PRÉNOM(S) ϟ Ambrà-Rose Cassidy ; NOM ϟ Norrington ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ 16/06, 28 ANS ; DISTRICT ϟ District 3 ; MÉTIER ϟ Chef Ingénieur dans les technologies d'armements et d'espionnages dans une société qui travaille pour le Capitole. ; SITUATION CIVILE ϟ Célibataire, très endurcie. ; ALLÉGEANCE ϟ Je suis pro-capitole, je vais là où les intérêts sont, et pour ma santé morale, physique et surtout pour ma dignité, je préfère être pour le Capitole, je tiens à ma vie. ; GROUPE ϟ Weakness is strength ; CREDIT ϟ Bazzart.

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ?A vrai dire, je pense que ce sont des tyrans, qui veulent un peu trop contrôlé leur petit monde. Seulement je ne peux pas me permettre de briser ma vie pour ce que je pense d'eux, j'ai une carrière à en faire pâlir plus d'un, et je préfère les suivre comme un petit toutou dans leur pensée pour tenir à ma vie. Mais j'essaie de me démarquer, je ne peux pas m'y empêcher, j'essaie qu'ils me voient, peut-être aurais-je une place dans le Capitole, j'ai un bon potentiel, et surtout, je suis encore jeune et dynamique, j'espère que les gens verront que je suis capable de dominer, de plaire, d'être "obéis", moi aussi.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Je ne peux pas mentir sur ce point, j'ai toujours eu peur de participer à ces jeux, de mourir là bas. Seulement, j'ai eu de la chance, jamais je n'y ai participé, et j'en suis bien heureuse. A présent, je ne suis plus inquiète de mon avenir, je continue ma vie tranquillement, tant pis pour les autres. Pour ma part, j'ai perdu là-bas un oncle, deux cousins, vous dire quelle année, j'en sais rien, je ne m'en suis jamais préoccupée, tant que je survis.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Personnellement, leur mort ne m'affecte pas vraiment, mais je suis d'accord sur le fait que le Capitole semble vraiment dangereux vis à vis de ce qu'il s'est passé. J'ai peur qu'ils décident de mettre des personnes plus âgés que ce qu'il faudrait, rien que pour refaire un Hunger Games encore plus sanglant et intéressant. J'y ai échappé, je ne veux pas que ça me poursuive toute ma vie.
QU'AURAIS REPRÉSENTE OU REPRÉSENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? A vrai dire, la peur. J'ai peur de ne pas réussir ce jeu si je venais à y jouer. Lorsque j'étais jeune, j'avais peur qu'on dise mon prénom, que je sois prise pour faire ça, à chaque fois, j'avais peur, une boule se créait dans mon ventre, m'assassinait presque. Maintenant, surtout avec le 75ième Hunger Games, je n'ai pas envie d'être à la place de ceux qui vont passés aux prochaines, ça va être l'hécatombe, et plus de boulots pour moi, vu que je crée les fameuses technologiques qu'utilise le Capitole.
QUELS SERAIENT OU A ÉTÉ OU AURAIENT ÉTÉ VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Personnellement, je suis vraiment nulle au corps à corps, j'ai la force d'une mouche, bien que j'ai une bonne habilité, surement du à ma jeunesse. Mais, je sais très bien utilisé mon cerveau, je possède quelques connaissances, je sais que je pourrais jouer de cette façon pour essayer de m'en sortir. Mais, avec la peur, l'angoisse, on arrive tous à utiliser un couteau, ou tout objet pouvant blesser ou tuer, tant que notre survis en dépend.
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Surement de la nourriture comprenant bien sur de l'eau potable, tout ce qui peut me donner de la force pour courir et réfléchir, pouvoir survivre et ne pas avoir besoin de trouver des vivres pour risquer ma vie encore plus et me faire tuer en voulant juste manger un peu.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPÉCIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Pour ma part, je fais honneur à mon district, je le montre très bien. Je suis quelqu'un d'intelligente, je sais ce que je veux, et je sais aussi le montrer. La technologie c'est un peu moi. On ne fait qu'un, je sais comment l'améliorer, trouver des idées encore plus folles pour le Capitole ou même pour la vie de tous les jours. C'est d'ailleurs de par mes connaissances que j'ai réussi à vite grimper les échelons dans la société où je travaille. Mes compétences ont fait qu'en cinq années après mes études, j'ai réussi à être Chef Ingénieure, j'ai des personnes sous mes ordres, j'ai aussi des responsabilités que j'arrive à assumer entièrement. Bien évidemment, le salaire que j'ai, il est plutôt bon, je dirais même très bon. Je ne suis pas un ouvrier, mais une ingénieur, j'ai l’avantage de mon savoir pour me hisser au plus haut de la société et peut-être, pourquoi pas, rejoindre l’Élite au Capitole et avoir une vie tranquille, loin de la misère.

Je suis née dans le district 3, ce n'était pas dur à deviner vu l'avenir qui m'attendait. Mais je suis née dans un milieu pauvre, au début. Mon père travaillait en tant que médecin dans une société qui fabriquait des technologiques, il fallait bien soigner les personnes qui se blessaient. Ma mère, elle était une petite technicienne, elle aidait les chercheurs à produire en quantité suffisante les armes, technologies, enfin tout ce qu'il fallait pour le Capitole. C'est en se blessant à son travail que ma mère a rencontré mon père. Dès l'instant où ils se sont parlés, ils ont su qu'ils allaient bien s'entendre. Mes parents ont perdu beaucoup de famille à cause des jeux, que ce soit frères, sœurs, et même des oncles et tantes, alors qu'ils étaient à peine bébé, ils souffraient tous les deux d'avoir survécus. Ils ont mis des années à se rendre compte qu'ils étaient fait l'un pour l'autre, ils continuaient de travailler, de subvenir aux besoins de leur famille respectif, du moins, ce qu'il en restait, à cause des jeux, ils avaient perdus tellement de familles, que ça les rapprochait de plus en plus. A un tel point qu'un jour, ils ont finis par se lier charnellement, formant un lien encore plus fort tous les deux, ils ont compris que c'était plus de l'amitié, bien plus que ça, l'amour. Un amour dont je fus le fruit crée de leur union. Le mariage entre eux fut plutôt simples, ils n'étaient pas spécialement riche, rien d'extravagant, le repas fut peut-être le plus riche de leur vie, et le seul. En effet, après leur mariage, je suis née. Un bonheur immense d'avoir un enfant, d'avoir unis leur amour, représenter par mon être. Nous vivions pas dans la richesse, les fins de mois étaient vraiment serrés mais c'était déjà ça, j'étais heureuse. Mes parents m'offraient même un petit frère, j'avais deux ans lorsque ma mère accouchait d'un petit garçon. Nous formions une famille formidable, et même heureuse. Jusqu'au jour où mes parents se sont fait arrêtés par le Capitole alors qu'ils étaient dans cette ville. Je n'ai jamais su pourquoi, on n'a jamais fais savoir que deux personnes ont été capturés alors que leur enfants étaient pas loin, qui s'amusaient à regarder une vitrine. Seulement, mes parents étaient ce que je n'osais imaginer : des rebelles. Ils faisaient partis de la Rébellion depuis quelques années déjà, et un autre rebelle avait été pris, torturé et avait lâché le nom de mes parents. Heureusement pour nous, enfin, pour mon frère et moi, ils avaient pas remarqué que nous étions les enfants de ces « traitres », surtout lorsqu'on vit nos parents se défendre, ne jamais se laisser attraper avait été leur principe de vie et ils se sont battus, jusqu'au dernier souffle, sous les yeux de mon frère et des miens. L'image de ma mère tombant au sol, le visage en sang, mutilé par les coups.

Malheureusement, il n'y avait pas seulement nous sur la place, il y avait aussi du monde, une foule qui avait commencé à devenir folle dès l'approche des autorités. Quand je voulus partir loin de l'horreur de ce massacre, je cherchais mon frère. Plus là, disparu. J'avais perdu mon frère, tout en pleurant, je courrais jusqu'à la rue la plus proche, pour pleurer, désespérée. J'étais à présent seule, j'avais pas seulement perdu mes parents, j'avais perdu une famille entière, en à peine dix minutes, on m'avait retiré tout ce que je pouvais aimer. Je n'avais que cinq ans. C'est alors qu'un vieil homme s'approchait de moi. Il ressemblait à un riche, pensais-je. Il sentait bon, il avait des vêtements propres, et il était bien portant. « Et bien, ma petite? Tu n'es pas avec tes parents ». Il semblait si gentil. « Mes parents sont morts. Et je sais pas où est passé mon petit frère » lui dis-je entre deux pleurs. « Allez, viens, on va manger quelque chose, j'ai faim, pas toi ? » Après tout, je n'avais plus rien à perdre. Je posais ma main dans la sienne qu'il me tendait, il me conduisit jusqu'à chez lui, un grand appartement. Je ne sais pas qui il était exactement, mais il finissait par m'adopter. Le lendemain, j'étais Ambrà-Rose Cassidy Norrington. Fille adoptive d'un homme plutôt riche, qui vivait de sa société dans le district 3 qu'il avait crée depuis vingt ans déjà. Cet homme, mon père, je lui devais beaucoup, il vint à s'occuper de moi, à forger la personne que j'étais, à ressortir ce que j'avais de mieux en moi. J'ai vécu de mes 12 ans à mes 22 ans dans la peur, la peur d'être enlevée par le Capitole pour la moisson, pour le jeu. J'avais eu peur. Cette peur, je la partageais avec un garçon, un ami, même mieux que ça, mon petit ami. J'avais quinze ans. C'était le premier garçon en qui j'accordais ma confiance depuis ma rencontre avec mon protecteur. Je ne savais pas si je l'aimais, je ne connaissais pas ce sentiment. Dans ma tête, je me disais : si je lui fais confiance, c'est que je l'aime non ? D'ailleurs, cet « amour » fut mis à l'épreuve. Nous avions quinze ans, c'était la 62th. On prononçait alors son nom, je le regardais, surprise. « J'ai du rajouter mon nom pour avoir des rations pour ma famille. Je n'avais pas le choix. » m-a-t-il dit. Je le regardais, tournant le regard vers la personne qui avait prononcé son nom. Je l'ignorais. Il partait, je ne le regrettais, j'étais triste de le perdre, mais sans plus. Il fallait bien que je l'avoue, l'amitié entre lui et moi avait été bizarre, il était un enfant d'ouvrier, moi j'étais la fille adoptive d'un PDG d'une société qui travaillait pour le Capitole. Ce jour-là, j'ai encore perdu quelqu'un, mais je ne pleurais pas. En rentrant, mon père me serrait fort dans ses bras, heureux de me revoir encore vivante. C'est ainsi que je perdais un membre important de ma vie, mais j'avais moins mal, ce n'était pas pareil. Peut-être que la violence n'était pas la même.

Chaque année, mon père était heureux de me revoir à la porte de la maison. Il était heureux. Et son bonheur fut immense à l'approche de mes vingt deux ans, l'anniversaire qui me sauverait définitivement de ce jeu assassin. Mais aussi, la fin de mon père adoptif. Il était vieux, usé, il avait fait sa vie. Lorsque j'eus soufflé les bougies de ce vingt deuxième anniversaire, mon père riait de joie, il était heureux et fier de moi. A tel point que son cœur lâcha, et qu'il tombait au sol. Le bonheur d'avoir une fille intelligente, qui était la meilleure de sa promotion, une fille qui avait échappé à l'Hunger Games, il ne pouvait mieux être comblé que de cette façon. Il était mort heureux, c'était le principal. Et malheureusement, encore une fois, je perdais quelqu'un, j'avais l'impression que les personnes qui m'aimaient finissaient toujours par disparaître un jour, ou pire, mourir sous mes yeux. Je l'avouais qu'à sa mort, j'avais pleuré, c'était mon seul ami dans ce monde, j'étais peut-être jolie à ce que me disait mes « coups d'un soir », mais je n'avais pas vraiment d'amis, j'étais un glaçon, je ne cherchais jamais quelque chose qui permettait de m'attacher à quelqu'un ou à ce que quelqu'un s'attache à moi. D'ailleurs, mon « père » l'avait remarqué, et n'avait pas manqué de le mentionner dans son testament. Bien évidemment, j'étais l'unique héritière de sa société, de ce qu'il possédait, mais je n'héritais que de la maison, de ses biens, de son argent mais... pas de sa société. En effet, la société n'allait m'être légué qu'à condition que j'épouse un homme, que j'ai au moins deux enfants avec lui, et que j'ai une vie correcte. Bien sur, la clause est que j'aime cet homme, que je le montre. Une bonne blague n'est ce pas ? J'en étais incapable, ce qui est bien triste, il faut l'avouer. Cela fait à présent six ans qu'il est mort, que je vis comme tout le monde, je travaille ardemment en étant qu'ingénieur dans la société de mon père, dirigé par un conseil administratif le temps que je réussisses à remplir la clause du contrat. D'ailleurs, j'ai réussi à monter en grade, c'était il y a quatre mois, grâce à l'intelligence, le savoir, l'ingéniosité que je possédais, on m'avait augmenté en grade, bien évidemment, en salaire aussi. A présent, je pouvais même accéder au Capitole, pour présenter l'entreprise, pour présenter des projets, j'étais la personne qui représentait le mieux la société de technologies, surtout que j'étais la fille (adoptive) de l'homme qui l'a crée il y a quarante ans. Mon avenir n'est que florissant.