PRÉNOM(S) ϟ son premier prénom, Callie, était celui de sa mère, morte en couche, le second lui a été donné car c'était la plante préférée de son père était la violette ; NOM ϟ Cordell ; DATE DE NAISSANCE & ÂGE ϟ née le 14 février (23) ; DISTRICT ϟ district dix ; MÉTIER ϟ éleveur de chevaux, comme son père, le père de son père, etc. ; SITUATION CIVILE ϟ célibataire ; ALLÉGEANCE ϟ elle se dit neutre alors qu'elle ressent pour le Capitol une profonde haine depuis deux ans à présent mais, pour rien au monde, elle ne prendrait par à la révolte qui se prépare ; GROUPE ϟ weakness is strength ; CRÉDIT ϟ tumblr + livejournal

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? ET DEPUIS L'ATTENTAT ? Le Capitole n'est pas à plaindre, bien au contraire. Les habitants vivent dans le luxe alors que ceux des districts trimes toute la journée pour pouvoir manger le soir. Mais Callie préfère se taire dès qu'on lui parle de la capitale pour la simple et bonne raison que c'est lui le plus gros acheteur son élevage et lui achète ses chevaux pour un très bon prix. De plus elle ne veut pas finir comme son géniteur.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Le simple fait de prononcer les mots Hunger Games devant Callie lui donnait la nausée et des sueurs froides. Jusqu'à ses vingt-deux ans la perspective d'être tirée pour les jeux l'effrayait alors qu'elle se refermait peu à peu sur elle-même, se réfugiant dans les écuries à la veille de chaque Moisson. Son père avait toujours refusé qu'elle prenne des Tesseraes, quitte à se priver de nourriture pour sa fille, chose dont Callie lui sera toujours reconnaissante. Quand bien même, une fois les Jeux gagnés, les blessures sont toujours là, enfouit en chacun.
RÉCEMMENT, LE CAPITOLE A SUBI UN ATTENTAT LORS DE LA FÊTE DU PRINTEMPS. QU'EN PENSEZ-VOUS ? Callie avait laissé ses affaires de côté pour se rendre à la fête du printemps qui se déroulaient sur la place. Habituellement, elle préférait rester mais elle était bien décidée à prendre un peu de bon temps avant de retourner à la dure réalité. Quand l'explosion retentit, les yeux de Callie ne purent se détacher de l'écran géant, observant avec horreur ce qui se passait. Une chose était sûre, cette année n'allait pas être de tout repos.
QU'AURAIS REPRÉSENTE OU REPRÉSENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Le peur pure et dure. D'après certains, quand on est tiré au sort, les choses ne sont pas si terrible, dans un premier temps : les trains du district six sont magnifiques, les habitants du Capitole vous accueillent comme des héros, de la nourriture à volonté, etc. Mais cette Utopie n'est qu'un masque avant de jeter les Tributs dans l'arène comme de vulgaire morceaux de viandes.
QUELS SERAIENT OU A ÉTÉ OU AURAIENT ÉTÉ VOS ATOUTS DANS L’ARÈNE ? Contrairement aux idées reçues, Callie serait capable de se débrouiller pendant plusieurs jours dans une forêt ou dans un autre environnement semblable. Elle est rapide, grâce à ses nombreuses courses dans les prairies avec les chevaux, et habile, à force de monter dans les arbres. Elle ne se prétend pas courageuse mais elle sait affronter les différents problèmes, quel qu'ils soient. Elle s'y connait aussi en plantes comestibles, héritage de son père.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARÈNE ? Callie a toujours eu sa propre monture et partir pour les Jeux signifierait de lui dire adieu à jamais, si elle devait prendre quelque chose se serait une touffe de crin de son cheval, rassemblée dans un élastique noir.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPÉCIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Même si le cas n'est pas aussi extrême que celui du district 12 on peut voir la misère à chaque coin de rue, dans le district dix. Bien qu'elle soit née dans un milieu dit "privilégié", elle a dû, et doit toujours, travailler pour pouvoir vivre. Callie passe beaucoup de temps à travailler et essaie de rendre ses affaires rentables. Elle aide les commerçant en leur achetant des objets, parfois inutiles quand les jours sont bons.

Les premiers rayons du soleil virent chatouiller le visage de Callie qui était encore endormie. Elle se retourna dans son lit en grognant, se roulant en boule sur elle-même, cherchant un peu de chaleur. Elle finit par se résigner à retrouver le sommeil. Elle ouvrit les yeux tout en s'étirant et en baillant. Elle posa les pieds sur le bois usé par le temps. Elle ouvrit difficilement la fenêtre de la petite pièce. Le vent s'engouffra dans la pièce, caressant les joues pâles de la jeune femme. C'était sa dernière année. Elle ne pouvait pas être tirée. Pas maintenant. Pas après autant de temps. Son père ne s'en remettrait jamais car ils savaient que, si son nom sortait aujourd'hui. Elle referma les vitres avant d'enfiler mes vêtements de la veille et mes chaussures. Elle s'engouffra dans la pièce d'à côté, toujours sur la pointe des pieds. Elle passa simplement de la cuisine en attrapant l'une des rare pomme qui était dans l'assiette prévue à cet effet. Elle croqua dedans tout en sortant à l'extérieur. Il faisait froid et, à en juger par le sol, il avait dû geler la nuit mais Callie ne se laissa pas abattre pour quelques degrés négatif. Elle traversa la petite cour avant de passer entre au-dessus de la barrière en bois, s'asseyant sur celle-ci. Elle siffla avant de reprendre une bouchée de son fruit. Le son du galop des chevaux la faisait toujours autant rêver, tous arrivèrent la queue en panache ou la tête en l'air, apparemment fiers de ce qui représentaient pour la famille Cordell. Un sourire aux lèvres, l'adolescente se laissa glisser au sol avant de prendre la bride improvisée que son père lui avait fait quelques années auparavant, c'était un assemblage de cuire différent, dépourvu de mors. Je croisais les bras en regardant les dizaines d'équidés fassent à moi. « Qui veut faire une petite balade ? » L'un deux secoua la tête avant de faire un pas en avant, logeant sa tête dans les bras de la jeune femme. Elle glissa le filet correctement et le resserra avant de le sortir de l'enclos. Elle attrapa une poignée de crins avant de hisser grâce à la force des bras sur la jument. Une simple pression suffit pour qu'elle se dirige vers l'une des prairies.

« Dégagez ! Foutez le camps de ma propriété ! » Jamais Callie n'avait vu son père dans un état pareil. Il avait les jours rouges de colère, ses cheveux bruns parsemé de gris étaient en bataille alors qu'il pointait d'un air menaçant les personnes qui étaient face à l'enclos. Posant pieds à terre, la jeune femme regarda ébahit son père s'emporter contre les représentants du Capitole. Il cracha des insultes que Callie ne pensait jamais entendre, surtout sortant de sa bouche. Elle ne savait pas ce qu'il le retenait de les tuer. Avançant d'un pas, le Pacificateur pointa son arme contre Abraham Cordell. « Papa, arrête ! » Pétrifiée, Callie ne bougea pas d'un nanomètre alors qu'ils tournèrent tous la tête vers elle, comme s'ils ne l'avaient pas remarqué arrivé. Elle supplia son père du regard. Il finit par reculer en plantant sa pelle dans sol. Un sourire s'étira sur le vieil homme qui semblait satisfait de sa réaction : « Nous viendrons les chercher demain à la première heure. »

Une semaine exacte c'était écoule, l'élevage ne comportait maintenant plus qu'un étalon et deux jument, l'une d'elle étant en fin de vie. Appuyé contre le rebord de la fenêtre, Callie regarda la pluie tomber. Depuis qu'elle avait interrompu son père lors de cette conversation qui allait surement tournée au drame, il avait refusé de lui parler. Abraham enfila ses bottes en cuirs avant de mettre son manteau sur ses épaules avant de sortir dans la tempête qui faisait rage. Callie tourna les yeux quelques secondes, regrettant amèrement son comportement mais que serait-il arriver à son père si elle n'était pas intervenu ? il serait sans doute mort à l'heure qu'il est. L'orage gronda alors qu'un éclair illumina la pièce. Elle fronça les sourcils en voyant une silhouette flou passer devant la fenêtre. D'un coup de manche, elle retira la buée qu'il y avait sur la fenêtre. Un coup de feu. Callie se figea, regardant avec ce sentiment son père s'écrouler devant elle.