PRENOM(S) ϟ Aerith, un prénom que sa mère lui à donné parce qu'il lui faisait penser à la mélodie du vent balayant les champs de blé. Même si certains le trouve étrange ou difficile à prononcer, elle l'aime personnellement beaucoup. Pourtant seul ses parents et les autorités l'utilisent, les autres la connaissent d'avantage sous le surnom qu'elle a hérité de ses frères; Aria. Serena est son deuxième prénom et elle doit celui-ci à la sensation de sérénité que son père dit avoir éprouvé à sa naissance, c'est un peu la part de lui qu'il lui a laissé lorsqu'il est partit. Seul sa mère et ses frères le connaisse d'ailleurs. NOM ϟ Harper, un nom on ne peut plus banal, qui ne représente pas grand chose pour elle ni pour personne, excepté le lien avec sa famille. On lui dit souvent qu'il est aussi musical que son prénom et elle aime en effet sentir sa douce sonorité sur sa langue. Mais plus que tout, elle espère que le sort saura écouter sa musique et les préserver des jeux et du malheur. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Aerith est née sous les premiers rayons du printemps, comme un éclat d'espoir, à l'aube du premier matin d'Avril il y a maintenant un peu plus de 13 ans ; DISTRICT ϟ Elle est née, a grandit, et mourra vraisemblablement dans le district 4. C'est là-bas qu'elle s'est toujours sentie chez elle, au milieu de tous ces visages familiers, dans ces eaux fraîches et délicieuses, dans ces recoins qu'elle connait presque par coeur. La vie n'y est pas toujours facile, mais elle y a pris depuis bien longtemps goût, malgré les difficultés et elle y est profondément attachée ; METIER ϟ Elle ne travaille pas encore mais donne parfois des coups de mains aux pêcheurs après l'école, ainsi qu'à la famille en général. Elle travaille un peu plus que les autres enfants de son âge, mais toujours avec le sourire et n'hésite jamais à prêter main forte aux autres. Cela ne l'empêche néanmoins pas de suivre les cours avec assiduité. Ses journées sont souvent bien remplies et elle a assez peu de temps pour elle et cela va de mal en pis. Mais elle ne s'en plaint pas, d'autant plus que ses frères se débrouillent toujours pour lui offrir une heure de temps libre par semaine ; SITUATION CIVILE ϟ Encore bien jeune pour être autre chose, elle est célibataire et n'a pas vraiment de temps pour y réfléchir. Elle n'a pas encore du tout ce genre de préoccupation ; ALLEGEANCE ϟ Indécise pour le moment car bien qu'elle déteste les Hunger Games, elle a peur de ce qu'il pourrait arriver à ses proches si une rébellion devait avoir lieu ; GROUPE ϟ Sacrified Lambs; CREDIT ϟ Bannière: @ Tumblr

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? La famille d'Aerith a toujours été modeste, discrète et n'a jamais vraiment fait de vagues. Cela est surtout dut à la force des liens qui les unissent entre eux. Ils seraient sans doute prêt à tout pour se protéger les uns les autres, quitte à voir mourir leurs amis ou leurs voisins autour d'eux. Comme la plupart des pauvres gens des districts, Aerith déteste le capitole et ses méthodes, et les Hunger Games la révulse et la terrorise. Mais elle n'est pas encore prête à mettre la vie de ses proches en péril en tentant des actes de rébellion et pour le moment elle ne peut qu'espérer que le sort la garde elle et ceux qu'elle aime, loin des atrocités qu'il perpétue. Elle se contente en somme de subir en silence les humeurs de cet ennemi intouchable qu'est pour elle le capitole. N'ayant cependant pas la rancune facile et étant hostile aux préjugés, elle ne voue pas la même haine à ses partisans, ni même aux pacificateurs qu'elle se contente simplement d'éviter.

QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Les jeux, Aerith essaye comme les autres enfants de son âge, c'est à dire susceptibles d'être tirés au sort, de ne pas y penser. Tout simplement parce que songer sans cesse qu'il ne nous reste peut-être plus qu'une année à vivre est insoutenable. Mais ce n'est pas le pire et ses cauchemars sont également fait du départ d'un de ses frère. Il n'y aurait pour elle, rien de pire que de les voir être jetés dans cet enfer. C'est pour elle la plupart de l'année, l'épée de Damoclès au dessus de sa tête et lorsqu'ils ont lieu, une véritable torture. Comme tous les habitants, elle est obligée d'y assister et connaissant la plupart des habitants du coin, c'est toujours un spectacle insupportable pour elle qui a déjà du mal à s'empêcher de pleurer lorsqu'elle a les yeux fermés. Elle sait bien qu'il s'agit du moyen qu'a mit en place le capitole pour leur montrer combien ils sont insignifiant pour lui, mais elle trouve cela inutile et atrocement barbare.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Aerith a assisté à ces Hunger Games comme aux précédents et a trouvé cela aussi atroce que toujours, peut-être même pire, car c'est l'enfant de ce couple qui devra affronter les horreur du monde seul à présent et qu'elle s'est elle même trop souvent imaginer perdre ses parents et se retrouver livrée à elle même. Chaque année, elle est de plus en plus dégoûtée des méthodes du capitole et le fait que ses habitants ne trouve rien de mieux à faire que s'offusquer de cette fin l'horripile. Mais elle n'a pu s'empêcher de ressentir une étincelle d'admiration pour cette femme, si forte, qu'elle a vu comme chacun se sacrifier devant les caméras pour défier les autorités, abandonnant même pour ce faire son propre enfant. Elle ignore si elle trouve cela lâche ou courageux de sa part et ses pensées sont un peu embrouillées. Mais tout cette affaire a commencé à semer les doute dans son esprit, à éveiller des question et un sentiment amère de culpabilité sur son pacifisme vis-à-vis de cette situation. Elle sait aussi qu'elle n'est pas la seule à commencer à douter et elle est de plus en plus perdue dans le dilemme qui secoue les districts. Se préserver encore un peu, ou bien se sacrifier pour que ceux que suivent puisse avoir une autre vie, meilleure que leur semblant d'existence actuel? Elle s'efforce de remettre cette question à plus tard, mais un jour viendra, elle le sent, ou il lui faudra choisir et cela l'effraye. De toute manière, elle n'est pas assez naïve pour espérer que le capitole épargne qui que ce soit en cas de rébellion.

QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Étonnement, ce qui l'effraye le plus à l'idée d'être choisi, c'est la détresse et la peine qu'elle sait que cela causerait à sa famille. Lorsqu'elle parle à ses frères de ses cauchemars et qu'ils lui promettent de se porter volontaire pour elle, elle n'hésite d'ailleurs pas à les menacer à chaque fois de les tuer de ses mains s'ils en reviennent vivant et ils lui renvoient toujours la pareille lorsqu'elle leur fait la même promesse. Elle espère cependant sincèrement qu'aucun d'eux n'aura jamais à en arriver là. Il lui est bien sur déjà arrivé de s'imaginer dans l'arène, mais elle sait qu'elle n'est pas faîte pour le combat et ne se fait pas vraiment d'illusion, pour elle, si elle est tirée au sort, il y a peu de chance qu'elle en revienne. Elle sait néanmoins que si elle suit son instinct avant que la peur ne la rattrape et se porte volontaire pour un proche ou qu'elle est choisit, elle se battra jusqu'au bout pour pouvoir éviter de nouvelles douleurs à sa famille. C'est la chose la plus importante à ses yeux, même si tous la disent encore un peu trop jeune et trop innocente pour pouvoir tenir ce genre de propos. Mais elle a toujours souhaité protéger les autres, ne serait-ce que pour les remercier de l'avoir toujours protéger elle, envers et contre tout, même à leurs propres dépends.

QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Aerith est plutôt frêle, mais elle court vite, elle est agile, se faufile partout et sait se rendre invisible. De plus, sa faible consistance et ses conditions de vie quotidienne difficiles lui permettent de se nourrir assez peu pendant longtemps sans en devenir trop affaiblie. Elle n'a pas vraiment de force physique mais elle est acharnée et connait les meilleurs moyens pour mettre quelqu'un hors d'état de nuire. Maligne, rusée, c'est une actrice formidable et très persuasive, pleine de ressources, qui pourrai se révéler une manipulatrice particulièrement habile si elle n'était pas si gentille. Elle a également une bonne connaissance des plantes qui poussent dans son district et des techniques médicales utilisées chez elle. Les armes courantes dans le district sont plutôt les filets ou les tridents, mais elle a appris à utiliser toutes sortes d'outils divers et variés et elle défendra chèrement sa peau avec n'importe lequel d'entre eux, bien qu'elle soit meilleure au lancer de couteau ou avec des armes de jet, mais elle n'est absolument pas formée au combat comme les carrières du district et bien qu'elle soit plus apte à survivre aux caprices du terrain sur la durée que ces derniers, elle n'est pas faîte pour tuer. Cependant, personne ne peut prédire quel effet aura la course pour la survie sur une jeune fille comme Aerith. Après tout, on a déjà vu des anges se changer en démon dans l'arène...

QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Sans hésiter, c'est sa boussole ornée de coquillage qu'elle emporterai avec elle. Elle est dans sa famille et passe de mère en fille depuis plusieurs générations et chacun de ses possesseur a le droit d'y ajouter un éclat de nacre lorsqu'il atteint sa majorité. Elle l'a reçut comme sa mère avant elle le jour de ses 12 ans. C'est un porte bonheur qu'elle garde autour du cou et qui la protège.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Dans le district 4, la plupart des habitants ont la chance de manger à leur faim et même la famille Harper qui pourtant ne se classe parmi les plus favorisés du district n'a que rarement frôlé la famine. La pêche, c'est ce qui fait vivre Aerith et sa famille. Ses frères ne peuvent pas encore vraiment travailler, mais c'est grâce à leurs heures supplémentaires à chercher le poisson après les cours qu'ils peuvent vivre correctement. Ils n'ont pas vraiment de quoi se plaindre de leur environnement, l'ambiance entre les habitants est parfois tendue entre les carrières et les autres, plus pauvres, comme eux, mais la plupart des gens du coin ont appris à apprécier Aria, même si personne ne s'approche de leur maison. Ils vivent assez à l'écart pour prendre soin de leur mère qu'on prétend folle et dangereuse, mais cela n'empêche personne d'apprécier l'attachante jeune fille qui passe son temps à offrir son aide aux autres sans rien demander d'autre que ce qu'on veut bien lui offrir et même les plus renfrognés des pêcheurs se laissent parfois attendrir par ses sourires d'ange et sa bonne volonté. Elle est très attachée à la mer, aux habitants et à son district tout simplement et ne s'est jamais considérée comme malchanceuse.

Après avoir



Se penchant doucement pour frôler la surface miroitante du bout de ses petits doigts fins, le rire clair et léger que laissa échapper la fillette en sentant le flux de la marée venir chatouiller sa peau fit éclore un sourire sur le visage de Lisa Harper. Elle avait pourtant plutôt rarement l’occasion de sourire en ces temps de trouble, ou du moins avec sincérité, mais elle s’accordait néanmoins ce plaisir simple en présence de ses enfants. Ramenant, avec cette tendresse qu’ont les mères, sa petite dernière à l’écart du rivage, elle en profita pour faire un signe de la main à ses deux adorables fils, occupés à tenter d’attraper une quelconque prise sous le regard mi-sérieux mi-amusé de leur père. A les voir ainsi, elle se disait que finalement, ils avaient plutôt la belle vie. Certes, ils n’étaient pas aussi riches que la plupart des autres habitants du district, mais quelle importance cela pouvait-il bien avoir lorsqu’on avait auprès de soi une famille aussi aimante et aussi formidable ? Non vraiment, elle ne regrettait rien et l’espace d’une seconde elle aurait presque pu oublier la cruauté de ce monde autour d’eux. Presque.

Mais il resterai toujours une ombre pesant sur leurs épaules et à l’ instant où elle en reprit conscience, son regard s’assombrit imperceptiblement, signe du repli de sa carapace sur son âme trop exposée. Elle ne pouvait se permettre l’insouciance, elle espérait simplement pouvoir conserver celle de ses précieux enfants encore un peu plus longtemps. Et comme à chaque fois que de sombres pensées envahissaient son esprit, une petite menotte s’accrocha avec douceur aux plis de sa vieille robe délavée. Elle hésita un instant à plonger son regard dans celui de son adorable princesse, effrayée à l’idée qu’elle puisse y percevoir sa peur et sa tristesse…elle était encore si jeune ! Mais elle savait que c’était inutile. Elle savait qu’elle l’avait déjà sentie. C’était sa fille après tout. Elles avaient les mêmes yeux, de cette couleur azur troublante, emplis de ciel. Mais les siens avait perdu cette couleur de l’espoir qui se reflétait encore dans ceux d’Aerith. Songer qu’un jour elle s’éteindrait en elle aussi lui donnait étrangement envie de pleurer. Mais elle devait être forte. Pour elle. Pour sa famille.
Sa voix, candide et caressante la fit frissonner intérieurement.

« Maman ? »

Elle ferma les yeux et serra son corps fébrile contre son cœur dans un désir puissant de pouvoir lui épargner toutes les souffrances qu’il allait lui falloir vivre. Pourtant, elle ne parvenait pas à regretter de lui avoir donné la vie. Ni à elle, ni à ses frères, depuis hier tous deux en âge d’être envoyés en enfer. Elle était bien égoïste…
Alors lentement elle murmura

« Oui ma chérie, je suis là, ne t’en fais pas…tout ira bien…tout ira bien… »

Et son mensonge la brûla encore plus amèrement que jamais.




Le galet fouetta la surface de l’eau dans un claquement sourd, écho de la colère de son lanceur. La plupart des personnes censées auraient certainement évité de s’approcher de celui-ci vu son état de nerf actuel, pourtant, c’est avec une certaine assurance qu’elle s’avança vers Nathan, aussi discrète et silencieuse qu’un chat, avant de s'asseoir calmement sur le quai. Ils restèrent ainsi un moment, attendant que la rage de l’instant s’évacue, à regarder les cercles s’épanouirent là ou les galets s’enfonçaient, jusqu’à ce que le voix encore brûlante du garçon vienne briser le silence qui s’était installé.

« Tu devrai rentrer »

Dans une moue vexée qui ne parvient pas à lui redonner le sourire, elle pencha sa tête sur le côté dans un geste d’une innocence désarmante qui enflamma d’avantage la rancune de jeune homme tout en l'apaisant étrangement.

« Tu m’en veux ? »

La question le pris au dépourvu, l’agaça et il poussa un soupir de frustration, serrant les poings, hésitant entre s’énerver contre sa petite sœur trop naïve ou contre lui-même. Comme toujours, un regard vers celle-ci lui suffit à réaliser qu’il ne pourrait de toute manière jamais la blesser volontairement. Il soupira à nouveau, cette fois avec une résignation que seule Aerith savait réveiller en lui. Elle finirait par la tuer un jour. Une voix dans sa tête lui murmura qu’il irait probablement jusque là rien que pour ses beaux yeux. Il s’assied mollement à ses cotés avec un grognement de dérision qui la fit sourire, d’un seul coup, il se sentit beaucoup mieux. Malgré le temps, il était toujours étonné de la facilité avec laquelle elle parvenait à le calmer alors que même ses parents jetaient l’éponge face à son comportement puéril. Mais il n’était pas capable de rejeter la faute sur elle et préférait encore reconnaître ses torts que de lire la tristesse sur son visage. Une chance que personne d’autre ne le voit jamais comme ça songea t-il. Il détestait se sentir aussi faible. Avec dépit il lui avoua

« Mais non tu le sais bien. »

Il grimaça. Vraiment, il n’était pas doué avec les mots. Sentant que ce ne serait pas assez, il enchaina maladroitement

« Tu n’y était pour rien du tout ! C’est pas ta faute si cet abruti se croit meilleur que tout le monde ! »

Ancrant son regard à celui de son frère, la petite fille y chercha une trace de mensonge. Elle n’en trouva aucune. Pourtant elle avait toujours l'impression d’avoir fait une bêtise.

Tout ça avait commencé à l’école. Une matinée comme une autre. Elle avait quelques amis là-bas, mais la plupart des élèves étaient trop riches ou trop concentrés sur l’examen de leurs futurs adversaires aux jeux pour lui prêter attention. En plus de cela, la plupart des élèves plus âgés méprisaient sa famille, non seulement à cause de leurs faibles revenus, mais aussi à cause de son frère. Son frère qui était pourtant quelqu’un de formidable ! Mais qui avait la mauvaise habitude de trop parler, défaut qui dans les districts ne pardonne malheureusement pas et qui s’était rapidement fait beaucoup d’ennemis. Seulement il avait beau n’avoir que 14 ans, c’était un battant et il savait se défendre. Elle avait toujours admiré la force de ses frères. Elle en revanche, était une cible beaucoup plus facile et il arrivait parfois qu’elle fasse les frais de la réputation et du caractère bien trempé de ses aînés.

Celui qui l'avait agressée ce matin était dans sa classe depuis quelques années. C'était un carrière, grand, blond, musclé et inexplicablement populaire. Sans doute parce que la plupart des gens avaient peur de se faire fracasser la mâchoire par ce dernier qui n'était pas réputé pour sa tolérance ni son calme. Toujours était-il qu'il l'avait attendue à la sortie de l'école et que, malgré ses efforts pour l'éviter, elle s'était retrouvée par terre et couverte de bleus avant d'avoir pu comprendre quoi que ce soit. Evidemment, ses frères avaient vite débarqués et Nathan lui avait sauté à la gorge. Il avait beau ne pas être bien grand, il était bien plus dangereux qu'il n'y paraissait et on avait vite tendance à le sous-estimer. Enfin bref, résultat des courses, un fils à papa en fureur avec la jambe et la lèvre salement ouvertes, une claque magistrale pour son frère en pleine figure, une mère au bord des larmes, une séance de désinfection particulièrement désagréable et une dispute généralisée. Sans compter le fait que les deux pères étaient actuellement en train d'entamer une nouvelle guerre civile. Les deux familles ne s'était jamais vraiment appréciée, mais il semblait bien que leurs griefs se soient bien aggravé aujourd'hui et dieu savait que cela leur vaudrait des ennuis! On ne cessait de leur répéter que les pauvres gens comme eux devaient faire profil bas pour s'en sortir. Sur ce coup là, c'était raté.

Alors oui, Aerith était sans doute encore jeune pour tout comprendre et tout assimiler, mais elle savait que les choses étaient grave et qu'elle était mêlée à tout cela. Elle savait aussi que son frère allait mal. Et elle n'aimait pas ça. Alors, dans une vieille habitude, elle se leva pour aller se blottir dans ses bras. Elle le sentit se raidir un moment, puis s'adoucir comme à chaque fois pour la bercer doucement en souriant. Peu à peu, ils laissèrent le bruit doux de la mer emporter au loin la peine et la chagrin pour ne garder en eux que ce sentiment chaleureux de sécurité apporté par l'autre. Peu importait ce qui arriverait. Ils étaient ensemble et rien d'autre ne comptait vraiment. Quelques minutes plus tard elle sentit des bras plus fermes encore l'enlacer. Elle adressa un sourire à sa mère et à son grand frère, avant de se laisser à nouveau emporter par Morphée. Apaisée.