PRENOM(S) ϟ Maya Noa ; NOM ϟ Dans cette famille, assez curieusement, ce sont souvent les femmes qui donnent leur nom aux enfants. Car, à l'image d'un Rosier, ce sont elles qui portent les splendides bourgeons que sont les filles de la famille, réputées depuis des générations pour être d'une beauté épineuse et élégante. Une bénédiction aussi bien qu'une malédiction qui vient s'abattre dès la naissance sur chaque femme de la famille Rosier.; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ 19 juin. 26 ans. ; DISTRICT ϟ quatre. ; METIER ϟ aide pâtissière, spécialité cupcake. ; SITUATION CIVILE ϟ Célibataire. ; ALLEGEANCE ϟ Pro-rébellion, mais ne l'affiche pas du tout, pour frapper plus fort par la suite. ; GROUPE ϟ weakness is strengh. ; CREDIT ϟ En ordre: TUMBLR & Cristalline & Smashedwings pour les banners. Poon pour les icons de Troian Bellisario. Queen G pour les deux premiers icons de cupcakes et Sunlight pour le troisième. Musique: Fix you - Coldplay & Catch my disease - Ben Lee.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? Maya est contre l'autorité toute puissante du Capitole. Elle ne savait pas grand chose avant d'avoir eu le malheur de vivre dans le Capitole durant deux ans. Ayant compris le mode de vie des gens vivant dans le Capitole, elle ne peut que ressentir du dégoût. Depuis l'incident de sa soeur, Maya a eu un déclic qui lui a fait comprendre que le Capitole n'est qu'un générateur de monstres. Néanmoins, elle ne va pas l'afficher ouvertement. Maya chercher plutôt à cacher cela, surtout en des temps pareils. Le moment venu, elle pourra très facilement rejoindre son camp.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Maya ne peut s'empêcher de ressentir une peur par rapport aux Jeux. Ce n'est qu'une manière horrible d'éliminer des personnes, sans en être directement responsable. Les Jeux de la mort ne devraient tout simplement pa exister.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Maya est tout à fait sensible à la situation. Elle ne peut croire que les Jeux existent et surtout que le tout soit à la télévision. Maya est révolté, mais attends de voir ce qui va se passer du côté du Capitole. Elle ne veut pas élever des soupçons autour d'elle.La mort d'Arabella Everglade et de son mari est une des nombreuses pertes engendrés par le système.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Maya a passé son adolescence à espérer que sa soeur ne soit pas choisie pour les Jeux. Le fait qu'elle y aille ne la préoccupait pas tant que cela, mais plutôt les autres autours d'elle, surtout sa soeur. Perdre un membre de la famille et même un ami, bref une personne proche n'est pas une chose envisageable pour Maya.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Faisant partie du district 4, logiquement elle devrait être doué à la pêche ou bien à la nage. Néanmoins, ceci ne fait pas partie des atouts de Maya. Elle est plutôt très minutieuse dans ce qu'elle fait. Elle peut remarquer toute imperfection. D'où notamment son talent pour les pâtisserie, plus précisément les cupcakes. De plus, elle a une mémoire visuelle presque inhumain. Elle n'aurait pas eu de difficulter de confectionner des pièges pour assurer sa protection et aurait eu un très bon sens de l'orientation peu importe l'endroit.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Rien du tout. Maya ne s'est jamais attaché à un objet. Elle ne croit pas que cela soit nécessaire, puisque sa mémoire lui permet de voir tout ce dont lui est chère. Néanmoins, ceci pourrait constituer une certaine faiblesse, dans la mesure où elle ne peut empêcher de voir des souvenirs horribles.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Maya a de la chance, elle ne doit pas travailler dans la spécialisation de son disctrict. Sa famille possedant une boulangerie, la plus grande du district, elle n'a pas de réel problème d'argent. Elle est considéré aisé, mais pas au point comme les habitants du Capitole. Pourtant, elle ne s'en vante pas. Elle cherche tout de même à aider les moins bien nantis du mieux qu'elle peut, même si elle sait que c'est en renversant ce système malsain du Capitole que la situation se réglera véritablement.

« Est-ce que ça va? »

Maya tendit son bras vers sa sœur, mais se rendit compte que c’était inutile. Quinn ne bougeait pas, immobile telle une photographie. En effet, une image qui restera gravé à jamais dans la mémoire de Maya…

Impossible de se contenir. La jeune Rosier se précipita dans le couloir pour se rendre au bureau de son père. Elle prit soin de refermer la porte à clé. Voir quelqu’un en ce moment était la dernière chose qu’elle voulait. L’image de la jeune fille forte qu’elle a toujours été venait de s’éclipser. C’était un point de non retour. Ce qui a été fait a été fait. Malheureusement, Maya ne pouvait plus endurer cette torture. Elle ne pouvait plus se retenir. Était-ce parce qu’elle n’était pas assez forte. Non, sans doute que non. À son âge, c’est une chose horrible qu’elle a vécue ou plutôt que sa sœur a vécue. La jeune fille se dirigea vers la fenêtre et l’ouvra. Un coup de vent frappa son visage au même moment. Le contact de l’air frais sur sa peau lui donna un frisson. Un frisson qu’elle avait besoin pour s’assurer que le tout n’était pas qu’un cauchemar. Bien qu’elle aurait préféré que ce soit le cas. Elle grimpa sur le bord de la fenêtre pour s’asseoir les pieds à l’air libre. Le bas de sa robe rouge suivait les souffles du vent. Elle tenta de stabiliser le tout avec ses mains, ce qui permis de calmer les mouvements de sa robe un moment. Une chance que le bureau de son père se trouvait au dernier étage de la maison. Elle ne voulait pas que quelqu’un l’aperçoive d’en bas et aille la dénoncer. Et puis, la fenêtre ne donnait pas sur une rue principale. Elle savait qu’elle avait la paix là où elle était. La paix, quelle ironie. C’était tout ce dont elle avait besoin pour le moment pour reprendre son courage à deux mains. Serait-ce possible dans de telle circonstance? Maya ne put s’empêcher de voir les images se défiler dans sa tête, tels des photos.

Les mains de son cousin Glen qui défaisait les lacets de la robe blanche de Quinn. Le contact de sa main sur sa peau. Les chuchotements dans son oreille. Le regard innocent de la petite. Le regard assoiffé de Glen. Et puis, le moment de non retour. Celui où Maya resta immobile sous le bureau en bois à regarder le monstre se déchainer. Le regard de sa sœur lui suppliant de l’aide, ne serait-ce qu’un mouvement ou un cri pour qu’il arrête.

Mais non. Elle était restée là à regarder le tout sans la force de faire quoique ce soit. Et dire que c’était elle la leader des deux. Celle qui était toujours prête à faire les bêtises les plus farfelues au risque de les mettre dans le trouble. Elle n’était rien d’autre qu’une lâche. Oui, c’est exact. Une lâche. Elle ne pouvait s’empêcher de laisser couler les larmes qu’elle avait réussi à retenir tout ce temps. Certaines atterrissaient sur ses jambes, d’autres tentaient en vain de rester suspendues à son menton. Maya n’avait pas la force de les essuyer, elle n’avait pas de force du tout. Pourtant, elle savait à l’intérieur d’elle que ce sentiment horrible était ce dont elle avait besoin. Non pas qu’elle souhaitait vivre tout ceci à un si jeune âge, mais plutôt qu’elle prenait conscience de la douleur qu’elle ressentait. Certains pourraient dire que ce qu’elle était en train de vivre était un choc suite à un traumatisme. Peut-être bien. En tous cas, il n’existait pas un sentiment aussi bas que celui-ci aux yeux de la jeune fille. Inconsciemment, elle se promit de ne plus aller aussi bas. Elle ne devait plus être aussi lâche. Elle ne devait plus l’être pour sa meilleure amie, sa sœur, Quinn. Maya allait tout faire pour s’occuper d’elle, peu importe les sacrifices qu’elle devra faire.

La petite brunette retourna à l’intérieur du bureau et au même moment entendit la poignée de la porte bouger.

« Ouvres cette porte jeune fille! »

C’était son père qui venait de parler à travers la porte. À l’entendre, il n’était pas du tout enjoué par le fait qu’elle était dans son bureau et surtout enfermée. Maya referma la fenêtre, essuya toutes traces de larmes et alla ouvrir la porte à son père. Avant qu’il ne puisse dire un seul mot, elle prit sa main et l’entraîna vers l’escalier qui menait vers la fête qui n’allait pas tarder de commencer. Elle dit simplement.

« J’ai douze ans maintenant, je ne suis plus un enfant. »

Douze ans. Cet âge où tout pouvait basculer du jour au lendemain. Néanmoins, ce n’était pas sa première préoccupation pour le moment. Elle réfléchissait encore à sa promesse et de la nécessité de la tenir. Oui, c’était nécessaire.

Quelle saveur? Maya hésitait entre les fraises et les framboises. Un choix qui peut sembler complètement insignifiant, mais pour Maya ça ne l’était. Elle avait développé avec le temps une passion pour les cupcakes. Il faut dire que lorsque tes parents sont propriétaires de la plus grande boulangerie du district, on peut dire que c’est compréhensible. Petit, Maya et Oz s’amusait à aider leur mère à décorer les gâteaux, mais Maya préférait les cupcakes. Tant mieux, car ce n’était pas nécessairement le cas pour Oz. Les deux Rosier avaient donc leur dessert respectif. C’est pour cette raison que depuis que Maya a eu 22 ans, elle a pu entreprendre la préparation de tous les cupcakes de la boulangerie. Ces parents voulaient s’assurer qu’elle ne soit pas prise dans les Jeux avant de lui confier cette tâche, bien qu’elle y participait déjà activement avant l’âge de 22 ans. Heureusement pour ses parents, la jeune Rosier ne fut pas choisie. Non seulement avait-elle eu la responsabilité de la préparation des cupcakes, mais elle avait aussi à sa disposition des petites tables où les gens pouvaient s’asseoir et déguster ses chef-d’œuvres sucrés. De cette manière, Maya n’avait pas besoin de passer tout son temps aux côtés de sa sœur. Non pas qu’elle ne l’aimait pas. Au contraire, elle ne cherche qu’à assurer son bonheur par tous les moyens possibles, quitte à se faire du mal à elle-même pour y parvenir. Et puis, la jeune fille avait parfois besoin du temps pour elle. Afin d’appuyer sur pause un moment.

Un son retentit à ce moment, les cupcakes étaient presque terminés. Il ne restait plus qu’à choisir la saveur du glaçage. Fraises ou frambroises? Elle sortit la moule à cupcake du four en prenant bien soin de mettre les gants à four avant. L’odeur de chocolat envahit aussitôt l’espace. Elle alla chercher les outils nécessaires pour ajouter le glaçage qu’elle décida de mettre en rose. La jeune fille trouvait toujours le moyen de rendre ses cupcakes vivants tout en restant dans la simplicité. Elle débuta la décoration avec délicatesse. La minutie était de mise dans ce type de travail et c’était bel et bien une qualité chez la jeune fille. Ces mouvements étaient quasiment toujours d’une légèreté impressionnante. Elle aurait pu se débrouiller dans les Jeux, surtout côté pièges. Néanmoins, la jeune Rosier n’est pas très forte, assez fragile même. Heureusement pour elle, elle n’a jamais eu à participer aux Jeux. Qui sait ce qui aurait pu lui arriver… Elle aurait pu devenir une machine à tuer à l’image du Capitole. Parce qu’entre vous et moi, nous savons que ces Jeux est en fait la déresponsabilisation du Capitole face à la mort de citoyens. Or, bien entendu ceux qui subissent le plus de conséquences sont les plus pauvres, bien que Maya se retrouve dans une situation financière assez stable grâce à la boulangerie familiale. Qui sait ce qu’il adviendra de tout cela? En espérant que ce système tombe quitte à se sacrifier à fond pour y parvenir. Pour le moment, il n’y a rien que l’on puisse faire, mais le jour venu Maya sera prête pour embarquer dans le mouvement. En attendant, elle tente de préparer le terrain sans l’afficher. Par préparer le terrain, elle veut dire encourager sa petite sœur à prendre les devants, à être aux premières lignes de front sans pour autant se faire éliminer d’un coup. C’était son temps à elle. Oz se devait de se venger. Devait-elle véritablement ou était-ce un désir plus profond qui résidait à l’intérieur de Maya? Nul ne le sait.

La jeune demoiselle décida finalement d’alterner entre les deux saveurs, fraises et framboises, puisqu’elle en avait préparer beaucoup. De cette manière également, elle pourrait voir lesquels sont plus populaires auprès de ses clients. Une fois le tout terminé, elle les plaça sur un plateau pour ensuite sortir de la cuisine et se diriger vers le comptoir de vente. Elle déposa délicatement le plateau avant de contempler avec satisfaction son nouvel exploit. Au même moment, un jeune homme entra par la porte, ce qui fit retentir la petite sonnette. Elle l’avait déjà vu quelque part, mais ne se souvenait plus où. Mais qui était-ce? Étrangement, il s’avança vers elle d’un air confiant, le sourire aux lèvres et lui dit.

« Je vais en prendre deux, une de chaque sorte »

Maya resta immobile à le scruter du regard. Elle cherchait sérieusement à retrouver le contexte auquel ce visage lui faisait référence. Après quelques minutes de silence, elle laissa tomber et s’exécuta sur le champ. Pourtant, elle savait qu’à la fin de la journée, elle chercherait encore d’où est-ce qu’elle le connaissait