PRENOM(S) ϟ Abigaëlle. Son étymologie en dévoile le courage et la sagesse. Kayla. Introvertie, méfiante, hyperémotive, sensible, froide, distante. Je lis ici une énorme antithèse. NOM ϟ Ferlay. Nom de famille attribué à chaque génération depuis les années 1800.. Et ce sera la dernière. DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ 29 décembre, dix-huit années d'existence. DISTRICT ϟ Sept METIER ϟ Cuisinière SITUATION CIVILE ϟ Célibataire ALLEGEANCE ϟ Pro-rébellion. Abigaëlle n'est pas le type d'individu à se laisser marcher sur les pieds. Dès qu'elle est en mesure d'aider des groupes et des associations à manifester leur mécontentement par rapport à l'autorité du Capitole, elle est toujours l'une des premières à s'inclure dans les rangs. << Un peuple uni ne sera JAMAIS vaincu! >> GROUPE ϟ Les pauvres petites bêtes sacrifiées CREDIT ϟ Créateurs (ices) sur Tumblr. (c)

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? que pense votre personnage du Capitole, de son autorité toute puissante sur les Districts, est-il plutôt pour, plutôt contre, partagé, n'hésitez pas a détailler votre réponse.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Une question primordiale qu'importe l'âge, votre personnage a t-il peur ? Pourquoi ? Est-ce un parent inquiet ? Un adolescent certain de ne pas survivre aux jeux ? Ou au contraire les attend t-il avec impatience ?
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Lors de la dernière édition Arabella et Owen ont laissés leur vie, abandonnant un enfant de tout juste trois ans. Que pensez-vous de cette fin tragique ? De l'absence de vainqueur lors de l'Expiation ? Révolté ? Étonné ? Inquiet face à l'émotion et à la menace du Capitole ?
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Que vous ayez 12 ou 77 ans, cette réponse est obligatoire, elle se conjugue peut être au passé mais il est important que vous nous disiez de quelle manière votre personnage appréhende/appréhendait les jeux.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? êtes-vous doué avec une arme ? Un habile chasseur ? Votre tête compte-t-elle plus que vos muscles ? Quels seraient vos atouts si on vous jetait dans la fosse aux Lions, comment défendriez-vous votre vie ?
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Un objet qui vous symbolise, qui vous représente, quelque chose dont vous ne pourriez-vous séparer. Attention pas d'armes, les autorités sont très strictes de ce point de vue là.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Des revendications ? Aimez-vous ce que vous produisez, votre travail ? Décrivez vos conditions de vie.

On ne choisit pas sa famille, mais on peut choisir ses amis, n'est-ce pas? Et bien, j'ai simplement choisi de m'en défaire.


À ma naissance, nous étions quatre.
Mon père. Ma mère. Mon frère. Moi.
Nous étions heureux... Je le croyais en toute sincérité.

Lorsque nous sommes enfants, la vie nous parait si belle, si merveilleuse. La beauté des grandes forêts dans le district sept, l'amour inconditionnel que nos parents nous offre, les bisous et les câlins faits par notre entourage. Les poupées en chiffon avec lesquelles je jouais des après-midi entiers. Malgré le fait qu'elles étaient sales et chiffonnées, mon âme libertine s'en moquait. Entendre mon frère me narrer les histoires vécues par les princes et les princesses du Capitole. Souhaiter délibérément vivre dans un univers identique à ces jeunes dames et messieurs. Vêtir des étoffes en soie, être maquillée à la perfection avec du fard à joue et de belles lèvres pulpeuses, porter de beaux souliers à talons. Je vivais dans un imaginaire parfait.

La ''vieillesse'' m'a aidé à comprendre que la vie n'est pas entièrement colorée. Notre réalité familiale m'a fait comprendre la complexité de l'univers dans laquelle j'habitais à tous les jours. La vie est parsemée d'embûches. Enfant, je n'avais jamais remarqué les efforts constants entrepris par mon père. Les gouttes de sueurs qui tombaient sur son front lorsqu'il rentrait de ses longues et pénibles heures de travail quotidiennes. Mon indifférence et mon ignorance quant à ses mains meurtries et ensanglantées étaient flagrantes. Plus âgée, mon cheminement et mes expériences personnelles m'ont aidé à y voir plus clair sur le monde dans lequel les habitants de Panem vivaient... Le pain et l'eau étaient difficiles à fournir à la totalité de la population. Le travail pour subvenir un peu soit-il était également une tâche lourde et complexe. Panem était et reste un monde d'horreur et de dictature. À tous les soirs, vers l'âge de huit ans, j'observais à l'extérieur de ma fenêtre les étendus d'arbres et de sapins. Je souhaitais m'y enfuir. Je voulais franchir les limites et bâtir un monde meilleur pour tous.


Le drame dans notre famille est survenu dès les premiers jours de mon dix-huitième anniversaire de naissance. Nous avions maintenant cinq bouches avides et affamées à nourrir. En effet, ma mère avait accouché quelques mois plus tôt d'une petite fille aux cheveux de soie roux, Jenn. En ce début d'été, le travail manuel dans les diverses étendues de forêts était à son plein essor. En effet, la demande de bois, de bouleaux et de divers autres matériaux battait son plein. Par conséquent, les adolescents, jeunes adultes et personnes âgées fournissaient des efforts constants jours et nuits afin de répondre adéquatement à la demande. Les hommes avaient peu d'heures de sommeil et dormaient tous dans tes tentes géantes assez grandes pour une douzaine d'individus, fournies par le Capitole. Une seule journée de répit leur était accordée : le dimanche. Le deuxième dimanche du mois de juin, matinée pluvieuse et grise, alors que les hommes couraient prendre dans leur bras les femmes qu'ils aimaient et que les garçons se dépêchaient en courant pour aller jouer avec leurs amis, une personne manquait. Une personne. Une personne. UNE personne.


- Abby, je vais m'arranger pour te faire rentrer à la cuisine incognito. Tu prendras des tesseraes pour que nous puissions obtenir les mêmes quantités de matériel comme jadis. Les emprunts seront temporaires. Ils seront effacés l'année prochaine. De toute façon, il n'y a aucune chance que l'on pige ton nom pour la Moisson... N'est-ce pas chérie? Aucun autre membre de notre famille n'a été sélectionné depuis des générations! Il n'y a donc aucune chance que l'on te pige.. Non. Aucune.

J'avais honte. J'avais honte de ma mère. J'avais honte qu'elle soit ma mère. J'avais honte que ce soit elle qui m'ait crée. Je la détestais. Comment pouvait-elle ignorer la mort d'un être qu'elle aimait? Comment pouvait-elle faire comme si rien ne s'était passée les dernières semaines? Il me semblait juste de penser qu'elle essayait dans cette situation de se convaincre elle-même plutôt que moi. Alors qu'elle avait pleuré comme une madeleine les jours précédents, elle semblait maintenant oublier son existence. Mon frère. Maman réussissait parfaitement à se détacher de cette situation et ignorer le décès d'un être si cher. Personnellement, je ne le pouvais pas. Le lundi suivant le tragique incident, ma mère avait déjà classé les objets à mon grand frère qu'elle désirait offrir aux voisins. Elle était là, depuis plus d'une heure, à ranger les effets personnels du nouveau défunt dans de gros sacs que sa soeur lui avait donné.

- Papa. Maintenant Jaymes.