PRENOM(S) ϟ Jorah, Loki et Dagon. Le premier étant le prénom de son arrière-grand père qui fut également le fondateur de l'entreprise familiale. Le second est ce qui reste des origines scandinaves de sa famille maternelle. Et le dernier est le prénom d'un quelconque oncle qui trouva original de mourir quelques jours avant la naissance du jeune homme. ; NOM ϟ Hamleigh. Un nom connu depuis la victoire de Jorah, mais aussi parce que les Hamleigh font partis des grands propriétaires de bétails du district. Car une vache sur quatre du district sort des grandes étables des Hamleigh. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Jorah est né en hiver, lorsque la faim frappait le district dix. Un trois décembre, il y a de cela vingt-trois ans désormais. ; DISTRICT ϟ district dix, l'élevage. ; METIER ϟ Vainqueur, son talent consiste à jouer de plusieurs instruments. Car Jorah possède ce que l'on appelle l'oreille absolue, il est capable d'apprendre une chanson en ne l'écoutant qu'une seule fois. Ses concerts sont cependant rares et très prisés. Sinon il passe le plus clair de son temps à se promener dans son district ou aider son père. Plus par passion que par nécessité. ; SITUATION CIVILE ϟ Jorah ne se qualifie pas. Il se laisse porter par les événements. Ce qui le place dans des situations étranges parfois. ; ALLÉGEANCE ϟ Le jeune homme est profondément pro-capitole. Endoctriné depuis sa naissance il considère n'importe quel désir de rébellion comme un acte de folie. Et pour lui, le Capitole ne mérite pas la haine que lui voue les districts. Ce ne sont que des ingrats et des simples d'esprit. Il est l'exception de son district mais il est bien trop buté pour changer d'avis. ; GROUPE ϟ FAME AND FORTUNE ; CREDIT ϟ tumblr and money honey pour l'icon.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? que pense votre personnage du Capitole, de son autorité toute puissante sur les Districts, est-il plutôt pour, plutôt contre, partagé, n'hésitez pas a détailler votre réponse.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Une question primordiale qu'importe l'âge, votre personnage a t-il peur ? Pourquoi ? Est-ce un parent inquiet ? Un adolescent certain de ne pas survivre aux jeux ? Ou au contraire les attend t-il avec impatience ?
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Lors de la dernière édition Arabella et Owen ont laissés leur vie, abandonnant un enfant de tout juste trois ans. Que pensez-vous de cette fin tragique ? De l'absence de vainqueur lors de l'Expiation ? Révolté ? Étonné ? Inquiet face à l'émotion et à la menace du Capitole ?
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Que vous ayez 12 ou 77 ans, cette réponse est obligatoire, elle se conjugue peut être au passé mais il est important que vous nous disiez de quelle manière votre personnage appréhende/appréhendait les jeux.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? êtes-vous doué avec une arme ? Un habile chasseur ? Votre tête compte-t-elle plus que vos muscles ? Quels seraient vos atouts si on vous jetait dans la fosse aux Lions, comment défendriez-vous votre vie ?
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Un objet qui vous symbolise, qui vous représente, quelque chose dont vous ne pourriez-vous séparer. Attention pas d'armes, les autorités sont très strictes de ce point de vue là.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Des revendications ? Aimez-vous ce que vous produisez, votre travail ? Décrivez vos conditions de vie.

Une chose était sûre, jamais elle ne reviendrait à la maison. Père avait jeté ses affaires dans la boue, elle l’avait supplié, ses cris et ses larmes lorsqu’elle avait embrassé ses enfants. Mais ils n’éprouvaient alors plus que de la haine pour celle qui fut leur mère. De la haine et de la rancœur. Tenace et violente. Père attrapa ses cheveux blonds et la jeta au sol. Son visage tuméfié, ses larmes, ses yeux clairs. Et le regard de ses enfants, durs. Elle s’en alla le jour suivant. Ses lèvres bleuies portaient encore la marque de la fureur et ses yeux bleus ne reflétaient plus rien. Vides. Elle l’était aussi. Ses pas lourds dans la terre, ses mains fines lorsqu’elle attrapa une de ses valises au sol. Elle ne se retourna pas lorsque ses enfants s’avancèrent sous le porche. Non, elle s’en alla. Car elle savait, elle savait qu’elle n’avait plus rien ici. Plus rien pour elle. Jorah attrapa doucement la main de Sara, elle se dégagea dans ses yeux brillaient la même haine farouche. Elle le détestait, autant qu’il détestait cette chose qu'il était désormais. Au loin ils entendirent des cris et des choses brisées. Et lorsque Jorah ferma la porte, il ne regarda pas l’image de sa mère s’éloigner. Il se contenta de fermer cette porte, de fermer son esprit. Et au fond de lui, ne subsistait plus que rancune et haine envers lui-même. Tenace et amère.


Il attrapa doucement le seau d’eau, sa main s’emboita dans le cuir de la poignée. Et comme un animal de bât il tira l’eau du puits. Aussi simplement, aussi doucement. Il aimait cela. Le travail permettait à son petit corps de se former mais surtout cela lui permettait de sortir de cette grande maison froide et vide. Vide de sens, un peu comme son esprit. Sara était encore à l’école, elle ne rentrerait qu’après seize heures. Et jusque-là il demeurait seul, seul avec ses pensées et les bêtes qui l’entouraient. Un bœuf leva la tête en apercevant le jeune homme approchant son si petit enclos. Jorah marcha le long de la clôture sans un mot, sans un regard vers cette bête. Il se fichait des animaux, il se fichait d’être le fils d’un des plus riches hommes du district, il se fichait d’avoir cette tête d’ange. Il se fichait de tout et surtout de lui-même. Le sceau se déversa dans la grande bassine. Le jeune blond essuya son front d’un revers de manche. Le soleil frappait fort et la peau pâle du blond deviendrait rapidement halée à ce rythme. Il se remit en marche vers le puits, croisa du regard quelques employés. Têtes basses. La vie n’a rien de simple dans le dix. « Tu fais quoi Jorah. » une voix impérieuse déchira le silence. Jorah leva doucement la tête croisant le regard bleu nuit de son père. Il avait une partie du cou brûlé depuis l’accident. Jorah laissa tomber le sceau mais il ne bougea pas. Ses pieds refusaient de quitter le sol. Figé dans un instant qui semblait durer une éternité. « Le fils du propriétaire ne fait pas les travaux de la ferme. » Un ordre et il se pencha pour attraper le jeune blond au col le soulevant quelques pieds au-dessus du sol. Jorah attrapa les mains de son père, tentant de lui faire lâcher prise. Sans succès. « Tu entends quand je te parle Jorah ? Tu comprends ce que je te dis Jorah ? Non hein ? Tu ne comprends rien ? Rien de rien. » Jorah toussa. La pression sur le col l’empêchait de respirer correctement. Il se débattit pendant quelques secondes, quelques minutes. Ses yeux clairs se reflétant dans l’abîme des yeux sombres de son paternel. Il tomba au sol, ce même sol lui parut doux, presque accueillant. A moitié couché dans la boue, Jorah ne détourna pas son regard lorsque son père reprit la parole. Plus fort. Plus dur. « Ta faute. Tout est ta faute. » Comme une claque dans son visage. Jorah se décala afin d’éviter un coup de chaussure. Mais il n’arriva pas, son père se contenta de tourner des talons et d’allumer une cigarette. Jorah se releva et laissa le sceau là où il l’avait laissé tomber. Son regard se perdit dans les brûlures sur les épaules de son père. Un frisson. Tout ceci est de ta faute. Tout ceci est de ta faute petit ange.


Sa main fine effleura ses cheveux d’or. Elle avait un sourire de poupée, mais jamais elle ne souriait devant Jorah. Car elle n’avait pas envie, pas envie de lui montrer qu’elle pouvait être heureuse sans lui. Car il était comme ça Jorah, il était aussi jaloux que fou. Mais au fond, elle l’aimait bien comme ça. Mais ça jamais elle ne lui dirait. Car elle était bien trop fière. Alors lorsqu’il lui demanda comment elle allait, ses lèvres s’ouvrirent doucement mais aucun son ne sortit mais dans ses yeux sombres se reflétaient sans mal les troubles qui la tourmentaient. Jorah ne dit rien d’autre. Une sorte de pacte silencieux entre eux. Un accord tacite. Sara acquiesça et ses longs cheveux dorés cachaient à moitié son visage d’enfant. Jorah allongea son bras autour de ses épaules et elle appuya doucement sa tête sur lui. Car il n’y avait rien d’autre qui comptait pour eux. Rien d’autre que leur égoïsme partagé, leur folie partagée. Cette chose qu’ils pensaient partagés. Cette chose qu’ils pensaient vivre tous les deux. Jorah posa sa tête sur celle de Sara. Et elle se blottit sur l’épaule de son frère. Et dans un soupir commun, ils fermèrent les yeux. Et c’était comme si il n’y avait jamais rien eu. Comme si la vie était en pause. Comme si le temps s’arrêtait. Mais alors Sara se levait d’un bond, ses yeux sombres ne reflétaient plus que sa haine et sa colère. Et sans bruit elle s’en allait en pleurant. Car elle était comme ça Sara. Et Jorah lui restait là. Car il savait, il savait qu’elle ne pourrait pas oublier. Et il se mentait en pensant pouvoir l’oublier.


« Arrête de dire ces conneries Sara. » il éleva la voix et la jeune blonde étouffa un rire. Ce qui ne manqua pas de vexer le jeune homme. Il inspira et ses yeux baissaient fixaient le sol avec intensité. Il la détestait. Elle et ses cheveux blonds, elle ne manquait pas une seconde de lui rappeler, de lui rappeler qu’elle était bien au-dessus de là. Au-dessus du reste du monde. Sara attrapa le bras de son frère. Il se dégagea presque aussitôt. Mais il mentait en disant ne pas apprécier cette proximité. Elle et lui étaient jumeaux. Le même cœur. La même âme. C’était en tout cas ce que disait Sara. « Arrête de faire semblant alors. » Ces mots arrachèrent une grimace au jeune homme. Faire semblant. Il ne faisait que cela, mentir et sauver les apparences. Il n’était pas doué et Sara le savait et elle lui en voudrait. Et cela, il ne pourrait pas le supporter. « Il faut qu’on oublie Sara. » Elle sourit en le fixant. Oublier, Sara n’oubliait jamais, elle prenait vos souvenirs dans sa fine main et elle les pressait jusqu’à ce qu’elle vous tienne par les tripes. Et elle tenait Jorah depuis toujours. « Oublier. Mentir. Tu es vraiment pitoyable Jorah. Un lâche. » Le blond se leva aussitôt et ses yeux gris se posèrent sur le visage rose de sa sœur. Elle et ses yeux de chat. Son sourire ne quittait pas ses fines lèvres lorsqu’elle se leva pour lui faire face. « Lâche. Ce n’est pas toi qui dois porter la responsabilité de nos actes face au monde. » Elle tremblait et sa main se porta doucement à ses lèvres. Mais Jorah continua. « C’est toi. Et c’est moi qui porte ta faute Sara. Moi et moi seul. » Il se tourna comme pour partir. « C’est toi qui est lâche Sara. »


« Toujours pas. » La voix dure et revêche d’un lointain cousin. Oliver ou étais-ce Olivier, le jeune blond ne saurait les distinguer l’un de l’autre. D’ailleurs le second frère ne tarda pas à les rejoindre. Ces deux rouquins étaient les seuls à tolérer la présence de Jorah, les seuls à lui accorder un minimum d’attention. Parfois Jorah se demandait si les deux roux connaissaient l’histoire qu’il portait depuis son enfance. Mais jamais ses cousins ne lui avaient fait part d’une quelconque allusion. « Il faut prier pour que l’année prochaine aussi nous soyons épargnés les gars. » Epargné. Jorah se retourna, derrière lui la place se vidait rapidement. Personne dans le dix ne célébrait la moisson. Mort et désolation voilà ce qu’elle représentait aux yeux des gens. Crainte de sacrifier son enfant et de ne jamais pouvoir le serrer à nouveau dans ses bras. « En même temps ceux choisis ont plus de quatre-vingt tesserae. On a la chance de n’avoir jamais eu à en prendre. » La chance oui ils l’avaient. Autour d’eux il n’y avait que misère. Eux les Hamleigh avaient eu l’intelligence de trouver un moyen de s’enrichir en détruisant les autres et en les plongeant dans la misère. L’exploitation des autres était un don dans cette famille. « Cette année aucune chance que l’on gagne. T’as vu le gamin, sa tête va être tranchée dès les premières minutes. Quant à la fille, si elle passe trois journées dans l’arène se sera un exploit. » Les tributs, un garçon de douze ans et une fille de quatorze ans. Comme toi Jorah. Elle a ton âge et en plus elle est avec toi à l’école. Mais le jeune homme n’a pas hurlé lorsqu’elle pleura face à la foule. Non, il s’est contenté de regarder ces deux enfants avec son regard indifférent. Même cette fille qui quelques jours auparavant riait, jouait avec ses amies. La moisson, elle était là pour leur rappeler que le bonheur n’existait pas. Et que jamais il n’existera. Alors lorsque les deux rouquins le laissèrent devant chez lui, Jorah se laissa tomber sur les marches de la grande maison. Regardant le ciel rose. L’aube sanglante qui s’abat sur les districts et dans son coeur.

Après avoir répondu aux questions de César, il serait temps pour vous de nous parler de l'homme ou de la femme qu'on pourrait être amené à découvrir dans l'Arène ou à côtoyer au sein d'un District. Nous allons vous demander de nous le présenter en un minimum de 800 mots. Pour compter vos mots rien de plus simple : word, compteurdelettres.com etc. Nous n'imposons aucune forme, cela peut être celle d'un Rp, d'un journal intime, d'une anecdote, peu importe du moment qu'on peut cerner au maximum le personnage. Enfance, adolescence, séjour dans l'arène, dernière moisson, passage à l'âge adulte, vous pouvez nous parler de tout ce qui vous fera plaisir.