PRENOM(S) ϟ Glitery, mon premier prénom totalement banal vu que je viens du district 1, et j'hérite mon second prénom, Vitaly de ma grand mère ; NOM ϟ Diamond, en rapport avec la profession de sa famille, négociateurs diamantaires ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Un 13 Décembre 1987, j'ai donc 25 ans ; DISTRICT ϟ District 1 ; METIER ϟ Négociatrice diamantaire, et officieusement, je monnaye des entraînements pour les futurs vainqueurs ; SITUATION CIVILE ϟ Célibataire, et se plait à être volatile, et ne prendre que le meilleur de certains hommes, les laissant dans leur galère sans s'engager ; ALLEGEANCE ϟ Je suis indécise, être contre le capitole marquerait la fin de mon activité, hors, être contre la rebéllion serait approuver tous les agissements du capitole. Grand dilemme. ; GROUPE ϟ Fame & Fortune. ; CREDIT ϟ tumblr

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? ET DEPUIS L'ATTENTAT ? Je suis totalement indécise. Je désapprouve totalement et catégoriquement les agissements du capitole, et les lois qui pèsent sur Panem en général, le fait qu'on ne soit pas tout à fait maître de ce qu'on dit, de nos vies, tout est régenté par le capitole. Mais afficher clairement ma désapprobation me mettrait sur la paille, et même si j'ai assez pour vivre 10 vies plus que confortable, j'aurais du mal à me passer de mon activité en soi, prendre des sommes astronomiques d'argents à de petits riches du capitole qui ne se rendent pas compte que je les berne est devenu un jeux pour moi....
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? J'ai gagné les Jeux. Mais aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais approuvé ça, déjà, on ne devrait pas être contrains et forcés de les regarder, ces scènes d'une violence extrême ne devraient pas être exposées aux enfants. Lorsque j'ai été moissonnée et n'ayant d'une jeune sœur, il était impossible que quelqu'un se porte volontaire pour moi. Les jeux sont plus mentales que physique malgré ce que tout le monde pense, il faut être rusé pour gagner. Se faire passer pour une grande blonde à moitié décérébrée fut ma tactique. Tout le monde me prenait pour une petite bête inoffensive, et les carrières prirent le partis de me cuisiner à la fin. C'était sans compter sur le fait que je me montrai plus pugnace et plus stratège que tout ce qu'ils auraient pu imaginer.
RÉCEMMENT, LE CAPITOLE A SUBI UN ATTENTAT LORS DE LA FÊTE DU PRINTEMPS. QU'EN PENSEZ-VOUS ? J'ai trouvé ça extrêmement courageux, et admire (si c'est eux) les invités des districts. Ils ont fait fort sur ce coup là. Imaginez, tout prévoir dans les moindres détails leur expéditions, détourner la sécurité. Si on y réfléchit, la rébellion doit avoir des complices de hauts rangs pour réussir à faire ça.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Ayant participé aux Jeux, je sais ce que ça représente. La terreur des districts, l'espoir d'une vie meilleure si jamais on à la force de s'en sortir, j'ai vus des choses dans les yeux des participants qui glaceraient le sang à n'importe qui. Les Jeux sont horribles, ils changent complètement les gens. Peut-être avais-je plus de coeur avant d'y participer, mais ce n'est plus le cas. Les jeux te rendent sans coeur, froid, tu n'as plus goût à grand chose à part à voir des gens avoir aussi mal que toi, tu as eus mal. Tu en veux à la terre entière. Les Jeux sont un phénomène. Ils sont là pour "mater" les districts par la peur, la pseudo-culpabilité. On ne peut rien faire contre, on le subit, on le vit, et, pour beaucoup, on en meurt.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Mon physique de grande blonde m'a été d'un grand secours. J'ai joué les imbéciles, durant les entraînements ou je montrais que je n'arrivais pas à soulever une épée, ou pendant les tests pour les fruits toxiques, je faisais exprès de choisir les mauvais, en gloussant comme une pintade. Si bien que dans l'arène, personne ne me prit au sérieux, et d'un accord tacite, ils me laissèrent vivre, sans vraiment me chercher. Théoriquement, je devais être tuée en fin du jeu, dans les 3 derniers, ça ne se passa pas tout à fait ainsi. J'empoisonnai mes armes glanées au fil du temps avec du sureau mortel, la mort était rapide, et sans douleur, et cela me réconfortait un tout petit peu.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Une petite chaîne en or, toute fine, avec pendentif doté d'un diamant. Le bijoux en soit représentait un luxe considérable, l'or d'autant plus, et le diamant me venait directement de ma famille.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Mes conditions de vies sont des plus luxueuses. Je vis dans une grande maison, avec un grand jardin, j'ai un gros salaire. Quoi de plus? Je travaille comme mes parents dans l'univers du diamant, vendre à des prix astronomiques des petites pierres me ravi, même si je n'ai pas vraiment besoin de cet argent, en soutirer la plus grosse somme possible est devenu une sorte de défi.

«Glitery Diamond!» Il faisait chaud ce jour là. J'avais 18 ans, et je pensais avoir échappé aux moissons, du moins, c'est ce que j'avais espéré. Dans les premières secondes, je n'ai absolument rien calculé, je me suis retournée, et j'ai aperçu les yeux de Cyrène, emplit terreur. J'ai commencé à m'inquiéter à ce moment là. Mes pas me guidaient tous seuls, je n'avais d'yeux que pour Cyrène. Au moment ou je retournait la tête vers l'estrade, je sentis des larmes gonfler dans mes yeux, j'inspirai un bon coup, et elles se dissipèrent, mais je savais que j'avais déjà les yeux bordés de rouge, du à ma peau diaphane. Je ne voulais pas que les gens me croient faible, ou qu'ils pensent que j'ai peur des jeux, que j'ai peur d'affronter les futurs concurrents. Non, c'était simplement que je me posais l'éventualité de ne jamais revoir Cyrène, et cela me terrifiait. Je reviendrai ici, je m'en fit la promesse. Pas pour mes parents, pas pour mes amis, pour elle, mon joyaux, mon soleil, ma soeur.
Je fis mine de serrer la main à mon binôme masculin. Et soudain, une réminiscence. Je nous revoyait, en train de jouer comme des folles dans le jardin de nos parents. L'herbe bien verte venait d'être fauchée, tout le monde connaît l'odeur de l'herbe fraichement coupée. Et même 5 ans après, je me rappelait tout à fait la joie que j'avais éprouvé ce jour là, cette fierté. Imaginez une petite bouille blonde aux yeux porcelaine qui vous déclare sa flamme aussi simplement que possible, du naturel et du vrai, à l'état pur. De l'amour. «Je t'aime Glit', quand je serais grande, je voudrais devenir comme toi.» On était toute les deux allongées à même l'herbe. Nos petites robes blanches étaient surement fichues, mais on s'en moquait éperdument, tout ce qui nous importait c'était d'être toutes les deux, allongées, en se tenant la main, les regards tournées vers une immensité bleue où on se perdait, en essayant de trouver des formes dans les nuages, où on sentait toutes les effluves les plus discrètes soient t-elles des fleurs de maman. J'étais gonflée de fierté suite à cette déclaration. Je suis persuadée que tu seras bien meilleur, ma douce Le souvenir s'arrêtait là. Je n'étais plus sur l'estrade. On m'avait conduite dans une petite pièce ou des fauteuils capitonnés dans tous les coins prenaient toute la place. Je vis Cyrène un peu moins de 20 secondes, le temps de lui faire un câlin, de lui mettre les cheveux derrière les oreilles, de lui embrasser le front et de lui faire la promesse que je reviendrai du Capitole.

La semaine d'entraînement passa très vite. Étant déjà un peu expérimentée en maniement des armes, je fis mine de ne pas pouvoir soulever une épée, ou de ne pas savoir tirer à l'arc, et je filai vite vers les stands de survie qui étaient totalement désertés pas les concurrents, si jamais quelqu'un venait, je faisais mine de sans arrêt me tromper. Je mémorisais les principaux éléments comestibles des jungles tropicales et des forêts, ainsi que les plus grands poisons. En parlant d'eux, je suis tombée sur une petite baie rouge pouvait s'apparenter à des groseilles, mais qui te tue en moins d'une minute. Le sureau mortel. Je me fis faire des tests plusieurs fois pour bien mémoriser. Connaître les poisons serait toujours utile.

Je pense que je me suis très vite rendue compte que je vivais les dernières heures des Hunger Games. Seule avec un colosse du district 2. Je n'avais aucune chance, mais je m'étais bien préparée. J'avais aiguisé mon poignard et mes lames semblablent à des katanas sur un rocher, et les avait empreignées de sureau mortel. Pour cela, j'avais totalement vidé ma gourde, mon sac en général de toutes mes provisions que j'avais agglutinées. C'était les dernières heures, le capitole nous proposait gracieusement une chose dont nous avions désespérément besoin, je suppose que c'était une attèle pour ma cheville, cassée depuis un bon bout de temps. Je me l'étais cassée dans les 30 premières minutes du Jeux, ou j'avais couru dans une descente, et je me l'étais si bien tordue qu'elle était sans doute cassée. J'avais donc prit un mouchoir, dans lequel, j'avais mis toutes les baies que j'avais pu trouver, et j'avais pressé le tout de façon à ce qu'il en sorte un jus. Je laissai mes armes ainsi que mes pointes de flèches tremper dans ma gourde une dizaine de minute et je me rendis à la Corne d'abondance. Il suffirait d'une éraflure pour que le concurrent meurent en une minute, il faudrait juste que je tienne jusque là. Ma stratégie était celle-ci. Le colosse tel que je le connaissais se serait mit à la vue de tous, pour se pavaner et montrer au combien il était fort, au combien il était beau, au combien il était intelligent. Ayant un bon tir, je lui enverrai une flèche au niveau de la tête, qui selon moi, lui eraflerait au moins la joue. S'il avait un minimum de jugeote, il saurait immédiatement ou se trouve le tireur et se sera le début de la course poursuite dans la forêt.

Je me réveillai dans un endroit ou tout était blanc, et ou ça sentait l'eau de javel. Un endroit ou les sentiments et les couleurs n'existaient pas. Je supposais donc que j'étais soit morte, soit à l'hôpital. Dès que je bougea le petit orteil, une infirmière arriva en courant et m'assomma avec un calmant en intraveineuse. J'étais un mollusque, et j'ignore encore à quoi cela pouvait diable servir. Lorsque je me réveillai, j'étais toujours dans cet endroit. Et en me remémorant ce qui s'était passé, j'en conclut que j'avais gagné les Jeux. Dans un premier temps, je ne ressentis rien. J'avais fait des choses horrible, mais je serais avec ma soeur et juste pour ça, je remerciai le ciel et tout les dieux possibles et imaginables pour ce qui m'arrivait.


A présent, j'étais chez Flickerman, sur le plateau de télévision, devant des millions de personnes. Ô joie des projecteurs, et du sourire immaculé du présentateur, je m'assis lorsque le générique se termina et regarda Caesar. «Mlle Diamond, que ressentez-vous?» Si j'avais pu, je lui aurait fait bouffer sa perruque rose bonbon. Si je disais la moindre chose de travers, on s'en prendrait à Cyrène. Et j'avais bien comprit, l'amertume dans son regard, la haine indomptable qui l'aveuglait. Je ne la comprenais. J'étais là, j'étais en bonne santé. Mais elle avait l'air de ne pas s'en rendre compte, et elle me prenait pour une inconnue, comme si elle ne me connaissait pas, ou plus, du moins. «Ce que je ressens, c'est indéfinissable. De la fierté, de la joie, de la peur face à mon avenir, et la plénitude. Depuis trois mois que je n'avais pas dormis dans un lit, hier soir, j'ai eut envie de dormir par terre !» Caesar explosa de rire, et le public en fit autant. «Mlle Diamond, comment voyez-vous votre avenir?» Mon avenir? Je me vois blasée et sans coeur, du à la perte de ma soeur. Que voulez-vous? Des ragots croustillants sur ma vie privée? Allez vous faire foutre, Monsieur mon cher. «Je me vois reprenant les rênes de l'entreprise familiale dans quelques années et reprenant une vie normale» Caesar souffla un mot au public et tout le monde applaudit. Caesar me posa d'autres questions sans intérêt auxquelles je répondis par des phrases sans intérêt. Ma vie était fichue, je ne vivrai jamais comme avant. Jamais. Le capitole m'avait volé ma soeur, m'avait volé ma vie.