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 EPISODE UN, spring celebration.

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CITOYEN DE PANEM
The Capitol
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ϟ 1ERE MOISSON : 11/01/2012
ϟ MESSAGE : 407
ϟ AVATAR : Capitole
ϟ MULTICOMPTE : Aucun
ϟ DISTRICT : Capitole
ϟ AGE : Immortel
ϟ METIER : Président du Capitole
ϟ LIFESTYLE : Luxueuse
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : contre
ϟ COMPÉTENCES : LEADER
The Capitol
MAY THE ODDS BE IN YOUR FAVOR
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MessageSujet: EPISODE UN, spring celebration.   EPISODE UN, spring celebration. Icon_minitimeMer 2 Mai - 18:40

Spring celebration


SUJET COMMUN : L'ATTENTAT TERRORISTE.
Malgré leur pauvreté évidente, le district dix avait toujours su comment rendre une célébration inoubliable. Partout dans Panem, on aimait à vanter la joie de vivre et la chaleur spécifique du district dix. A tel point que les Capitolins les plus riches se rendaient au dix dès que des festivités approchaient. Pourtant, les habitants du dix n'étaient pas foncièrement enclin à se rapprocher de ces gens superficiels. La preuve étant, quasiment personne au sein du district ne se lamentait de ne ne pas avoir été tiré au sort pour la loterie nationale de Panem, ou même d'être vainqueur d'une ancienne édition. En effet, quelques habitants de chaque district avaient eu l'aubaine d'être tiré au sort, leur permettant de voyager et d'assister aux festivités dans la Capitale, tandis que la plupart des anciens vainqueurs les accompagnaient. Il était d'ailleurs aisé de reconnaître les gagnants de la loterie sur l'écran, puisque les caméras les filmaient assez souvent à leur insu. Des scènes cependant extrêmement discrètes, puisque l'attention de la plupart des habitants étaient concentrés sur leur propre célébration. Et sans doute parce que la vision de ce Capitole leur rappelait la gentillesse excessive qu'avait eu leur propre vainqueur, et le sort funeste qu'avait réservé la capitale à cet être extraordinaire : la mort du muet et ancien vainqueur Garvan Loizeau lors de l'Expiation était une blessure, un mal que personne au dix ne parvenait à totalement oublier.

Ainsi, lorsque les premiers grésillements des écrans géants se firent entendre, signe que le son était augmenté à travers tout le district, la population du dix accueillit cette pause dans leur fête avec lassitude et réticence. L'attention des citoyens se posa sur les écrans, sur lesquels l'image d'un président Snow montant sur une estrade apparut. La population dut alors se rassembler autour de ces immenses écrans dispersés dans le centre ville. Et lorsque Caius Snow prit la parole, tous écoutèrent avec grande attention son discours, en direct même du Capitole.

(...)

Entouré d'un escadron de Pacificateurs, il quitta la salle sécurisée pour faire ses premiers pas dans la 75ème arène des Hunger Games. Amnelia Parkerbols glissa son bras sous le sien, et ensemble, ils gravirent les quelques marches menant à l'estrade. Un silence lourd tomba sur les convives lorsque le Président prit place à la tribune. Les Capitolins cessèrent leurs bavardages et l'attention se concentra sur cet homme, grand charismatique, et surtout charmeur, qui surplombait la foule. Il se dégageait de Caïus Snow une aura d'autorité et d'assurance qui glaçait le sang des habitants des Districts et charmait les Capitolins. "Bienvenue citoyens de Panem à la cérémonie d'hommage aux tributs qui ont sacrifié leur vie dans l'Arène. Bienvenue à tous." Le Président marqua une pose symbolique avant de se tourner vers l'écran de géant sur sa gauche. "Pour commencer.... Souvenons-nous." L'écran s'éclaira, un champ funèbre du District 7 retentit, et les premières images apparurent. Sur l'écran défilèrent les portraits de tous les tributs morts dans l'Arène, ainsi que quelques images de plus beaux combats de ces derniers. Une émotion sembla enfler à la table des "représentants" des districts. Sur ces images, certains reconnaissaient leurs frères, leurs sœurs, l'amour de leur vie, un parent, une cousine, un ami...Un petit sourire éclaira le visage du Président tandis qu'il se délectait de leur réaction. Il n'était que des pièces de son échiquier. Rien que des pièces.

(...)

Lentement, Snow se rapprocha du pupitre et se pencha légèrement vers le micro pour continuer son discours. Tout avait été prévu. "Souvenons-nous chers concitoyens, rappelons-nous d'eux et de leur sacrifice, c'est grâce à leur mort, à leur victoire que Panem est une nation en paix, administrée justement. Aujourd'hui nous rendrons hommage à ces jeunes hommes et jeunes femmes qui ont si dignement supporté l'épreuve, eux qui sont morts pour préserver l'harmonie de notre nation." Il marqua une pose, comme pour laisser le temps à ses paroles d'être assimilées et comprises. "Les évènements tragiques ayant eu lieu lors de l'Expiation ont ravivé la colère et la tristesse de chaque personne ayant perdu un proche au cours des Jeux. Je le comprends. Je vous comprends. Cette journée est la vôtre. N'ayez pas honte de pleurer vos disparus. Aujourd'hui c'est la main du pardon que vous tend le Capitole. Aujourd'hui sera le jour qui marquera la disparition des Hunger Games." Un brouhaha sonore enfla soudainement dans l'Arène, partout dans Panem les habitants se figèrent. Arrêter les Jeux de la Faim pour de bon ? Était-ce un rêve douteux ? "La liberté vous est désormais of..." Alors que le Président continuait son discours, un homme caché de tous, pressa le bouton d'un petit boitier niché au cœur de sa main. Une explosion survint alors au pupitre sur lequel Snow donnait son allocution. L'explosion souffla l'estrade, le Président disparu de la vision de chacun. Les écrans de télévision se brouillèrent quelques instants, les caméras ayant interrompu leur diffusion, perturbée par le souffle de l'explosion. L'Arène était en feu, et déjà les premiers cris s'élevaient. Les Pacificateurs firent front tel un seul homme, en quelques minutes l'Arène fut encerclée et les secours intervenaient près de l'estrade. Des corps sans vie gisaient près de l'Arène. Le Président n'était visible nul part? Mort ? Les scènes diffusées sur les écrans étaient beaucoup trop rapides, exprimant une agitation et une terreur rare. "Arrêtez les ! Assassins ! Traîtres ! Ils ont tués le Président" Le cri avait fusé de la gorge fluette d'une Capitoline dont une profonde coupure marbrait la joue, dont le visage apparut quelques secondes à peine sur les écrants. "TRAÎTRES ! ARRÊTEZ-LES !!!" De son index tremblant elle désignait les "provinciaux" qui, projetés au sol par l'explosion et parfois légèrement blessés, se redressaient, hagards. "ASSASSINS !" Les Pacificateurs les encerclèrent, arme au point. "ASSASSINS !" Le cri fut repris, encore et encore. Forcés de se mettre à genoux l'un après l'autre, suivant leur degré de résistance, furent menottés. Lorsque l’hovercraft fut au-dessus d'eux, la retransmission de la cérémonie fut brutalement interrompue dans les Districts. Les "suspects" furent alors conduits dans l'Hovercraft. La petite sauterie venait de prendre fin pour eux, le rêve tournant en cauchemar.


ORGANISATION DU SUJET
CE QUI VOUS FAUT SAVOIR: Dans ce poste n'hésitez pas à décrire l'attentat, la réaction de votre personnage, ce qui vous entoure, ce que vous pensez de l'évènement etc. Sachez ensuite que vous pouvez avancer légèrement dans la suite. Pour cela quelques précisions : Le contact avec le Capitole a été coupé, juste après que vous ayez pu voir le visage des invités des districts. Ces derniers ont été encerclés par les Pacificateurs et emmenés dans un hovercraft. La réaction générale du district dix face à cet attentat est bouleversante. Si aucun d'entre eux n'a été tiré au sort, les citoyens du dix montrent qu'ils ne restent pas insensibles à ce qui se passe dans leur Capitole. Dans un silence étouffant, une personne puis plusieurs autres, et enfin quasiment tout le district se met à embrasser trois de leurs doigts avant de les porter vers le ciel. Ce geste est un symbole utilisé pour rendre hommage lors des décès, ou pour remercier une personne. Dans la foule, les Pacificateurs ne savent plus quoi faire, conscients que ce simple geste ne peut être constitutif d'un délit. Surtout qu'ils ne savent même pas si ce geste est destiné aux victimes Capitolines, ou justement : à ces gagnants de loterie, ces frères auxquels ils n'ont jamais pu parler.


RAPPEL : Il n'y a aucun ordre pour poster à la suite de ce sujet. Répondez quand vous le souhaitez. Il serait néanmoins préférable que vous postiez un post vide pour signaler que vous avez l'intention de répondre dans les 24 heures qui suivent.

NOMS : Pour vous aider, si jamais vous avez des liens avec ces personnages, voici le nom des gagnants de la loterie et de certains vainqueurs invités qui ont été emprisonnés et menés de force dans l'hovercraft : Bonnie Basley (D2), Suzanna J. Everglade (D4), Nale L. Targethnam (D4), Deion S. Esnath (D4), Mercutio A. Heatherton (D7), Rosalina Fields (D8), Prudence E. Dash (D11), J. Erin Green (D11), Gaby L. Tonkins (D11), Kenneth E. Dash (D11)

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MessageSujet: Re: EPISODE UN, spring celebration.   EPISODE UN, spring celebration. Icon_minitimeDim 6 Mai - 23:28
SPRING CELEBRATION


UN ECLAIR DANS LA NUIT...
Je triture un brin d'herbe distraitement. Je refuse de relever les yeux. Je les garde fixés sur la prairie, luxuriante en ce début de printemps. Une nouvelle herbe pousse, lentement mais sûrement, et bientôt les bovins pourront retourner aux champs. C'est comme ça. Ca a toujours été comme ça. Les années passent, mais toutes se ressemblent. Un hiver glacial, mortel. Un printemps timide, plein d'angoisse. Et la fameuse Moisson, en été. Un automne de deuil, pour pleurer nos proches morts aux Jeux. Je déteste ma vie. Je déteste notre vie.

Cette année, le président... ou plutôt le dictateur Snow, a décidé d'organiser une fête pour célébrer la venue du printemps. Je n'ai jamais connu d'évènement plus stupide. A part les Jeux. Mais c'est une autre histoire. Je ne comprends pas le but de cette fête. Et encore moins l'enthousiasme de mes parents. Ils ont l'air de se prendre au jeu, d'y voir une occasion d'échapper, le temps d'une journée, à la morosité du quotidien. Pas moi. Pas question de faire la fête si c'est ce que veut le Capitole. Je ne compte pas me laisser dompter comme ces espèce de moutons perdus. J'ai une certaine dignité, moi. Hors de question de me mêler à la foule.

J'entends des pas, et je devine qu'ils viennent dans ma direction. La nuit ne va pas tarder à tomber, et je voulais profiter de cette journée ensoleillée pour prendre l'air. Et surtout, pour échapper à la Spring Celebration. Alors que le reste du District est rassemblée sur la place principale pour festoyer, j'ai préféré m'isoler, dès le matin. J'ai passé la journée seule, et je n'ai presque rien mangé. Pas grave. J'ai l'habitude. Alors, je me demande bien qui a pu me retrouver... J'espère que ce n'est pas mon père, ni ma mère, même si je doute que, dans son état, elle ait arpenté les champs pour me retrouver. Je n'ai pas envie de subir leurs sermons. J'ai mieux à faire.

Mais non. Une petite main se glisse dans mes cheveux emmêlés. Je la reconnais immédiatement, même sans prendre la peine de lever les yeux. C'est Noah, mon petit frère de sept ans. L'une des rares personnes pour lesquelles je ferais tout et n'importe quoi. Avec ses cheveux bruns et son visage d'ange, on ne peut avoir qu'envie de le protéger. Je tiens beaucoup à mon petit frère, et à Pearl, notre petite sœur. Je me bats tous les jours pour qu'ils ne connaissent pas les mêmes souffrances que moi. La faim. Le manque de confort. La captivité. La menace des Jeux...

Je daigne enfin lever les yeux vers Noah. Je prends sa petite main chaude dans la mienne, et l'attire contre moi. On dirait pas, comme ça, mais Noah est très mûr pour son jeune âge. Je suis sûre qu'il sait ce que je ressent en ce moment même.

- Papa et Maman te cherchent partout, me dit-il de sa petite voix. Ils sont pas contents. Ils veulent que tu viennes à la fête avec nous ce soir... Et moi aussi...

Je soupire. Si mes parents me forcent à y aller, je m'obstinerai à refuser. Mais puisque Noah me le demande, ça me fait réfléchir... Je n'ai aucune envie d'y aller, mais si je ne fais aucun effort, jamais mes relations familiales ne s'amélioreront. Ca commence à me peser, même si j'en suis la principale responsable. Et je refuse de laisser mes frère et sœur seuls, dans cette foule de fêtards célébrant le Capitole. Je souris doucement à Noah, lui ébouriffe les cheveux, puis me redresse. Je le laisse me guider jusqu'à la place principale. Je pourrais passer devant, puisque je sais où aller, mais ça l'amuse de jouer au petit chef, alors je le laisse faire.

Après un long moment de marche, on arrive enfin à destination. Dans le ciel, les étoiles commencent à faire leur apparition. A cette heure, la fête bat son plein. Il y a de la musique, de longues tables chargées de plats appétissants, et surtout, beaucoup de monde. J'ai rarement vu autant de visages heureux. Je me demande s'ils font semblant d'être sereins et joyeux, ou s'ils croient vraiment que faire la fête leur attirera les bonnes grâces du Capitole. Il y a des jours où je pense sincèrement être la seule à ne pas accepter le traitement qu'on nous inflige. S'ils pouvaient ouvrir les yeux...

Noah me mène droit à l'hôtel de justice, où mes parents ont déjà pris place pour assister au spectacle délivré par les écrans géants. Je lève le nez vers les écrans, qui retransmettent en direct ce qui se déroule au Capitole. C'est à vomir. On voit les visages des Capitolins, bourrés de maquillage trop coloré, occupés à se remplir le ventre de mets bourratifs. Dégoûtée, je détourne le regard. Non, vraiment, c'est insupportable. Qu'espèrent au juste les habitants du District 10 ? Que leur buffet, organisé avec un argent qu'ils regretteront d'avoir dépensé, leur donnera l'illusion de vivre aussi bien qu'au Capitole ? Pitoyable.

Je n'adresse même pas la parole à mes géniteurs, me contentant de leur adresser un regard noir. J'espère qu'ils apprécieront mon effort à sa juste valeur.

Abandonnant ma famille, je vais me poser dans un coin tranquille, à l'écart. Impossible cependant d'ignorer les écrans géants, dont le volume est poussé à pleine puissance. Je décide de faire le vide, de me concentrer uniquement sur le silence. Peu à peu, les sons s'effacent, et je parvient à être vraiment tranquille. Hors de question d'aller danser avec ces idiots. Et je ne toucherai pas non plus à la nourriture.

Au bout d'un moment, je rouvre les yeux. C'est le silence qui m'a sortie de ma torpeur. Un silence pesant, alors qu'il y a quelques minutes à peine le brouhaha était un vrai chaos. C'est étrange... La foule est toujours rassemblée devant les écrans, mais tout le monde retient son souffle, les yeux rivés sur les images animées qui défilent. Le président fait un discours. Et ce que je comprends me tétanise : il vient d'abolir les Hunger Games.

Hein, quoi ? Plus de Jeux ? Le président lui-même abolit ses propres traditions ? Il reconnaît que l'Enfer a assez duré ? Je n'ai pas le temps de comprendre qu'une explosion retentit à l'écran, et la communication est brouillée par une déferlante de fumée épaisse. Alors que l'incompréhension se lit sur tous les visages, un cri retentit.

- Arrêtez-les ! Assassins ! Traîtres ! Ils ont tué le Président !

L'information met un moment à atteindre mon cerveau. Quoi ? De quoi ? Snow, mort ? Les écrans transmettent des images des jeunes des Districts, les gagnants d'une loterie débile. Ils ne me disent rien... Mais apparemment, on les accuse d'avoir assassiné le président... Impossible, il venait de déclarer la fin des Jeux... Il y a bien des Carrières, mais les autres n'auraient jamais pu faire ça... Pas eux... Ils viennent de Districts pauvres, ils devaient être pour la rébellion... Non... Je refuse de le croire...

Les gagnants sont menottés, puis paf ! Plus rien. Transmission interrompue. La foule, et moi-même, en restons sans voix. Tout ceci me semble si irréel... Peut-être parce que j'ai trop rêvé de l'abolition des Jeux, de la mort de Snow. Je n'y comprends plus rien. Pourquoi l'avoir assassiné s'il venait de nous rendre notre liberté ? Venant de jeunes de différents Districts, cela me semble trop improbable. Ils ne se connaissaient sans doute pas, et n'auraient pas pu organiser un tel attentat... Dans quel but, d'ailleurs ? Je ne vois pas. Pour moi, c'est un Capitolin, proche de Snow, et en désaccord avec sa dernière décision, qui a fait le coup. Qui d'autre ?

Autour de moi, la foule se met en mouvement. Chacun porte trois doigts à ses lèvres, puis les lève au ciel. Un symbole lourd de sens. Mais je ne me joins pas au mouvement de masse. Je n'ai personne à pleurer, ce soir. Ni ces gagnants dont je ne sais rien, ni ce président lunatique que j'ai tant rêvé de voir tomber.



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MessageSujet: Re: EPISODE UN, spring celebration.   EPISODE UN, spring celebration. Icon_minitimeVen 18 Mai - 7:44


La fête du printemps.

Le nom est évocateur, la saison du renouveau est arrivée ; les bourgeons apparaissent, les fleurs colorient les paysages, la verdure illumine les alentours et les animaux sont de sorties. La campagne retrouve son air si paisible. Les températures ayant remontées, dépassant rapidement le degré zéro, l’hiver se fait oublié, la population range ses pulls et ses vêtements trop chauds. Le soleil fait ressortir tout ce décor et donne aux gens le droit de sourire en leur offrant une ambiance joviale. Tout cela sonne la fin d’une saison mal aimée, et par la suite la venue d’une saison chaude. Le printemps est sans doute la seule saison qui ravit tout le monde. Car pour les bêtes, c’est signe de retour de nourriture, et donc pour leurs éleveurs, un espoir de se faire un peu d’argent. En bref, le printemps est toujours accueilli les bras ouverts.

Etrangement, même avec toute cette positivité régnante, on pouvait sentir la pesante tension de la prochaine moisson que redoutait chaque habitant. La peur de partir au combat ou la peur de voir partir quelqu’un sont les deux choses les plus menaçantes de ce monde. Personne n’en parlait, mais tout le monde se mettait à y penser. C’était tellement affreux que personne n’arrivait à oublier ces foutus jeux. Oui, les jeux étaient sans nul doute la chose la plus crainte dans certains districts, et parallèlement, la plus attendue dans d’autres. Et dans cette peur, cette épée lévitant au-dessus de chaque tête ; il fallait tout de même faire la fête. La nouvelle de « la fête du printemps » fût accueillie avec joie pour la plupart des habitants. C’était un moyen d’oublier tout cela, d’évaporer ses peurs, de se changer les idées et de profiter de la vie avec tout le reste de la population.

Pour Nathanaël, la fête du printemps allait être sa mission la plus importante qu’il n’ait jamais eue à accomplir depuis son intégration au dixième district en tant que soldat pacificateur. Il en était fier, il voulait prouver à ses supérieurs qu’il méritait sa place, qu’il n’était pas qu’un simple pion mais qu’il avait vraiment une place à part entière dans sa hiérarchie. Depuis une semaine, tous les pacificateurs de Panem étaient soumis à un entraînement difficile et rigoureux pour que la sécurité et l’ordre puissent facilement être présents durant la manifestation. La mission était simple : réprimer tous débordements et empêcher tout signe de violence. Tous les soldats étaient équipés d’une arme de service et d’un gilet de protection pour l’occasion. Tous étaient tendus car personne ne savait réellement à quoi s’attendre. Une chose était sûre, cela semblait être dangereux. Mais derrière son air fier et fort, le soldat Peace avait du remord, voir même du regret. Il aurait voulu faire partit de tous ces autres à manger et à boire tout en riant et en dansant. Oui, il se mettait à rêver d’une vie normale quelquefois, mais il s’était engagé dans une vie anormale, dangereuse et souvent bafouée. Alors aujourd’hui, la fête du printemps ne se trouvait pas être une fête pour lui. Pas du tout même.

L’uniforme revêtu, le casque sur la tête et les effets de combats équipés, le pacificateur qu’était Nathanaël entrait en fonction.

La fête avait débutée depuis maintenant un bon moment et les habitants semblaient ravis, joyeux et très chaleureux, ce qui ne dérogeait donc pas à la réputation qu’avait le district dix. Tout se passait bien, aucuns incidents n’étaient à déplorer et les pacificateurs déployés tout autour du lieu de rassemblement ne faisaient que marcher en rond en gardant un œil attentif sur leurs concitoyens. Tout se passait si bien. Et puis, alors que la fête battait son plein, un fort grésillement se fit entendre, signe que le son des écrans géants avaient été augmentés et que tous devaient écouter. Monsieur Snow prit la parole pour annoncer son discours et tous écoutèrent attentivement mettant en suspens leur activité de fête.

« La disparition des Hunger Games ». Ces mots, ces quelques mots avaient stoppé le temps, plus personne n’osait bouger, personne n’osait parler, plus rien ne s’animer. Des questions volèrent en éclat, et quand enfin les habitants comprirent le sens de cette phrase, un fort brouhaha se fit entendre. Tous se demandaient si c’était vrai. Si ce qu’il se déroulait était réel ou un simple rêve. Nathanaël était toujours attentif aux comportements des habitants du dixième district, il se trouvait sur une sorte de passerelle qui lui permettait de surplomber de quelques mètres le rassemblement des habitants devant l’écran géant, d’où il était, il pouvait percevoir chaque visage, chaque expression. Un nœud au creux de son estomac se fit sentir, il espérait tellement que ce soit vrai et que tous ces massacres se terminent, après tout, il était aussi un être humain avec ses proches qu’il ne voulait pas voir disparaître ainsi. Et alors que tous commençaient à croire à cette phrase, l’impossible arriva. Sur les écrans géants une explosion jaillit, le son de celle-ci résonna dans tout le district dût au son trop fort. A travers de simples écrans on ne pouvait pas comprendre ce qu’il se passait. Les yeux grands ouverts de surprise, Nathanaël vit se dérouler une scène des plus étranges, le président semblait être mort et on menottait déjà plusieurs personnes qui ne semblaient pas comprendre ce qui leur arrivait.

Tous les écrans s’éteignirent dans un même ensemble. * Le contact a dût couper à cause du souffle de l’explosion * pensa Nathanaël. Les images s’étaient stoppées sur une scène des plus tragique, tout s’était déroulé si vite que personne ne comprit réellement ce que signifiait toute cette histoire. Nathanaël déglutit bruyamment, il était comme les autres, un citoyen qui ne comprenait rien à ce que s’il se passait. Mettant de côté son incrédulité, le pacificateur commença à réaliser le danger de sa mission, la situation risquait de dégénérer à tout moment … Il ne le fallait pas ! Les habitants se mirent un à un à embrasser trois de leurs doigts et à les porter au ciel, Nath’ ignorait totalement à qui cela était adressé.

Le regard perdu dans le vide, Nathanaël ne savait pas s’il devait agir ou non. Ce geste n’était en aucun cas un crime ou un délit. Alors, dans l’attente de recevoir l’ordre d’un de ses supérieurs, Nath’ resta planté là où il était à observer la foule. Il pria intérieurement pour qu’il n’y ait aucunes violences.



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