PRENOM(S) ϟ Indiana, Blondie ; NOM ϟ Jagger. Le même que ma mère. Mon père s'étant barré il y a 20 ans... ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ un 19 mai, il y a 23 ans ; DISTRICT ϟ Capitol ; METIER ϟ Styliste du district Douze ; SITUATION CIVILE ϟ Célibataire ; ALLEGEANCE ϟ J'ai beau vivre au capitole et participer au fonctionnement des Hunger Games, je n'ai jamais vraiment adhéré à tout ça. Je trouve la manière de fonctionner du Capitol horrible! ; GROUPE ϟ Puppet's headmaster. ; CREDIT ϟ dontyoulovegifs & June72

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? J’ai passé mon enfance et mon adolescence à vivre dans le luxe du Capitole. Petite, je n’avais pas vraiment conscience que je vivais dans la luxure pendant que d’autres mourraient de fins. Puis, j’ai finis par prendre conscience de ce qu’était vraiment le Capitole avec l’âge. Plus je grandissais plus je trouvais cette situation horribles. Ma propre idéologie du monde est bien trop peu semblable à celle du Capitole pour pouvoir approuver toutes ces idées. Il est bien clair, que même si je fais partie de ce monde emplit de dorure je ne suis absolument pas en harmonie avec tout cela.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Petite, à chaque fois que je regardais les Hunger Games, je pleurais. Sans cesse. Je trouvais ça abominable d’envoyer des enfants, de mon âge s’entre-tuer. A chaque mort, je versais une larme, allant même jusqu’à envoyer des présents, des cartes aux familles des défunts.
Avec l’âge, les larmes ont cessé de couler, mais mon ressenti face à tout cela est toujours le même. Je déteste ces jeux et je crois que je ferais tout et n’importe quoi pour que cela s’arrête !
Je suis styliste, et je suis toujours anéantis de voir mes tributs s’envoler pour une mort quasi-certaine. Ça m’arrache le cœur !

QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? J’ai toujours été contre ces jeux. Toujours. Et je crois que ce qui c’est passé n’a fait que renforcé mon point de vue sur ces jeux. Maudits ! J’étais très en colère et très triste. Je suis quelqu’un de très émotive et j’ai beaucoup de mal à me contrôler… Voir Arabella et son mari s’envoler m’a fait énormément de peine. Mais ça aussi animé en moi une envie de changement, de rébellion…
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Je crois que participer à ces jeux aurait été pour moi une véritable torture. Je déteste ces jeux. Pour certains c’est un honneur d’y participer. Pour moi, ça aurait été un supplice. J’y serais sans doute aller avec dégouts, puis avec une seule conviction ensuite, celle de vouloir rentrer en vie, tout en sachant que c’est impossible. J’aurais peut-être même refusé de me battre pour montrer à quel point je trouve cela ignoble…
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Je n’ai jamais été particulièrement douée en quoi que se soit. Je n’ai jamais chassé, et je n’y connais rien aux herbes. En revanche, j’ai passé mon enfance sous des morceaux de tissus, de toutes les formes, de toutes les couleurs, à regarder ma mère confectionner des vêtements, des costumes… Et puis je suis moi-même styliste aujourd’hui, je crois que mon plus grand atout serait le camouflage. Je crois… Et puis, je crois qu’il y a autre chose qui pourrait jouer en ma faveur. Ma détermination, ma volonté de vivre.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Là, franchement tout de suite… Je ne sais pas. Je n’ai jamais accordé une grande importance à un quelconque objet. Je n’ai pas de porte bonheur. A vrai dire, je n’ai jamais eu l’occasion d’en avoir. Il y avait bine ce pendentif que j’avais trouvé dans la rue étant petite… Je l’aimais beaucoup, je le trouvais très beau. Mais ma mère l’a jeté aux ordures, en prétextant que s’était bien peu pour une fillette de mon rang.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Mon district ? Le Capitole… Je… J’apprécie le Capitole autant que je le déteste. J’ai toujours vécu là-haut donc il est normal que je sois habitué à notre façon de vivre. Je suis habituée à ne jamais manquer de nourriture à avoir tout ce que je souhaite, même les choses les plus extravagantes. Pourtant, aujourd’hui, je sais que je serais capable de tout abandonner, de tout détruire s’il le faut. Mes idées et ma vision des choses ne sont pas en accord avec celle du Capitole, ce qui fait désormais de moi une intruse dans ce monde.

« Je m’apelle Indiana, j’ai 11 ans et je vien du Capitole. Je vous écris cet lettre en cachette, parce que je sais que ma maman ne serais pas contente de savoir que je fais ça. J’ai assisté à la difusion des Hunger Games, et je voulais vous dire que j’ai été très triste quand votre fils est mort. Je sais bien que ma lettre ne changera rien, mais j’avais envie de vous écrire pour vous le dire.
Courage, Indiana. »

Son écriture était loin d’être belle, et la syntaxe laissait à désirer. Sans compter les fautes d’orthographe. Pourtant, les larmes aux yeux, Indiana plia la feuille de papier, la glissant dans une enveloppe. Elle était plutôt fière de faire ça, de pouvoir transcrire ce qu’elle ressentait à travers ces lignes. Mais elle avait aussi terriblement peur que sa mère ne tombe dessus et l’engueule. C’est pourquoi, elle irait poster la lettre le plus rapidement possible des que sa mère quitterait le domicile familiale.
Lorsqu’Indiana avait assisté à la diffusion de la mort du jeune Alec, 11 ans, comme elle. Elle avait pleuré toutes les larmes de son corps. Sa mère l’avait alors sermonné. Et en regardant le reste en silence, Indi aurait même juré voir sa mère sourire. Comment pouvait-elle se montrer aussi insensible face à la mort de ce garçon ? Comment pouvait-elle même en éprouver un quelconque plaisir ?
Et si s’était elle, Indiana qui se trouvait à l’écran entrain de se faire tuer, sa mère aurait-elle réagit de la mère manière ? C’est ça le truc… Depuis toujours, depuis qu’elle était en capacité de comprendre les Hunger Games, Indiana n’avait pas fait que regarder ce qu’on lui montrer, elle pensait aussi aux conséquences que cela avait. Les gens pouvaient trouver cela divertissant, elle ne voyait que de l’atrocité. Elle ne pouvait s’empêcher de se mettre à la place des tributs, de leur famille, leur proche… Elle ne pouvait s’empêcher de se montrer triste et en colère.



« … on m’a dit que vous pourriez m’aider. Depuis peu, j’ai décidé de retrouver mon père. J’ai vraiment peu de souvenir de lui, il est parti quand j’avais 3 ans et… »

Indiana regarda ses mots sur son papier en repensant au passé. Son père n’avait été là pour elle que pendant 3 ans. 3 minables années dont elle se souvenait à peine. Pourtant, elle redoublait d’énergie pour le retrouver. Plus elle grandissait, plus elle s’éloignait de sa mère et du Capitole. Il était tant pour elle de faire ses propres pas à sa manière dans ce monde… Et retrouver son père était sans doute une bonne chose à faire, d’après elle.



« … Je sais ce que vous êtes entrain de vous dire. Pauvre gamine du Capitole qui prend la peine de nous écrire une horrible lettre pour nous accabler encore plus… Et bien non. Figurez-vous qu’au Capitole, nous ne sommes pas tous ainsi. La seule chose que je ressens en visionnant les jeux est un mélange de tristesse et de colère. La perte d’un être cher, d’un enfant n’est rien comparée à cette vulgaire lettre de soutien, mais j’espère au moins qu’elle vous fera chaud au cœur. »

« C’est quoi cette lettre ? » ; « Un lettre. » ; « Fait-moi lire. » ; « Pas question » ; Trop tard. Sa mère lui arracha le papier des mains et l’ouvrit. Plus ses yeux descendait sur la feuille, plus ces sourcils se froncés et son visage viré au rouge. Enfin, furieuse, Silencia Jagger froissa la feuille qu’elle venait de dérober à sa fille et la jeta au sol. « Est-ce que c’est vrai ? Tout ce que tu as écrit ? « ; « Pourquoi est-ce que je devrais mentir ? » ; « Ces gens ne méritent que ce qu’ils ont semés ! » ; « Personne ne mérite de mourir ainsi ! » ; « Ces gamins et ces familles devraient être fier, honoré de pouvoir participer à ces jeux. Honoré de mourir pour nous divertir ! » ; « Et si tu étais à leur place ? Si s’était toi dans cette arène ? Ou si s’était ton enfant qui venait à être envoyé là-bas ? » ; « Et bien j’en serais fière. » ; « Tu serais contente de me voir partir pour une mort à peu près certaine ? » ; « Oui. » ; « Dans ce cas… »
Sur ces derniers mots, Indiana tourna le dos à sa mère et gagna sa chambre. Bien sur qu’elle avait terriblement envie de se jeter sur son lit pour verser une quantité énorme de larmes et pleurer sur son sort. Mais, elle avait d’autres occupations plus importantes pour le moment. C’est ainsi que tout en faisant ses bagages, elle laissa couler les larmes une nouvelle fois.



« Bonjour. » ; « Bonjour Mademoiselle, vous êtes Indiana Jagger, c’est bien cela ? » ; « Oui… » ; « J’ai attentivement lu votre candidature, et j’avoue que je suis stupéfait. De plus vous n’êtes pas n’importe qui… C’est pour ça que c’est vraiment sans aucun doute que j’accepte ! Bienvenue parmi nous Mlle Jagger ! »

Un sourire au bout des lèvres, Indiana le remercia et s’en suivit un entretien pour savoir ce qu’il allait advenir d’elle. Il était évident que tout le monde voyait en elle une styliste remarquable. Ce qui n’était pas faux. Mais en réalité, elle s’était lancée dans cette carrière uniquement pour nuire à sa mère. Uniquement pour la narguer. Et lui faire du mal. L’idée de participer en tant que styliste au Hunger Games la hantait. S’il y avait bien un truc qui la dégoutait s’était de devoir faire cela. Pourtant… Au bout de maintenant deux ans. Il était évident que même si ces tributs n’était pas revenus, elle n’était pas comme les autres. Elle n’était pas juste là pour les rendre plus jolis. S’était une véritable relation qui naissait entre eux, au point de lui arracher le cœur à chaque fois. Elle se sentait tellement impliqué dans leur combat, qu’elle n’hésitait pas à rendre visite à leur famille et subvenir au besoin de ces dernières. Au détriment de sa propre famille : ne voyant que de temps à autre sa mère et sa petite sœur, avec qui les relations entretenus sont on ne peut plus chaotique ! Bien que Jo lui manque de temps à autre… Mais c’est comme ça. Il fallait bien choisir un chemin, est c’est celui de la rébellion qu’elle a emprunté.