PRENOM(S) ϟ Hermione, en l'honneur de la fille d'Hélène, une vieille légende, un mythe qui date de bien avant les Jours Sombres. Aëverie, ce prénom était celui de la grand mère paternelle qui était présente lors de la naissance de la petite fille, c'est d'ailleurs grâce à elle qu'Hermione réussit à respirer sans cela Hermione serait morte née.; NOM ϟ De Lisle, un nom que l'on pourrait croire marqueur d'une grande noblesse mais tout le monde sait bien qu'un nom n'est rien dans un District, pas plus au capitole. Petite la jeune fille s'amusait à s'imaginer des mondes différents où les De Lisle serait une grande famille, une immense famille, unie et porté sur les conditions de ses compatriotes ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Hermione est née aux alentours de deux heures du matin le 29 Février et cela fait maintenant 20 ans qu'elle est sur Terre. ; DISTRICT ϟ Hermione est née et vit au District Onze ; METIER ϟ Cela fait deux ans qu'Hermione se tue à la tache en récoltant le coton dans les champs. ; SITUATION CIVILE ϟ Hermione est fiancé à Kenneth E. Dash ; ALLEGEANCE ϟ Hermione serait plus apte à tomber du côté de la rebellion, elle a le Capitole en horreur et pourrait devenir prête à tout pour préserver la liberté et la vie de ceux qu'elle aime. ; GROUPE ϟ Sacrified Lamb ; CREDIT ϟ Les bannières sont de Tumblr et l'avatar vient de Bazzart. Oh et les icons sont de fanpop.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? Le Capitole en lui-même est une bonne idée, il faut un régent partout. Les humains ont besoins d’être guidés sinon ils font n'importe quoi. Sans autorité, sans leader, l'anarchie devient bientôt maîtresse et peux savent vivre en paix sans lois. Non, il y a toujours tel ou tel personne qui ne respecte pas les principes fondamentaux d'une vie en société. L'idée du Capitole est optimiste. C'est la tyrannie, l’oppression des Jeux, les situations misérables dans les districts qui font de ce symbole de puissance un symbole à abattre.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Les Jeux c'est l'envoie en enfer, c'est le chemin vers la mort, la ligne verte. On n'en réchappe pas, personne n'en réchappe. Ô certes, il y a des gagnants, mais a quoi beau gagner ? La gloire de son district ? Jamais un district pauvre n'aura autant de gloire que peut avoir un district riche comme le Un ou le Deux. Le bonheur de quelques personnes bien placés méritent-elles toutes ces nuits à se rappeler les cris dans l'arène, se remémorer inconsciemment toutes ces personnes que l'on aura égorgé, étouffé ou poignardé ? Les Hunger Games sont une abomination, un système de soumission pour pauvre bêtes que nous sommes. C'est une épée de Damocles qui nous incite à vivre notre vie à fond. On nous demande de grandir trop vite pour pouvoir peut être profiter des petits plaisirs que nous ne vivrons jamais si nous sommes tirés au sort. Je sais que je n'en réchapperais pas, je n'ai pas les qualités requises pour gagner ou survivre aux Jeux. Je ne suis pas une prédatrice, ce serait d'ailleurs tout le contraire. Ce pourrait être un avantage, être la plus inoffensive. Personne ne se soucierait réellement de moi. Les carrières me métraient sur la liste des tributs facile à tuer. J'aurais un sursis. J'en profiterais sûrement pour pouvoir vivre librement, nous sommes prisonniers des Districts. L'arène est un endroit où nous sommes seuls, je pourrais faire le point sur ma vie. Penser à ma mère, mon père, ma petite sœur et Kenneth. Je pourrais leur dire au revoir. Les Jeux sont une potence où l'on applaudit les têtes tombées.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Hermione était horrifié en voyant Arabella quitter son District en laissant son fils derrière elle. C'était une vainqueur, elle aurait dû être à l'abri de tout retour dans l'arène. Au contraire de cela, l'arène était un piège à rat, un des pires. Hermione se souvient avoir écarquillé les yeux en découvrant l'arène et en avoir fait mille et un cauchemars. Pourtant beaucoup diront qu'à son âge, on à l'habitude de voir ce genre de drames. Et bien non, Hermione est le genre de personne qui est touché par tout et toujours. Peu importe le nombre de fois où elle entendra un enfant pleurer, elle aura toujours la gorge noué. Peu importe le nombre d'enfant morts dans l'arène, chacun d'eux lui rappellera toujours sa sœur. Hermione ne sait pas trop où se positionner quant au fait qu'il n'y est pas de vainqueurs, qu'Arabella et Owen aient donnés leur vie pour que le Capitole ne « gagne » pas ces jeux. Elle trouve ca courageux, très courageux. Peut être un peu écervelé et irresponsable. Après tout, c'est sûr eux que la sentence va tomber, pas sur Arabella, non, elle, elle est morte.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Participer aux Hunger Games serait une fin précoce. Hermione n'en réchapperait pas, elle ne s'accorde pas la moindre chance, même le destin serait apte à rire si jamais il décide de placer une fille de cueilleur de coton comme elle dans l'arène. Une plaisanterie, une belle mascarade pour montrer que même des gens honnêtes et qui ne demandent qu'à être heureux peuvent se retrouver devant une mort précoce. L'arène signifierait quitter sa famille ainsi que Kenneth et ça elle ne peut s'y résoudre...
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Si par un pur malheur Hermione se retrouvait dans l'arène elle saurait dès le départ qu'elle ne serait jamais inscrite en temps que vainqueur. Alors après quelques heures à ce mettre en situation elle serait capable d'être aussi invisible qu'une coccinelle sur une pétale de coquelicot. Vous savez, lorsqu'on à toujours été invisible pour la plupart des gens, que ce soit parce que vous n'avez rien de bien exceptionnel ou encore parce que vous ne parlez que peu on prend vite le plis. Son principal atout ? Hermione aurait l'air si peu dangereuse que personne ne se soucierait d'elle avant qu'il ne reste que cinq ou quatre tributs encore en jeux.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Quel que soit l'objet que je puisse emmener dans l'arène, il finirait tôt ou tard par être détruit, cassé ou tout simplement perdu. A quoi bon s'attacher un peu plus à une chose, une unique et vaine chose que l'on perdra tôt ou tard ? Ce serait donner une arme en plus au Capitole, leur montrer que se rattacher à quelque chose de matériel nous est primordial. Si je me retrouvais dans l'arène, je n'emporterais rien hormis le souvenirs de tout ceux qui ont comblés ma vie. Je leur dirais au revoir personnellement et intimement haut perché dans un arbre ou tapis dans l'ombre d'un rocher, attendant la mort comme toute fille que l'on n'a jamais remarqué avant que son nom ne soit tiré le jour de la moisson.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Je ne dirais pas que nous vivons dans l'extrême pauvreté. Ou peut être que si justement, je ne compte plus le nombre d'enfants mort née ou de femmes mortes en couche car elles n'avaient même pas assez de force vitale pour finir de mettre au monde le fruit de leurs entrailles. C'est horrible de se dire qu'on a toujours pu manger de sorte à ne pas avoir la peau sur les os alors qu'à deux pas un enfant n'avait peut être pas mangé depuis la veille au midi. Je me suis souvent senti coupable lorsque je récoltais le coton alors que d'autres crevés sous le soleil alors que je pouvais courir entre les allés de coton pour me dégourdir les jambes ou sentir la fine brise contre mon corps. Le District Onze est la source de nourriture de Panem, nous devrions pouvoir vivre dans de meilleures conditions, ne serait-ce que pour la moral. Mais qui a déjà vu la morale courir les lieux entre les pousses de coton ou de pomme ? A mon grand souvenir, personne.

CHAPITRE UN

La terre est sèche sous ses pieds, elle sent chaque petite roche, chaque moitié de grain, la poudre brune qui glisse sous sa peau. Elle a les fesses par terre et le soleil qui cogne sur sa tête d'enfant. Sa main est en visière devant ses yeux et l'odeur de l'herbe sèche et orangée vient s'infiltrer dans ses sinus pour l'emporter loin du District Onze. Les champs de cotons sont toujours plus ou moins calmes, ont pourrait croire à un film muet s'il n'y avait pas quelques plaintes de temps à autre. La petite frimousse de la jeune De Lisle scrute chaque parcelle de l'immense champs de coton et tombe finalement sur le dos recourbé de son père, penché au-dessus d'une vieille pousse qui ne donnait de toute façon plus aucune fleur de coton. D'un geste il l'arrache et l'envoie sur le tas de vieilles branches. Le tas n'est ni volumineux ni inexistant, il est là, c'est tout. Hermione cherche du regard sa mère et la voit en train de cueillir les petites boules cotonneuses qui ont atteint leur maturité. Hermione avait très tôt voulu accompagner ses parents au travail, ces derniers refusant au départ durent bien céder à ses envies lorsqu'elle se montra très utile un jour alors qu'un mulot courrait entre les pousses dévorant les racines. La petite fille avait été si rapide et habile qu'elle l'avait attrapé sans mal. Son père avait hoché la tête et Hermione avait souri. C'était une sorte d'engagement, tant qu'elle serait capable de les aider, elle pouvait rester. À condition de ne pas quitter l'école. Alors, à chaque fin de journée scolaire, Hermione se précipitait aux champs. Dans le District la famille De Lisle n'était ni la plus importante ni la moins nourris. Non, ils étaient de ceux qui savent se débrouiller, qui ne tombent pas de fatigues. Madame De Lisle n'avait pas de gros problèmes de santés lié à la nourriture et Monsieur était un des plus fervent travailleur. C'était une famille comme tant d'autres.

(...)

Le soleil réussissait avec peine à s'infiltrer entre les multiples feuilles qui siégeaient sur les branches de l'arbre. Il y avait un petit vent, le genre de brise tiède qui vous donne soif, mais dont vous ne pouvez vous empêcher d'aimer, car elle donne une allure de vacances aux journées où que vous soyez. C'était l'été et Hermione avait enfilé une robe légère qui dévoilait à peine le bas de ses genoux, ses pieds nus elle avait grimpé tout en haut d'un arbre. C'était un grand arbre, c'était leur arbre, celui où elles se retrouvaient pour parler, s'amuser ou encore se tresser les cheveux. Lorsque Hermione n'était pas occupée aux champs à rendre service à sa mère elle était sur cet arbre ou quelque part dans le District en train d'aider qui elle pouvait. Elle avait toujours aimé aider ceux qui en avaient besoin autant qu'elle aidait ses parents lorsque les tâches étaient trop dures. Le bruit des feuilles qui s'entrechoquaient berçait la petite fille âgée de six ans qui était assise contre le tronc, les jambes ballottant de part et d'autre de la branche où elle était suspendue. « Hermione ? » les paupières de la concernée se mouvent une fois, deux fois pour finir par s'ouvrir. La petite De Lisle plisse les yeux, la clarté frappant sa rétine comme au beau matin lorsque sa mère ouvrait les volets de sa chambre. Hermione baisse la tête et sourit à la vue d'Emma. « Emma ! Attend je te fais de la place » et en quelques instants à peine la concerné était devant elle, solidement cramponné à la branche. Elles ne savaient plus trop comment elles s'étaient connus, peut être grâce à cet arbre, peut être lors d'une fête organisée suite aux bonnes récoltes, Hermione n'en avait plus aucun souvenir, tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle était heureuse de l'avoir pour amie.


CHAPITRE DEUX

« Je dois y aller » « Déjà ? » « Oui, Malika a besoin de moi » « Je comprends... » Hermione sourit à sa meilleure amie avant de descendre de l'arbre. Il semblait bien moins haut maintenant qu'elles avaient grandi. Hermione regarda une dernière fois sa meilleure amie avant de se diriger vers le champ de coton. Le ciel était couvert et il faisait lourd, un orage se préparait. Mais il fallait finir la récolte où ils n'atteindraient pas le quota fixé par le capitole. Hermione accéléra un peu le pas et arriva bientôt devant les premiers pieds de pousse. Sa main se posa sur une fleur encore fermé et elle scruta le champ comme elle avait l'habitude de le faire. Le champ devant elle était désert, ce qui jusqu'à présent était normal. Plus ou moins. Le coton n'avait été qu'en partie récolté, ce n'était pas raisonnable. Hermione leva les yeux au ciel et s'enfonça dans les allées, ses mains âgées de dix-sept ans se baladant de pousse en pousse pour en attraper chaque boule de coton mûre. Malika et sa mère auraient dû être là. La récolte n'était pas finie et à moins qu'elles ne prennent leur pause en plein milieu de l'après-midi il devait s'être passé quelque chose. Mais il fallait finir de récolter, où le Capitole serait mécontent. Alors, Hermione plaça sa curiosité de côté et continua de s'arracher les doigts sur les pousses sèches de coton. "Aïe !" dit elle en portant son pouce devant ses yeux, un léger filet de sang commençait à cavaler sur son doigt, elle le mit en bouche et continua de récolter. Il ne fallait pas arrêter pour si peu.

D'un revers de main elle essuya la sueur sur son front et poussa un soupir de fatigue. Hermione baissa les yeux vers ses mains et les nombreuses griffures la firent grimacer mais, le travail était fait. Le ciel indiquait clairement que le soir ne tarderait pas à pointer le bout de son nez. Rapidement elle mit la récolte à l'abri et pris le chemin du retour. Ses pieds traînaient dans la poussière qui formait un petit tas de fumé autour de ses orteils fatigués. Les gens rentraient chez eux et Hermione rencontra deux ou trois personnes qu'elle connaissait, échangea les banalités et continua sa route. La jeune fille s'approchait de chez elle lorsqu'une voix familière et appréciée parvint jusqu'à ses oreilles. Hermione se tourna vers la provenance du bruit et aperçut Emma en compagnie d'un garçon qui devait avoir leur âge. Hermione resta quelques instants à les regarder, ils semblaient proches. Le regard du jeune homme vacilla quelques instants sur Hermione avant de retourner scruter le visage d'Emma. Il ne fallut pas longtemps avant que leurs regards ne s'interceptèrent à nouveau. Hermione étira ses lèvres en un léger sourire avant de reprendre sa route. Qui était il ? Comment s'appelait-il ? Pourquoi ne l'avait elle jamais vu avant ? Une multitude de questions qui trottaient dans sa tête alors que la jeune fille ouvrait la porte de sa demeure pour finir fasse à sa mère en alerte, courant dans tous les sens, son père près de la table et sa petite soeur en pleur. Il y avait du sang sur la table où était assise Malika et son doigt était dans un état déplorable. "Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!" son père se tourne vers elle "Elle a essayé d'attraper un mulot et il l'a mordu" Malika eut un rictus de douleur lorsque son père appliqua un tissue humide sur la plaie béante. Hermione s'approcha de sa soeur et lui palpa le front "Elle a de la fièvre." lâcha Hermione alors que le tonnerre éclata et inonda les toits du District Onze.

CHAPITRE TROIS

Tout était silencieux, d'un silence de mort. Une mâtiné de deuil pour deux familles et les amis. Hermione était allongée, un bras masculin lui barrant le haut du ventre. Ses yeux scrutaient le plafond de la pièce, un mince léger de lumière venait courir sur le dos de l'homme à ses côtés, un homme endormi. Kenneth. Le fameux jeune homme qu'elle avait aperçu quelques années auparavant en pleine conversation avec Emma. Emma...à cette heure-ci elle devait être aux mains du Capitole, coiffé, habillé et maquillé pour être présenté aux sponsors comme un morceau de viande devant des chiens affamés. Hermione se souviendrait toujours de la douleur lancinante dans son être lorsque Emma s'était portée volontaire. Elle se souvenait de ses ongles s'enfonçant dans la chair de ses paumes de main. Elle se souvenait de sa voix pâteuse, inaudible alors qu'elle murmurait une phrase adressée à Emma, l'empêchant mollement de s'avancer dans l'allée centrale. Elle ne pouvait pas se porter volontaire d'une volontaire et ce fut lorsque sa meilleure amie monta les marches de l'Hotel de Justice qu'Hermione trouva à nouveau la force de respirer. Son visage s'était alors tourné vers les rangées masculines et elle avait vu le visage de Kenneth. Et ce fut comme si tout vint la frapper, toute cette évidence, cette douleur nouvelle naissant dans sa poitrine. La douleur qui raconte « regarde comme il la regarde, jamais tu n'auras ces regards » une douleur à laquelle Hermione implora le silence, mais qui revenait à la charge dès qu'il était question d'Emma. Jamais elle n'aurait cru que l'amour quelle éprouvait envers Kenneth ne vienne ronger l'amitié qui y avait pu exister entre Emma et elle. Ça la tuait, la rongeait. Mais elle passait au-dessus de tout cela. Le rayon de soleil traçait une ligne de chaleur ardente sur leur peau alors qu'Hermione tournait son visage vers celui de Kenneth qui dormait toujours. Sa respiration était calme et on entendait presque qu'elle. Elle l'aimait, Seigneur ce qu'elle l'aimait. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle passait autre la perte prochaine d'Emma. Parce qu'elle voulait être là pour lui et que si elle-même s'écroulait, personne ne serait là pour le rattraper lui comme elle pourrait le rattraper elle. Il était hors de question qu'elle se laisse abattre. Non. Plus maintenant, plus maintenant alors qu'elle venait de dire oui à Kenneth.

EPILOGUE

Regarde toi, tu n'es même pas jolie. Non, tu as des yeux enivrants, d'une couleur ambré pour lesquel l'on t'a souvent complimenté. Mais t'as-t-on déjà un jour dit que tu étais jolie, splendide, à coupé le souffle ? Non. Elle oui. Regarde là, elle, est jolie. Tu es jalouse ? Voyons, tu n'es pas sérieuse. Tu serais jalouse d'une fille comme Emma ? Allons Hermione, tu as donc vu à quel point sa lâcheté l'a fait baisser dans ton estime. Aurais-tu un jour voulu baisser ainsi dans l'estime de quelqu'un ? Elle est peut être jolie mais toi tu n'es pas lâche, toi tu n'as pas charmé un homme pour pouvoir rester en sûreté jusqu'au moment où tu l'aurais laissé entre les mains de carrières pour pouvoir t'en tirer à bon compte. Non, toi, tu as Kenneth et tu l'aimes. Tu ferais tout pour lui, je me trompe ? Même fermer les yeux sur ces regards qu'ils se lancent, cette évidence trop flagrante pour que tu ne la vois pas. T'as mal ? Tant pis pour toi.

Tu n'y as pas cru lorsque tu as vu que c'était elle qui avait gagné les 74th Hunger Games, tu n'y aurais jamais cru, même lorsque tu l'as considéré comme une sœur. Non, elle avait toujours été si gentille que ca ne t'avais jamais traversé l'esprit qu'elle soit prête à tant de perfidie pour gagner. Elle te dégoutte ? Ma pauvre enfant, regarde toi, as-tu quelque chose de meilleur en toi qu'Emma ? Tu n'es qu'une fille de cueilleur de coton, tu n'es en rien meilleure qu'elle mais ça tu le sais. Tu la regardes descendre du train provenant tout droit du Capitole, elle est belle dans ces habits propres. Elle est belle, acclamé par tout le district onze. Elle est belle, sous le regard de Kenneth à côté de toi. Emma descend les marches du train, tu sens son regard sur toi, vos yeux s'accrochent et tu tournes la tête. Toi qui croyais pouvoir vivre désormais ta vie avec celui que tu aimes, peut être serait-il préférable que tu revois tes plans ? Mais tu ne veux pas, tu n'as pas envie de le laisser partir et à première vu lui non plus. Pourquoi t'aurait-il demander en mariage sinon ? Tu te consoles toute seule avec cette promesse d'union, tu te consoles avec tes souvenirs, ces petits mots glissaient au creux de ton oreille. Tu la vois s'approcher de toi, de lui, tu prends instinctivement la main de Kenneth dans la tienne et tu la regardes. Bienvenue chez toi Emma, tu as bien changé.