrogatoire de Kenneth Dash Icon_minitimeDim 3 Juin - 19:07

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I've questions for you


POST INTRODUCTIF
Le jour pointait à peine lorsque le Général Isobel F. Flicorn reçut dans son bureau une visite qui n'avait rien d'anodine. L'odeur capiteuse de la rose que portait le Président à sa boutonnière embaumait encore l'air du lumineux bureau, lorsqu'elle convoqua le chef de police secrète du Capitole. Karlisle Perdrigan n'était pas réputé pour sa douceur et sa compassion : on disait de lui qu'il avait été recruté par le Président Snow en personne afin de gérer les interrogatoires des prisonniers politiques. On disait que peu sortaient vivant ou sur leurs deux pieds de ses geôles. Bien sûr, les Capitolins et le reste du pays ignoraient tout de la présence de prisonniers au sein du bâtiment. Le Capitole n'était-il pas bienveillant ? Et le Président Snow, le père bienveillant veillant sur ses enfants, les Districts ?

Installé confortablement dans le fauteuil mis à disposition pour les visiteurs, l'homme la toisait calmement. Son visage ne laissait rien transparaître de ses émotions, ses yeux gris aciers auraient fait parler n'importe qui. Tout comme ses méthodes d'interrogatoires peu respectueuses des droits de chacun. "Ils ont été privés de nourriture et rationnés en eau ... Cela fait quatre jours qu'ils sont ici. Ils n'ont pas vu la lumière du jour depuis l'attentat. Ils sont mûrs pour le début des interrogatoires. L'isolement et l'absence de nouvelles de leurs amis jouent en notre faveur, ils n'ont pas eu le temps de se concerter, ils ne se doutaient pas qu'ils seraient pris. Je débusquerai les traitres." Un petit sourire sadique apparut aux coins de ses lèvres. "Vous pouvez compter sur moi. Le Président aura un coupable. Après quelques heures avec moi, il avouera en chantant si je le lui demandais." Le Général Flicorn hocha la tête et lui indiqua d'un signe de tête qu'il pouvait y aller. "Je n'en doute pas, Commandant. Ne les abîmez pas trop... Le Président souhaite démasquer le traitre lui-même devant les caméras." De nouveau seule la jeune femme s'autorisa à laisser tomber son masque quelques secondes. Seigneur. Qu'arriverait-il aux prisonniers...


CE QU'IL FAUT SAVOIR
CE QUI S'EST PASSÉ POUR VOUS: A la suite de l'attentat, vous avez été conduits sous bonne escorte à bord d'un hovercraft au sein du saint des saints, le Quartier Général des Pacificateurs. On vous a séparés les uns des autres et placés en isolement. Vous n'avez que peu dormi, vos geôliers s'arrangeant pour vous tirer de votre sommeil quelques secondes après vous avoir vu vous endormir. Vous êtes restés dans le noir durant des jours, quatre pour être exact, mais vous avez perdu vos repères. On ne vous a pas nourri et vous n'avez bu que très peu. Certains d'entre vous auront été "visités" par des Pacificateurs avides de vengeances. Certaines filles ont été un peu "secouées" (les pacificateurs venant à plusieurs et s'amusant à les chahuter dans le noir), quant aux hommes certains ont reçu des coups. Bref, vous êtes tous l'air mal en point. Ceux qui ont été blessés n'ont pas été soignés plus que nécessaire.

L'INTERROGATOIRE : Vous êtes déboussolés, vous n'avez pas de notion précise du temps écoulé, vous savez simplement que la faim que vous ressentez dure depuis plusieurs jours tout comme la soif. Des pacificateurs allument votre cellule, vous éblouissant ainsi, vous êtes traîné hors de votre "cage" et emmené au travers d'une succession de couloirs jusqu'à une pièce d'une blancheur éclatante. On vous assied sur une chaise munie d'attaches, vous êtes menotté à la table et vos pieds au sol. Prisonnier à nouveau. On vous installe face à une machine très sophistiquée, un petit laser prend l'empreinte de votre œil. Ainsi, ils sauront si vous dites la vérité où non. Un petit capteur est placé à votre doigt. Vous êtes attaché à un détecteur de mensonges. On vous laisse seul dans la pièce, des caméras filment le moindre de vos gestes. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre...

DÉROULEMENT : Chaque inscrit ayant participé à l'intrigue au Capitole, devra répondre au sujet qui lui correspond, dans la catégorie "QG des Pacificateurs". Postez donc un premier poste décrivant la captivité de votre personnage, jusqu'au moment où la porte s'ouvre sur un homme habillé de blanc, au visage dur et froid. Ensuite, le compte du Capitol postera votre interrogatoire. Dans un second poste, répondez à ces questions. Le Capitole répond alors. Et votre tour est normalement fini. Il vous faudra attendre que tous les autres inscrits aient répondu à leur propre sujet avant de connaître le sort qui vous est réservé. Nous savons que vous êtes tous occupés mais essayez d'être le plus rapide possible dans vos réponses.


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MessageSujet: Re: EPISODE DEUX : l'interrogatoire de Kenneth Dash   EPISODE DEUX : l'interrogatoire de Kenneth Dash Icon_minitimeMar 26 Juin - 13:36


Son premier réflex, en étant jeté comme un tas d’ordure dans cette petite geôle, avait été de déchirer une manche de sa chemise – à l’origine blanche, plissée de manière « artistique » et selon la mode du Capitole, mais désormais devenue brune et rouge, couverte de sang, de sueur et de poussière enfumée – afin de couvrir la profonde blessure qu’il avait à la main. Rétrospectivement, cela avait été une bonne idée, malgré les efforts que ça lui avait demandés et l’état d’épuisement dans lequel cet exercice l’avait laissé, car, très vite, Kenneth réalisa qu’on ne lui apporterait pas à manger, qu’on ne le soignerait pas et il prit alors conscience qu’il n’aurait pas eu la force de faire cela plus tard. Car très vite après avoir été réveillé de l’état de sommeil artificiel où o l’avait plongé et mis ensuite en cellule, sa santé n’avait cessé de se détériorer. La faim s’était très vite fait sentir, ainsi que la fatigue, accablante, douloureuse. A chaque fois qu’il entendait du bruit dans le couloir, Kenneth voulait rester debout, regarder, apprendre quelque chose sur son sort et ce qu’il était advenu d’Erin, de Gaby, mais surtout de Prue … mais il ne parvenait pas à garder les yeux suffisamment longtemps ouverts, ressombrant toujours dans un simili-sommeil peuplé de cauchemars sanglants, où la solitude régnait.

Quelque part, cela semblait juste plus simple pour Kenneth de se laisser tomber dans l’oubli, s’endormant de fatigue et de désespoir. Peu importe ce que son imagination pouvait imaginer comme horreur, cela était toujours moins pire que la situation actuelle : misérable enfermé dans une cellule où il était, pour ainsi dire, laissé pour mort, séparé de sa sœur, abandonnant sa famille à son sort, sans doute funeste – puisqu’ils seraient rattachés à lui, le soi-disant traitre – et ne pouvant plus jamais revoir Emma. Ou s’excuser auprès d’Hermione pour l’infidélité qu’il lui avait faite. Alors, oui, tout valait mieux que de faire face à cette réalité bien trop douloureuse. Alors, gorgé de désespoir – le sien, mais aussi celui qu’il imaginait aisément chez ses camarades dont il n’avait aucune nouvelle –, comme une éponge absorbe toute l’eau qu’elle touche, le jeune homme se détachait du monde à intervalle régulier, espérant vaguement qu’une fois, il partirait si bien dans son imagination endormie qu’il n’en reviendrait jamais. A ce stade-ci, la mort semblait être l’ultime récompense.

Néanmoins, Kenneth n’avait pas toujours été endormi durant son enfermement : il y avait des moments, plus douloureux qu’aucun autre, où il était pris d’une abominable lucidité. Quand des gardes venaient pour le frapper, par exemple, ou, plus fréquemment, pour s’amuser à appuyer sur son bras toujours constellé d’une myriade d’éclats de bois profondément enfoncés dans sa peau pour en voir le pus s’échapper. La douleur qu’il ressentait alors qu’on touchait à cette partie de son corps infectée et si sensible qu’à chaque seconde qu’il passait, il avait l’impression de perdre l’usage de ce membre devenu inerte ne faisait venir qu’une seule idée à son esprit : qu’est-ce que ces déjantés, ces hommes sans compassion et empli de cruauté là où la bonté aurait dû se trouver dans leurs cœurs pouvaient bien aire pour s’amuser avec les filles ? Quelles tourmentes faisaient-ils endurer à Gaby, Erin ou … Prue pour leur amusement personnel ? Dans ces moments, où le jeune Dash avait l’esprit préoccupé et tourné tout entier vers ses comparses du district onze, il désirait vivre, s’échapper et voler à leur secours. Au début de sa captivité, quand mesurer le temps était encore plus ou moins possible, au moment où on était venu le chahuter pour la première fois et qu’il avait réalisé ce que cela représentait pour les autres, il était devenu fou, essayant de s’échapper, frappant ses geôliers, se débattant comme un beau-diable, y mettant toute la force qu’il pouvait. Mais cela n’avait abouti à rien : il s’était ridiculisé, déjà affaibli, en faisant glisser ses mains sur leurs vêtements au lieu de les empoigner sauvagement, il s’était inutilement épuisé en essayant de passer entre leurs jambes vers la porte, la liberté ! Après cet évènement, la léthargie avait enveloppé Kenneth et chaque mouvement avait été économisé.

Il se détestait ! Quel idiot, qu’aurait-il pu faire ! Sortir de sa cellule – en imaginant qu’il y ait un monde parallèle où il ait eu ne serait-ce qu’une chance ténue d’y parvenir – et après quoi ? Qu’aurait-il fait contre les gardes qui devaient sûrement circulés dans l’endroit où ils se trouvaient ? Non, c’était avant qu’il aurait dû les sauver, avant tout cela qu’il aurait dû les attraper et les faire courir le plus loin possible. Pourquoi avait-il accepté d’aller au Capitole ? Pourquoi laisser Prue venir également ? Chaque moment conscient ressassait ces questions pleines de culpabilité, au point que Kenneth vint à se détester, se mépriser comme jamais. Inutile. C’est ce qu’il était. Dans ces moments de désespoir, il murmurait souvent le prénom de Prue, comme une lituanie, implorant son pardon pour n’avoir pas su veiller sur elle. Sans espoir, sans savoir de sa condition, sans mesure du temps, Kenneth parvenait à se convaincre que son aînée était déjà morte et qu’il la rejoindrait bientôt – si elle voulait bien de lui.


    KENNETH – « Prudence ... pardon ... je suis si désolé. »

Mais ce qui permettait, étrangement, le plus à Kenneth de garder pied avec la réalité et de ne pas embrasser la folie, c'était les rares moments où on lui apportait un tout petit peu d'eau. Alors, Kenneth ressentait parfaitement le besoin viscéral, animal de vivre tandis qu'il gaspillait toute son énergie à attraper avec une vivacité goulue et presque sauvage la bouteille en plastique – surtout pas de verre, il aurait pu se suicider – qu’on lui jetait afin de se raccrocher, encore quelques heures misérables à sa vie d’emprisonnés. Allaient-ils le laisser mourir, pourrir dans cette cave dont la noirceur ténébreuse reflétait comme jamais l’état d’esprit de son occupant ? Ou bien est-ce que le Capitole qui le gardait prisonnier avait d’autres projets pour lui ? Après avoir bu, ces questions tournaient sans cesse dans sa tête, tandis qu’il se léchait frénétiquement ses lèvres asséchées pour tenter d’éloigner la douleur qui s’accumulait dans leur chair craquelée.

۞
Et cela dura, dura, dura … pendant ce qui sembla être une éternité à Kenneth. Cependant, quand des gardes vinrent, sérieux, professionnels, si on pouvait dire cela ainsi, dans sa cellule, le jeune Dash su qu’il allait sortir d’ici. Quelque chose dans l’attitude de ses geôliers lui permettait d’en être sûr. Et il doutait franchement que cela serait pour le ramener, escortés comme un vainqueur, au district onze, au près de sa famille, saine et sauve. Non, assurément, ce qui l’attendait en dehors des murs froids et humides de cette cellule était pire que ce qu’il avait connu dedans. Après tout … il était considéré comme un traître à la nation. On ne le laisserait donc jamais mourir en paix, sans avoir pris la peine d’essayer de retirer de lui des informations dont il ne savait rien. L'un des gardes de l'escrote de pencha vers lui et le secoua légèrement, probablement déconcerté – mais qui sait ? Peut-être était-il étonné – de l'immobilité indifférente du prisonnier.


    SOLDIER 1 – « Debout, gamin. On t'emmène faire une balade. »

En guise de réponse, l’épave humaine ne fit que déglutir et grogner faiblement, tournant lentement son visage vers le sol. Il n’avait pas la force de se relever de la position fœtale qu’il avait prise sur le sol, enroulé sur lui-même. Il faudrait qu’ils l’aident, s’ils voulaient absolument qu’il vienne avec eux. Un deuxième gaillard, d’une constitution forte, sembla le comprendre et s’avança à enjambées assurées, attrapant ensuite sans ménagement le bras purulent de Kenneth, lui arrachant par la même un gémissement plaintif. Il était … pitoyable, pensa le jeune homme avec indifférence. Après tout, maintenant qu’il était là, qu’est-ce que ça pouvait bien faire à quoi il ressemblait ? On lui avait retiré tous les droits basiques ancestraux qu’il y a bien longtemps, les gens du monde d’avant s’étaient battus pour avoir. C’était donc normal qu’il en soit réduit à ressembler à une bête, désormais, puisqu’on le traitait comme telle.
    SOLDIER 2 – « Vas-y, Ed', attrape son autre bras, on va le traîner jusque là-bas, c'tout. »

    SOLDIER 1 – « Okay. Je parie qu'il se demande depuis combien de temps il est là ... ça a un petit côté tragique. »

    SOLDIER 2 – « Plutôt comique, ouais ! C'est plus qu'une poupée de chiffon ... Je me demande bien ce qu'ils vont pouvoir en tirer. Une poupée, ça sait pas parler. »

Ils parlaient de lui comme s’il n’était pas là. Mais ça arrangeait bien Kenneth, qui appréciait, en quelque sorte, de se faire porte jusque peu importe où il devait être emmené. Il aurait été bien incapable de marcher alors cet arrangement, quelque part moins douloureux, lui convenait parfaitement. Il soupira de bonheur en sortant de la sale qui l’avait retenu prisonnier pendant si longtemps pour entrer dans les couloir à la lumière tamisée où le pas cadencé des deux officiers faisaient parvenir sur ses joues en feu – sûrement à cause de la fièvre occasionnée par son infection – une légère brise plus que bienvenue. Cependant, il y avait un point sur lequel ces deux soldats se trompaient : il avait une idée approximative du temps qu’il avait passé dans cette petite pièce de l’horreur, à délirer entre désir de mort et besoin de vivre. Après tout, vu ses origines, Kenneth avait une plutôt bonne connaissance de l’expérience de la faim et il savait à peu près combien de temps quelqu’un pouvait tenir sans manger avant de périr. Alors considérant le fait qu’il était toujours en vie et son état d’épuisement, accru par le fait qu’il avait auparavant assisté à un attentat où il avait été fortement blessé … il pouvait en déduire que ça faisait entre trois et six jours qu’il était là.

Ce qui, au final, n’était pas si long … même si ça lui avait semblé être au moins cent fois cet espace de temps.


۞
L’allure finit par ralentir doucement, jusqu’à ce que, finalement, son « escorte » ne s’arrête devant une porte toute blanche, très simple, avec une petite poignée en forme de bouton pour l’ouvrir. L’un des gardes fit une série impressionnante de vérification – empreintes digitales, rétiniennes, vocales et il entra aussi un code – avant que la porte ne s’ouvre enfin sur une petite pièce d’une blancheur si pure et si totale qu’elle aveugla Kenneth bien plus sûrement que ne l’avait fait sa redécouverte de la lumière artificielle des hommes. On le poussa, presque gentiment à l’intérieur et on le fit s’asseoir sur une chaise spartiate. – tout aussi blanche que le reste de la pièce – pour la première fois en des jours. Un petit bonheur gonfla le cœur de Kenneth quand il posa ses fesses sur le métal froid de l’objet. C’était comme si on lui rendait un peu de son humanité en le faisant s’asseoir là.

Mais ce sentiment s’évanouit presque aussi vite qu’il était apparu, quand les gardes qui l’avaient amené jusqu’ici firent leur devoir d’attacher tous ses membres, le privant ainsi de toute liberté de mouvement. Ses poignets furent attachés à la table, par de puissants mécanismes argentés, de telle sorte que ses coudes flottaient dans le vide, ce qui ne manquerait pas de rapidement le faire souffrir. De l’autre côté, ses chevilles furent attachés aux pieds de sa chaise, lui empêchant ainsi de réajuster sa position sur la chaise. Prisonnier, à nouveau. Mais quelle blague ! Où donc voulaient-ils qu’il s’échappe ? Il était cerné, affaibli. C’est à peine s’il aurait eu la force de sortir tout seul de cette sale ! Quelques larmes d’humiliation perlèrent au soin des yeux de Kenneth. Elles ne tombèrent pas, mais leur présence réchauffa le cœur du jeune homme ; cela voulait dire que, malgré tous leurs traitements, lui se sentait toujours assez humain pour avoir à l’esprit les notions d’honneur et d’orgueil. Ils ne l’avaient pas encore détruit complètement.

C’est avec cette idée en tête que la porte – impossible à ouvrir de l’intérieur, remarqua-t-il, comme elle ne possédait aucune poignée et aucun système d’identification – s’ouvrit à nouveau sur un homme habillé de blanc et au visage dur. Kenneth pensa furtivement qu’il s’agissait peut-être de l’ange de la Mort qui venait pour cueillir son âme mûre de trop de souffrance pour encore habiter cette terre. Et, ainsi, la peur pour sa vie, pour ses amis, ressurgit plus forte que jamais en lui.

Terreur brute.


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MessageSujet: Re: EPISODE DEUX : l'interrogatoire de Kenneth Dash   EPISODE DEUX : l'interrogatoire de Kenneth Dash Icon_minitimeDim 1 Juil - 11:56

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L'INTERROGATOIRE

Il l'avait observée de longues heures alors qu'il était prisonnier de sa cellule, les caméras équipées d'un filtre infrarouge lui avait permis de se familiariser avec lui. Il avait l'air presque inoffensif mais il savait que ce n'était qu'une illusion. Le jeune homme était blessé et secoué mais loin de ne pas représenter une menace. Il s'était débattu lorsque ses hommes étaient venus le chahuter, il avait tenté de les repousser avec ses maigres forces. Il ne s'était pas laissé aller. Pourtant au plus noir de la nuit, il avait révéler à l'enquêteur sa plus grande peur. Une peur qu'il utiliserait contre Kenneth Dash. Son dossier sous le bras il franchit les portes de la salle d'interrogatoire. Silencieux et froid. Il l'effleura d'un regard avant de s'installer de l'autre côté de la table. Il resta silencieux de longues minutes, calibrant la machine qui se trouvait entre eux. Il rentra les données nécessaires : poids, taille, âge, identifiant, district. C’est seulement lorsque la machine lui proposa les premières questions destinées à servir de point de repère qu'il releva les yeux vers lui. "Déclinez votre nom, âge et District." Ordonna-t-il en la dévisageant froidement. Lorsqu’il lui eut obéit, il ouvrit entre eux le dossier qu'il tenait dans ces mains. "Vous avez une bien jolie petite famille Monsieur Dash .... Votre soeur a éveillé l'intérêt de mes hommes. Ce qui n'est en rien surprenant vous en conviendrez. Je vous suggère d'être coopérative si vous voulez que votre petite soeur et votre ... Amoureuse. Non pas votre fiancée noté le bien mais celle que vous aimez, Emma c'est cela, soient laissés tranquilles. Me suis-je fais bien comprendre ?" Il sortit une petite télécommande de sa poche et la vitre teintée qui se trouvait derrière lui afficha simultanément deux vidéos en temps réel. Prue prostrée dans sa cellule et Emma assise en tailleur au milieu d'un verger, un cahier sur les genoux, notant des paroles pêles-mêles sur le papier. Le champ de l'image s'élargit sur les deux écrans. Le tireur caché dans un arbre fut souligné révélé par une vision thermique du verger tandis que pour Prue, les Pacificateurs armés derrière la porte apparurent dans un aperçu du couloir. "Ces images nous apparaissent en temps réel Dash, je vous conseil de répondre à mes questions de façon honnête, si vous tenez à leur vie." Il appuyait son réquisitoire. Une fois qu'il fut sûr d'avoir son attention l'interrogatoire commença. "Où étiez-vous placé au moment de l'attentat ? Qu'avez-vous vu depuis votre place ?" Deux questions sommes toutes banales. Il attendit sa réponse avant de continuer. "Avez-vous vu ou entendu quelque chose qui pourrait nous aider ? Il y a-t-il des personnes qui peuvent confirmer vos dires ?" Il notait ses réponses sur son dossier, répertoriant les noms, les évènements. "Que pensez-vous du Capitole, du Président ?" Il revenait aux questions banales, surveillant la réaction du détecteur de mensonges face aux réponses de la jeune femme. "Avez-vous connaissance de personnes qui auraient pu souhaiter la mort du Président ? Avez-vous participé à cet attentat d'une quelque manière que ce soit ?" Puis soudainement il attaqua. "Quels sont vos liens avec Rowan Morgenstern ? Où se cache la rébellion ?" Une haine brûlante enflammait le regard du militaire. "Vous prétendez ne rien connaître de tout cela ? Alors dites mois .... Pourquoi avoir entraîné vos amis dans une folle cavalcade juste après l'explosion ? Avouez qu'un tel comportement est pour le moins suspect surtout lorsque l'on prétend ne rien avoir à se reprocher... Qu'avez-vous donc fait qui justifie une telle débandade ?" Il tardait sur luiun regard glacial. Pour lui rappeler ce qu'il risquait l'écran se ralluma derrière l'inspecteur. "Ne me mentez pas."



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