PRENOM(S) ϟ ma mère a toujours eu une certaine fascination pour la mythologie grecque, au point d'en enseigner la matière durant plusieurs années. Lorsque mon père et elle eurent à choisir un prénom pour leur premier enfant, ils ont longtemps hésité entre Pâris, le prince troyen et Cicéron, homme politique de son temps. Dans les deux cas, voyez que ces deux hommes ont vécu de tragiques fins... un signe du destin ? ; NOM ϟ on pourrait aisément comprendre l'origine de mon nom. Il faut croire que j'ai toujours été destiné à vivre dans le district quatre. Mon nom signifie littéralement rivière en anglais : Rivers. Inspiré de la principale source de revenus de la plupart des habitants, l'on n'aurait pu choisir mieux pour une famille comme nous. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ c'était un mardi. Nous étions le quatorze mars et il parait qu'il faisait terriblement beau. La chaleur était telle que les habitants n'avaient qu'une seule envie, ne rien faire de la journée. C'était il y a dix-sept ans. ; DISTRICT ϟ je suis né dans le district quatre et je n'ai connu que ce district-ci. Notre spécialité est la pêche et tout ce qui concerne cette activité. Je porte donc bien mon nom. ; METIER ϟ je ne suis encore qu'un étudiant lambda dans mon district. Plus tard, cependant, j'ai déjà décidé de reprendre les affaires de mon père, à moins que je devienne le prochain vainqueur des jeux ? ; SITUATION CIVILE ϟ officiellement célibataire, je ne suis tout de même plus un cœur à prendre. J'en suis désolé pour vous, mesdemoiselles. ; ALLEGEANCE ϟ je n'ai en réalité aucun réel avis sur le capitole. D'une certaine manière, je serais plutôt anti-capitole et souhaiterait même rejoindre les rebelles... D'une autre, je ne fais que suivre l'opinion d'une certaine demoiselle en considérant que le capitole est une bonne chose pour nous tous. ; GROUPE ϟ sacrified lambs, ayant encore des chances d'être tiré au sort pour participer aux Hunger Games. ; CREDIT ϟ fyeahhunterparrish on tumblr.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? « A vrai dire... c'est assez compliqué. Je pense que pour vivre en communauté, il faut forcément des règles. Et ces règles sont instaurés par un gouvernement, des hommes qui sauront guider le peuple. Cependant, il me semble que le capitole ne semble plus réellement se rendre compte des enjeux de ce que peut représenter un peuple. Ils en font trop. Et plus le temps passe, plus le capitole devient fort et arrogant. Je pense que le massacre devrait s'arrêter un jour ou l'autre. Parfois, je me demande s'ils réalisent toujours que nous sommes des êtres humains. »
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? « Comme je le disais pour la question précédente, je pense qu'ils devraient revoir quelques notions. Comme le respect. Nous les respectons mais cette loi ne semble pas les toucher. Pourtant, d'une certaine manière, je suis POUR les jeux. Évidemment, tuer pour tuer, cela n'a aucun sens... néanmoins, cela permets de montrer aux autres ce dont nous sommes capables. Je sais que je ne devrais pas faire ça et que c'est de la pure folie... mais j'ai hâte que les prochains jeux commencent... et j'ai hâte d'y participer. J'ai peur... mais je sais que j'en suis capable. »
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ?« Je ne trouve aucun mot pour décrire cet acte. Je pense que le Capitole va parfois trop loin. Beaucoup trop loin. Il existe sans doute une autre solution à toute cette folie. Et je ne suis sans doute pas le seul à penser que cet événement était plus révoltant qu'autre chose. C'est inquiétant et j'ai peur de ce qui pourrait arriver par la suite. Je savais que le Capitole n'était pas un problème à prendre à la légère... cependant, je ne pensais pas qu'il était capable de telles choses... espérons que cela ne recommence pas. »
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? « Je ne cautionne pas les Jeux... cependant, je pense qu'y participer est le meilleur moyen de montrer au monde nos véritables valeurs. Les vrais visages se dévoilent, et l'on découvre autre chose que notre propre petite existence. L'on fait plus attention aux autres, et parfois, on ouvre les yeux sur certains points qui nous semblent sombres à l'esprit. J'aimerais participer aux Jeux. Et pour moi, cela représenterait sans doute l'apogée de mon existence. Et cela m'aiderait grandement dans ma quête de l'amour. »
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? « Je ne suis pas un très bon chasseur, mais je sais pêcher. Cela dit, je ne sais pas si mes compétences pour attraper un poisson me soit réellement utile. Néanmoins, depuis quelques temps, j'ai commencé à sérieusement m'entrainer. Je sais plus ou moins me battre, mettre quelqu'un à terre, esquiver quelques coups ou encore anticiper certaines réactions de mes adversaires. Je ne suis pas non plus parfait et je ne doute absolument pas du fait que je puisse me retrouver face à plus fort que moi. »
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? « Je n'en ai pas la moindre idée. Je ne suis pas quelqu'un qui fait attention aux objets. Je m'attache très vite aux gens et cela fait partie de mes faiblesses, que je n'essaye pas de soigner, mais c'est une toute autre histoire concernant mes trucs personnels. Évidemment, je me sentirais étrange si l'on jetait quelque chose qui m'appartenait réellement, mais sans plus. Je m'en remettrais très facilement, je peux vous le garantir. Vraiment, je n'en ai aucune idée. »
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? « Je vis très bien dans mon district. En tout cas, bien mieux qu'au douze. Je ne manque pratiquement de rien et j'ai toujours très bien vécu. Notre demeure n'est pas très grande, mais elle n'est pas non plus petite. Elle est parfaite. Je suis donc très fier de la spécialisation de mon district. En tout cas, je ne m'en plains pas. Être pêcheur est également un plus dans certaines arènes alors bon... cela aurait pu être pire. »

Elle me lance un sourire énigmatique à l’autre bout de la rue. Un petit geste de la tête confirme mes doutes. Une discussion est à prévoir. Une très longue discussion au vu de son impatience. Cela ne m’étonne pas plus que cela. Ysolde fait partie de ses demoiselles qui ont toujours quelque chose à redire sur le comportement de ses amis. Faisant partie de ses proches depuis plusieurs années, je la connais assez bien pour savoir que je risque très certainement d’en prendre pour mon grade. J’hésite un instant, balayant les alentours du regard à la recherche d’un indésirable inexistant, avant de la rejoindre en traversant le port. « Je suis assez occupé, Isy. » La meilleure défense, c'est l'attaque, n'est ce pas ? Un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle comprend rapidement mon comportement, me connaissant mieux que personne. « Je t'en prie, tu ne penses quand même pas me faire culpabiliser ? » Je hausse des épaules. En tout cas, cela aura au moins réussi à lui faire oublier la raison de sa venue... au moins durant ces quelques secondes. « J'te connais, Pâris. » Nous nous connaissons depuis toujours. En vérité, ses parents connaissaient déjà les miens et c'est donc sans grande surprise qu'en partageant les multiples dîners de famille, nous avons fini par réellement nous apprécier. Elle n'est pas comme les autres. Elle a cette folie que certains ont perdu depuis longtemps. Malgré sa situation financière instable et les Hunger Games qui rythment notre quotidien, son sourire angélique est constamment niché sur ses lèvres. Elle ne connait décidément pas la crise. Ysolde, c'est la copine à tout le monde, protégeant les plus jeunes, rassurant les mères, aidant les pères. Elle fait rire, elle console, réconforte et trouve toujours le mot qui change tout. On peut facilement penser que cette demoiselle est parfaite, avec sa longue chevelure brune qui lui tombe sur le visage et ses grands yeux bleus mystérieux. Ysolde, elle est cool. Certes. Mais Ysolde est aussi une femme de caractère, qui n'a pas peur de dire ce que les autres pensent tout bas. Elle est irresponsable, immature et n'a pas froid aux yeux. Je suis certain que vous en connaissez tous une. Elle recherche l'adrénaline partout et c'est un miracle qu'elle soit toujours en vie. Ysolde, c'est ma meilleure amie, mais parfois, je me demande réellement ce que je fais avec une fille qui passe la journée à hurler sur moi. « Ça va... qu'est ce que t'as ? » Je lui réponds de façon désinvolte. Un ton qui la fait sourire un peu plus. Elle découvre ses dents blanches. Bon point pour moi. « Quel grincheuuuuux. Absolument pas risible. Vise le jeu de mot. Pâris-ible. » Je lève les yeux au ciel exagérément malgré mon envie de rire. Nous partageons ce même sens de l'humour, parfois lourd que la plupart ne comprenne pas. Si ce n'est pas idiot, c'est révoltant. Selon certains dires, nous parlons très facilement de choses qui fâchent. « Vraiment ? Tu me déçois. Ça veut rien dire. » Elle hausse des épaules. « Bon, parlons bien. J'ai appris ce que tu comptes faire. » Ysolde fronce les sourcils alors que mes nerfs se crispent. Je tente de rester calme. « Ce que je compte faire ? » Je feins la surprise, mais l'angoisse est bien présente. Cela ne doit pas se savoir. Pas avant le grand moment. Elle détourne un instant le regard. Je sens qu'elle hésite. Sa source ne doit pas être aussi fiable qu'elle le pense. C'est un très bon signe pour moi. « J'arrive pas à y croire... » Lorsqu'elle se retourne, son sourire a disparu. Son regard n'est plus malicieux mais transperce une certaine tristesse que j'ai dû mal à encaisser. Elle est rarement abattue. Même lorsque ses deux frères sont morts pendant les Hunger Games, elle n'a jamais rien montré, ne souhaitant pas inquiéter ses parents, qui eux, étaient anéantis. Elle est forte, et ne supporte pas voir la situation l'échapper. Continuer de sourire, c'est le meilleur moyen pour elle de contrôler ses émotions. « J'ai tué personne, j'te le promets ! » Je tente une boutade, qu'elle n'encaisse pas. Elle me fusille du regard. Je me renfrogne mais ne fait aucun commentaire, ne souhaitant pas déclarer la guerre. « Pour l'instant... » Et je comprends. Les prochains Jeux. Ma participation. Ce secret, qui n'en est plus un. Elle n'était pas censée le savoir. Du moins, pas maintenant... pas encore. Je sais qu'elle les a toujours détesté. Elle ne supporte pas ces visionnages. « Tu comptais me le dire quand ? Ça fait plusieurs semaines que je te vois passer ton temps libre là-bas, à t'entrainer. » Je frisonne. « Tu ne comprends pas, Isy. » Je détourne le regard pour ne plus croiser ses yeux. Elle se sent terriblement trahie et j'aurai très certainement réagi de la même manière si j'avais été à sa place. Pourtant, d'une certaine manière, je n'ai pas honte de ce que je compte faire. Au contraire. J'en suis très fier. « Mon meilleur ami est suicidaire, difficile à comprendre ! Et regarde-moi Pâris, fais au moins l'effort d'assumer tes conneries. » Je secoue frénétiquement la tête, cherchant à éviter la confrontation. Je n'ai pas envie de me battre. Pas maintenant. Pas avec elle. « Je n'ai pas de compte à te rendre. Si j'ai envie d'y participer, c'est mon problème. » Le silence s'installe entre nous. Un long silence. Très long, qui semble durer une éternité. Je me risque finalement un regard vers elle. Tête baissée, je remarque immédiatement ses joues rougies par la colère qu'elle retient difficilement contre moi. « C'est important pour moi... » Elle ne bouge toujours pas. Ne dit rien. Je m'approche doucement d'elle et tente de la prendre dans mes bras. Elle se débat, me repousse et me frappe en hurlant de ne plus l'approcher. Quelques passants se retournent vers nous et cela me pousse immédiatement à reculer. Pas la peine d'attirer l'attention sur nous. « C'est Suzanna, c'est ça ? Et ne dis pas non ! Je sais que c'est elle, tu m'en parles toute la journée, comme si c'était la femme de ta vie. T'es toujours à ses pieds, en train d'acquiescer, comme un ridicule chien. Elle a beau dire des conneries sur les Hunger Games, t'es là, à approuver... » Je me crispe et ne la laisse pas terminer. « Arrête. » Mais elle continue d'un ton de reproche, cherchant à me blesser par ses paroles meurtrières. « Tu la connais à peine. Tu sais que les gens disent ? Que tu vas droit en enfer. Tu n'es qu'un idiot et je suis tout à fait... » Je la pousse durement, ce qui ne fait qu'entrainer ses insultes un peu plus loin dans son imagination. « Tu vas le regretter, si tu continues comme ça... » Nous nous sommes déjà plusieurs fois battus auparavant. Ce n'est jamais très sérieux, mais cela peut très mal se terminer lorsque nous sommes tous les deux partis. Elle est aussi têtue que je le suis. « J'ai pas peur de toi. » Je n'ai aucun mal à la mettre par terre, malgré ses poings qui s'abattent sur mon visage. Je sens déjà ma lèvre enfler, mais je n'en ai rien à faire. Plaquée contre le sol, mes bras bloquant ses mouvements, je lui lance un sourire narquois. « Je crois que tu ne sais pas à qui tu as affaire. » Ma main attrape péniblement la dague qu'elle garde toujours dans sa sacoche. Elle tente de me mordre alors que je glisse l'arme dans son cou. Évidemment, tout ce manège n'a pour but que de lui faire peur. Je serais incapable de lui faire du mal. « Tu es complètement fou... » Elle chuchote si doucement que j'ai presque du mal à l'entendre. « On joue moins les malignes, hein ? » Elle soupire d'exaspération et je finis par la relâcher. Elle en profite pour arracher sa dague de mes mains et l'oriente vers moi. Je me mets à rire. Elle se braque, s'avance un peu plus. « Qui est ce qui joue moins les malins maintenant ? » « Je m'entraine tous les jours depuis six mois, Isy... un mouvement et t'es à nouveau par terre. » Ses sourcils se froncent, ses traits se tirent. Six mois. Six mois que les gens en parlent et qu'elle jouait les sourdes oreilles. Elle ne voulait pas à y croire et pourtant, elle avait fini par douter en me voyant disparaitre à certaines heures de la journée. Je ne le cachais pas, mais j'espérais qu'elle n'y fasse pas attention... « Je te déteste, Pâris. » Quelques larmes roulent sur ses joues, alors qu'elle jette sa dague dans sa sacoche. Je tente de m'approcher mais elle secoue la tête en reculant. « Je ne veux plus jamais te voir... » Mon cœur se serre, tandis qu'elle disparait en sanglotant. Cela ne me fera pas changer d'avis. Suzanna en vaut la peine, n'est ce pas ?