PRENOMS ϟ Silencia, Coco sont deux prénoms ridicules que la dame d'importance qu'elle est a dût se trimbaler toute sa vie. Cependant, les intimes l'appellent Sisi et les inférieurs La Dame ; NOM ϟ Jagger, un nom qui autrefois était porté par une rockstar. C'est donc un nom puissant et connu qu'orne fièrement La Dame ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Née il y a quarante années désormais au Capitol ; DISTRICT ϟ Capitol et ce depuis toujours ; METIER ϟ Styliste reconnue au Capitol pour ses costumes lors des Jeux de la Faim ; SITUATION CIVILE ϟ Célibataire, elle ne désire aucunement ce marier et ce malgré les demandes qui affluent, car elle estime que prendre le nom du mari ou changer de titre par rapport à un homme est purement une preuve de soumission. Cependant les relations libres lui conviennent parfaitement, il faut juste qu'elle maîtrise tout ; ALLEGEANCE ϟ Pourquoi être pour la rebellion quand on vit dans le luxe ? Car tout simplement si la rébellion réussit, elle est perdante. Et La Dame a horreur perdre ; GROUPE ϟ Puppet's headmaster ; CREDIT ϟ tumblr et absinthe-fey.lj

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? Qu'est-ce-que je pense de chez moi ? Mais enfin, mon pauvre César perdez vous la tête ? Si je ne supportais pas le Capitole, je ne m'y attarderais pas. Mais ça n'est pas le cas, j'aime la richesse et le luxe. Et puis, entre nous il faut bien se l'avouer, le Capitole ne peut pas se passer de moi et de mes costumes somptueux. N'est-ce-pas ?
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Ils sont très distrayant et représentent l'évènements le plus attendu de l'année. C'est d'autant plus un plaisir que d'être en première loge pour ne pas perdre une miette des jeux. J'aime beaucoup regarder les combats, les critiquer, choisir mon petit favori, comme chaque année. Ce qui est dommage est le fait qu'ils ne soient pas mieux habillés dans l'arène. Il faudrait que je me porte volontaire pour leur créer des tenues parce que là, franchement, ça ne vole pas bien haut tout cela.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Des imbéciles heureux. Quitte à désirer en finir, autant se passer une corde dès les débuts du Jeu ou se laisser mourir. Mais cela ne me surprend pas, les habitants des Districts aiment bien faire les rebelles face au Capitol. Mais au final, ils crèvent tous. En plus, ils ont osé faire un acte aussi affreux. Je dois avouer que leur culot m'avait au départ plutôt bien plu, mais ils m'ont vraiment déçus en crevant comme des chiens.
QU'AURAIS REPRESENTE POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Mon cher César vous me posez de ces questions. Je n'en sais rien, j'aurais été digne, ça je le sais. Et j'aurais aussi été convaincue de revenir. Enfin ça se trouve j'aurais été une tribut de carrière. On s'en reparlera alors dans une autre vie !
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Ma persuasion ? Ma manipulation ? Mon culot ? En tout cas, rien de physique. J'ai tout dans la tête. Ma répartie comme mon sang froid. Et je ne manque pas de pitié, alors ce n'est pas à moi qu'on va faire le coup du j'ai un petit frère hors de l'arène. Qu'il crève. Qu'ils crèvent tous. Ah j'oubliais, ma franchise aurait aussi été un sacré atout. Je ne suis pas fourbe, pourquoi mentir quand on peut dire la vérité, c'est tellement plus amusant !
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Je ne suis pas issue des poubelles.. euh pardon, des districts, mais si j'avais été piochée pour aller au massacre j'aurais emporté avec moi ma garde robe entière. Oui enfin ça n'aurait pas été possible alors j'aurais simplement emmener mon courage. Au moins ça ne se perd pas bêtement dans un coin comme tout ces colliers de mauvaises qualités qui se brisent dès le moindre accrochage.

Je mâche le bout de mon stylo. C'est quoi le délire de cette dame en face de moi, sérieusement ? J'ai pas de problème mentales. C'est elle qui est complètement névrosée. Bordel, c'est pas de ma faute si cette crétine de Pevensie était coiffé comme un sac. Ouais j'lui ai coupé les cheveux, et alors, ça repousse non ? Putain ils sont cons ici. Maman dit que je vais changer d'école, mais qu'avant je dois passer devant une pauvre conne pour qu'elle décide de mon sort. Eh, j'ai quatorze ans, je vais buter personne. Quoi que j'hésite, cette pauvre conne me fait perdre mon temps. En plus elle vient d'un district. Une ancienne pauvre, quoi. Elle me montre des images, me demandant à quoi elles me font penser. Ma parole, ils sont tous fous ?! Une vache, Pevensie, une merde, un mort, un mutilé, un suicide. Elle me regarde l'air scotchée. C'est peut être le moment le plus judicieux pour lui piquer son crayon à pointe fine et le lui enfoncer dans la chair. Maman dit que j'ai les idées noires. Pourtant, ma mère, c'est la seule qui me prend pas pour une tarée. Elle dit que j'ai beaucoup d'imagination et que du coup, faut que j'évacue sur des modèles. M'enfin je crois qu'elle déconne un peu elle aussi. C'est pas Pevensie la niaise et moche que je vais prendre comme modèle. Elle a tout de travers. Du cerveau aux pieds. Ma mère dit que je suis un peu dure et cru dans mes propos. Alors je m'excuse de pas être comme ces faux-culs. Tu m'fais chier, je te le dis. Pourquoi je te ménagerais ? Ah, parce que ton putain d'égo pourrait prendre un choc ? Bah écoutes bien mon chéri, j'en ai rien à péter. « Eh bien, Silencia.. Ah, ah, ce prénom colle très bien à ton attitude. » Je lui plante mon regard aussi tranchant qu'un couteau dans le profond de ses yeux bleus. Je hausse les sourcils, l'air hautain. « Bah putain, c'est ça votre meilleure vanne ? Heureusement que vous avez pas fais humoristes, vous seriez pas allez bien loin. » Quoi que, la tragédie, au Capitole on sait très bien en rire. Prenez en exemple les Jeux de la Faim, incarnation-même de notre sadisme haut placé. Elle me regarde, silencieuse, écrivant des trucs sur son bloc note. Bon, quand est-ce-que je saurais qu'elle a décidé de me classer ou pas dans la catégorie des fous à liés ? « Pourquoi agis-tu ainsi, tu manques d'affection ? » demande-t'elle d'un ton très calme que je prend pour de la moquerie pure et dure. Je réagis au quart de tour. « En manque d'affection, moi, sérieusement ? Mais bordel vous avez pas vu la mère que je me trimbale ? » Ma mère, mon fardeau. Le déchet que je traîne tant de bien que de mal depuis que papa s'est cassé. Depuis ce jour là, elle ne cesse de m'embrasser, de me faire des câlins et de me dire de me couvrir parce qu'il fait froid dehors. Comme si j'étais une gamine. Pour une psy, elle sait pas vraiment observer les choses, elle. « Bon, on a fini ? » je demande, penchant la tête un peu à droite. Elle répond pas. Ah, j'ai horreur de ça, horreur ! Je parle, tu réponds, mince quoi. Je me lève et prend la porte.

Silencia Coco Jagger : complètement folle, réac, violente et brutale. A besoin d'une sérieuse reprise en mains par des professionnels avant de sombrer dans la folie !

Whispering Place. Une maison de correction planquée dans le fin fond du Capitole. Un nom aussi flippant que ça, quelle horreur. Je frémis face à ce bâtiment gris et respirant le mort. Ma mère me tapote l'épaule, elle me dit que c'est pour mon bien, que ça ira mieux après, qu'ils vont canaliser mon énergie et que j'en sortirais métamorphosée. Foutaises. Personne me changera bordel, pas même ces crétins du Capitole ! Finalement, la psy a décidé de me faire un coup par derrière en disant des conneries à mon propos. Parce que maintenant, j'échoue ici, à Halloween land...

Un, deux, trois coups. Salope, cette soeur Baltymore qui à sûrement plus pêché que moi. Elle me dit de répéter que je suis une impertinente petite sotte qui se comporte comme une fille des districts. N'importe quoi ! Une fille pauvre, moi ? Je crois que je suis une princesse au pays des abrutis, décidément, y en a pas un pour rattraper l'autre. J'ai le dos en sang. J'ai pas mal. C'est ça qui la fait flipper. Enfin on dirait aussi qu'elle prend bien son pied à voir mon dos ruisseler de sang. Genre dès fois j'ai l'impression qu'elle va venir le récolter, le mettre dans un verre et le boire. Ils sont flippant ici.

Les années passent. Maman ne vient plus. Selon ses lettres, tout va mieux pour elle puisqu'elle s'est trouvée une carte bancaire euh pardon, un mari.

Sisi,

Je sais bien que cela fait longtemps que je ne t'ai point rendue visite. Je m'en veux, mais tu comprend je suis tellement occupée. Je sais bien que trois ans c'est long comme distance, mais je reviendrais promis.

Tu sais que je t'aime.

Maman.

N.B : ce soir on mange un bon risotto, je penserais à toi mon ange.

Je brûle la lettre. Trois ans qu'elle m'a laissé. Trois ans que je croupis dans cet abominable centre où le cafardage et les trahisons sont vénérées. Si le Capitole savait ça. J'ai quoi, dix sept ans. Une fille m'a regardé, hier. D'une façon nouvelle. C'était plus amical, c'était plus profond que ça. Bah, elle me considère peut être juste comme une soeur.

J'ai besoin de te parler.
S.C.J

J'ai pas de réponse. Ma mère me répond pas avant deux semaines, alors je commence un journal, histoire d'évacuer.

J'ai embrassé Emilia. Enfin, elle. Bah, ça m'a perturbé. Je crois que j'ai aimé ça. Maman ne répond plus. Personne ne vient pour moi. Pourquoi j'ai le sentiment d'être oubliée ? Il n'y a qu'elle qui me fait me sentir importante. A ses côtés j'ai la prétention de croire que je compte sincèrement pour quelqu'un.

Emilia est partie. Son père est venue la chercher. Elle ne m'a même pas dis au revoir. Et toute la rage que j'avais évacuer semble soudainement renaître en moi. Il faut que je le réalise, je suis faite de colère et de vengeance. Six ans, maintenant. J'ai vingt ans. Pas une carte. Pas un signe de vie. Heureusement que je suis sa fille. J'me serais inquiétée sinon.


Je me suis enfuie du centre de merde qui me retient prisonnière depuis trop longtemps. J'achète du tissu et je commence à évacuer tout ce surplus de rage. Un jour, on me dit que ce que les tenues que je fais sont sublimes. Je vais alors aux Hunger Games pour me proposer en tant que styliste. Et désormais je sais. Les gens me sont inférieur. Mon talent est reconnu. Je ne suis plus cette minable obligée de fermer sa gueule car soeur Pêcheresse le désire.

Sisi,

Tu fais des merveilles aux jeux, que dirais-tu que l'on se rencontre demain devant ta boutique préférée ?

Maman.

J'avais quatorze ans. Entre temps j'ai moisie à trou-du-cul land. T'en avais rien à cogner. Tu passeras le bonjour à ton porte monnaie pour moi.

Silencia.