PRENOM(S) ϟ Faust; NOM ϟ Brown DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ 21 ans DISTRICT ϟ 2 METIER ϟ Mes parents ont un commerce d'outil, mon père est un fabricant d'outil pour les maçons et je l'aideSITUATION CIVILE ϟ Célibataire ; ALLEGEANCE ϟ Vous n'avez pas une autre question? Pour tout vous dire, je ne sais pas quoi en pensez du Capitole et de Hunger Games. Moi, à lécole, on m'a toujours appris que le Capitole nous aime et nous a sauvé. Je reste sur cette idée. Après en ce qui concerne Hunger Games, moi je veux bien y participer mais, j'ai peur de mourir car je suis fils unique. ; GROUPE ϟ Sacrified Lambs ; CREDIT ϟ Bann by livejounal

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? D'après moi, le Capitole n'est pas parfait ni même médiocre. C'est un gouvernement avec ses bons et mauvais points. Ce qu'ils osent le critiquer en secret et je souligne le terme « en secret » ne sont que des mauviettes qui aiment bien blâmer des points faibles des autres en secret.

Le respect que j'ai envers le Capitole je le dois beaucoup à mon père. Il m'a toujours répété que sans eux, je ne serais certainement pas là dans ce monde. Tant qu'à ma mère, elle me dit clairement de l'honorer. Ma mère est loin d'être une anarchiste. D'ailleurs, elle est complètement le contraire du terme. Tout ça par la faute d'un homme, au service du Capitole, l'aurait sauvé d'une femme qui aurait tenté de l'assassiner. Depuis ma génitrice est devenue la commère du District 2. Chaque fois que quelqu'un critique le gouvernement, elle rapporte les propos aux autorités en mentionnant bien le nom pendant que mon père et moi subissons les regards noirs de certaines personnes.

En ce qui concerne clairement moi, je le respecte sans l'aimer beaucoup
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Je suis un très grand fan des jeux. Je ne veux rien rater aucun moment qui se passe à la télé et cela depuis ma tendre enfance. Je soutiens à chaque fois mon district. Mais, j'avoue être parfois pour l'un de nos adversaires, féminin ou masculin, pour des raisons de personnalité. Si une personne est plus imposante par sa force que l'autre, je suis pour celle-là plutôt que l'autre. Rappelons que je suis un jeune homme. J'ai donc un  faible pour les jolies filles et je suis assez impressionnés quand l'une d'elles gagne la compétition.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ?
Moi je suis inquiet par la menace du Capitole. Ils vont certainement nous faire un jeu plus violent qu'il ne l'est déjà. Après, en ce qui concerne le couple, je les trouve quand même admirables. C'est vrai. Mais, je ne compte pas entamer une révolution à cause d'eux.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Bon, parlons de moi et Hunger Games. J'ai beau avoir déposé des tesseraes et ce depuis l'âge de quatorze ans par faute qu'il fallait aider toute ma famille (et pourtant mon district est plutôt bien comparé à certains), mon nom n'a jamais était tirée au sort et c'est un... demi-soulagement. Oui, c'est cela un demi-soulagement. Je veux vraiment y participer et je l'affirme quoique tous les risques que ça prend parce que je veux montrer à tout Panem ce que je vaux. C'est clair, non .Mais, en même temps, je ne me suis jamais portée volontaire ,car la peur de mourir me fait mal au ventre. Mes parents dont ils veulent bien que je participe, personne de la famille d'ailleurs ne l'a fait, je ne pense pas qu'ils se rendent compte qu'ils auront la possibilité de ne plus me revoir en vrai et garder une image de moi baignant dans un bain de sang. Si je joue, je ferais tout pour survivre et gagner est aussi une priorité que je m'imposerai dès le début. Ce serait bien d'être un héros. Je m'entraîne depuis mes cinq ans aux jeux et ce serait quand même un grand honneur d'y participer

QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Mon atout c'est la force. Il bien l'avouer, je suis assez bien bâtie. Tant d'années d'entraînement et de travail m'ont servis à avoir ce corps.(Non, je ne me la pète pas). Je suis assez malin et pour moi toutes les ruses inventées peuvent m'inventer. Je crois que c'est cela mes grandes qualités au niveau de ma personnalité et de mon caractère. Après mes armes pour me défendre et gagner, a toujours été la sarbacane et le poignard. Ma première sarbacane je l'ai fabriqué lorsque j'avais sept ans. J'ai même tenté de reproduire la version poison. Ce n'est pas un grand succès mais, je travaille de manière minutieuse à sa confection. Le poignard je l'utilise depuis mon entrainement sur du papier.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Je ne suis pas un superstitieux. Les portes-bonheurs ce n'est pas vraiment mon truc. Je pense que ce sont des objets faits pour qu'on se rassure de quelque chose. Cependant, j'ai un trèfle à quatre feuilles en pendentif en or et de couleur de verts munis de son bracelet noir. C'est un truc de famille. Il est à nous lorsqu'on a douze ans pour la première moisson et on le garde jusqu'à la dernière.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Mon père et ma mère sont artisans. Ils fabriquent les outils pour les maçonneries. Tant qu'à moi, je suis maçon et artisan par ennui. J'aurais préféré faire autre chose genre « dessinateur ». J'aurais bien voulu ! Mais, vu à quelle époque je vis, c'est impossible. En tout cas, la maçonnerie me rend fort. C'est plutôt un bon point. Et puis de toute façon, il n'y a rien d'autre faire dans le District 2.

Après, je vis plutôt bien. Tant que je travaille, je suis heureux.

Quelle est cette réalité qui nous perturbe tous, jeune de ce siècle ? Nous sommes tous menacés de mourir comme nous serons obligés d'aimer la bonne personne. La vie rime avec une seule phrase : se battre. C'est déplorable ! Mais, pourquoi se plaindre des malheurs alors qu'ils sont trop présents. Faut-il les affronter sans réfléchir. La contrainte serait évidemment celle d'être des humains se jetant dans la gueule du pire monstre qui soit.
En ce jour de Moisson, je pense qui nous ont fait tous naître pour mourir..


J'ai vingt ans aujourd'hui. C'est mon anniversaire et pourtant ce jour si précieux n'est pas celui d'une fête pour moi. On aurait pu décider que mon sort serait de mourir sans une protestation de ma part à l'identique d'un homme muet qui ne dit jamais ce qu'il veut, ce qu'il ne veut pas, car il n'a exactement pas le droit. Nous sommes tous des muets à Panem, qu'importe le district où vit-on. Le premier, le deuxième, le troisième et ceux qui précède et font le cheminement des endroits où n'importent quelles des peurs vives. Je hais Panempourtant ce n'est pas assez clair dans mon esprit. Il est tourmenté celui-ci. Il ne sait plus quoi dire. La réalité est trop absurde, l'imagination est bien trop fictive. Je n'ai plus le droit à l'impossible parce que j'ai tout simplement plus envie de souffrir. Concevoir le fait que dans une autre vie j'aurais pu être un jeune homme heureux voyant son avenir de la plus belle façon est une chose qui m'horrifie maintenant. Je n'ai plus l'envie de m'autoriser ce droit. C'est la faute au dégoût. Nos vies à tous sont écoeurantes, horripilantes...tous les mots de ce genre peuvent la décrire.
Aujourd'hui papa et maman, j'aurais dû me porter volontaire. Pourquoi ne pas se suicider si la vie n'est pas supportable ?

Mon journal;
J'ai oublié de te dire mon petit nom, celui du malade qui écrit. C'est Faust. Plus précisément Faust Brown. Je ne sais pas pourquoi je m'appelle comme ça. Mes parents ne m'ont rien dit à ce propos. J'en conclus que c'est un hasard comme ma venue dans ce monde. « À la base, je ne voulais pas d'enfant. C'est Jim qui en voulait un. Un héros plus précisément », entendis-je dire, une fois, de la bouche de ma mère. Mon existence se résume en cette phrase. C'est court mais, c'est précis et compréhensible. Je suis un gosse, non-voulu, qu'on veut jeter dans l'arène. Voilà, c'est ça Faust Brown et je ne préfère  plus en parler mais, un journal cela sert à ça, non . Alors, je suis un sadique qui aime bien souffrir. Un peu plus tard dans la journée, je commencerai à me mutiler en me disant que personne ne m'aime réellement.
Mon seul rêve est celui d'être un héros et un monstre en même temps ,car je ne peux rien imaginer d'autre.



Et dire que j'ai toujours voulu tomber amoureux de quelqu'un. Oui, m'occuper d'une femme doucement comme un dessin auquel on s'applique, m'a toujours plu. Mourir aussi pour celle-ci serait un meilleur but. Ce serait plus beau et d'un autre côté, plus normal. Aurais-je trop lu les contes féeriques ? Possible, un côté féminin en moi qui ne se manifeste seulement que en ce jour. Je dois être cinglé. Cela vient sûrement de mon père, mon entraîneur pour devenir un meurtrier avec ses multiples assassinats que tout le monde regardera sur son écran de télévision. Certains me détesteront parce que j'aurais tué son frère, sa soeur, son propre enfant. J'aurais une simple excuse contre leur mécontentement : je n'avais pas le choix. C'est stupide, j'en suis consciens. Et puis de toute façon, ce n'est pas la peine de se justifier. Ce qui est fait est fait et cela est bien triste pour eux. Probablement pour moi. Enfin depuis mes vingt tesseraes, mon nom n'a pas été tirée au sort. A part cela. La folie humaine.

Faust, les yeux bleus dans le vide, ferma son journal intime et alla se coucher en s'endormant tout en regardant le ciel plein d'étoiles. Demain, il irait travailler comme tous les jours de sa vie si possible...



L'année se passa dans une lenteur que le jeune homme n'ait pu supporter. Ce qu'il attendait, c'était la moisson. Il ne voyait plus pourquoi il fallait vivre si ce n'est pas pour que les gens le remarquent ou l'admirent même si c'était un sauvage. Et pourquoi ne pas mourir en courageux au lieu d'être un simple pauvre mourant. Il voulait vraiment faire partie du HungerGames maintenant. C'était son but. Il s'entraîna chaque jour. Les entraînements n'étaient plus pareils qu'avant. Il imagine chaque combat, chacune des blessures qu'il pouvait physique et morale qu'il pourrait ressentir. Mais, il avait toujours peur de tuer et qu'on l'assassine lui-même.

Il supposa qu'il était un jeune homme rempli de doutes. Faust réfléchissait toujours trop, mélangeait le négatif avec le positif, la haine et l'amour et cela faisait un scénario pas normal dans sa tête.