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 CÔME & ROSALINA • It's the moment to live [SAISON 1]

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CITOYEN DE PANEM
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CÔME & ROSALINA • It's the moment to live [SAISON 1] Empty
MessageSujet: CÔME & ROSALINA • It's the moment to live [SAISON 1]   CÔME & ROSALINA • It's the moment to live [SAISON 1] Icon_minitimeVen 17 Aoû - 17:39
CÔME & ROSALINA • It's the moment to live [SAISON 1] AartfoXk CÔME & ROSALINA • It's the moment to live [SAISON 1] UZRBx

Le paysage passait comme un cheval de course lâchait après avoir été bridé des années entières. Un étalon, un pur sang qui retrouve sa liberté et sa joie de vivre. Comme si durant toutes ces années de joug et d'enfermement il n'avait fait que rêver de ce moment, comme si...ce n'était plus que l'unique raison pour laquelle il s'était toujours relevé, après chaque coup, après chaque déception, chaque vérité éclaté en plein visage. Comme si, malgré tout, il n'avait jamais cessé de croire en ces étendus d'herbe vertes, ses collines à gravir au triple galop et le vent qui claque contre ses talons, son visage, qui entremêle son crin et qui le fait sentir si vivant.  Mes yeux n'essayaient même pas de comprendre quelque chose au paysage, je ne savais qu'une chose: J'approchais du District sept. C'était la seule chose dont j'avais besoin d'être conscient. J'étais calme, je savais que ce ne serait que de courte durée. Plus je la sentais proche, plus mon corps et mon coeur s'affolait. Proche de moi, cette femme pourrait me faire tomber dans le plus profond des précipices par le simple fait de sa disparition. Je savais que le Capitole n'était pas dès plus honnête et il m'en avait coûtait, et pas qu'un peu, que de me l'admettre à moi-même. Il n'y a rien de plus douloureux que de ce rendre compte que l'on t'a menti toute ton enfance, que toutes ces chimères qui volaient devant tes yeux et qui te faisaient rêver la nuit. Tout ça, c'est faux, que tout n'est qu'illusion, que derrière tout ça, les enfants meurs, les adultes n'atteignent pas la cinquantaine car la nourriture manque. Tout ne pouvait pas être juste, l'être humain n'est pas une créature qui répand la justice et veut tout pareil et partout. Non, l'être humain est un animal infâme, qui agit d'abord pour ses propres objectifs. C'était se mentir que de le nier et aujourd'hui je ne voulais plus de mensonge. Me rendre compte que Rosalina était...utilisé et rien que ce mot me donnait la nausée, de cette façon me rendait désagréable à un point que quelques uns de mes collègues, ceux que je connais depuis les formations, m'ont souvent repris, demandés ce qui n'allait pas. Et je ne savais pas quoi répondre. Car parler de Rosalina reviendrait à révéler mon attirance pour cette fleur délicate, cette rose qui s'est faite écrasé, sali et enseveli sous la terre vivante. Ils avaient tués une partie d'elle, ces hommes.
Le train ralentissait et je ne pu m'empêcher de sourire en voyant quelques ombres des maisons du Sept. C'était stupide de se réjouir, j'allais entrer tout droit dans une des gueules de grand méchant loup. Les districts étaient en ébullition et être Pacificateur n'a jamais été chose très aisé alors en ce moment...Avec l'attentat il y a quelques semaines, plus personne ne savait quoi penser. Quelques gars sous mes ordres peinaient à affirmer clairement et du tac-o-tac qu'ils seraient prêt à donner leurs vies pour protéger le Président et Panem dans son ensemble. J'ai douté et...je ne savais pas quoi en penser.

Mes pieds touchèrent sol et le contraste entre la vitesse du train et l'immobilité maladive de la terre ferme me firent cligner des yeux et reprendre mon souffle cinq secondes. Mon sac à dos sur l'épaule je me mis en marche, je ne voulais pas traîner. Il fallait que je passe à la Mairie, remplir quelques papiers et aller voir si les troupes que le Capitole avait envoyé quelques jours avant moi se comportaient "normalement". Pas d'abus de pouvoir, pas de mal aux habitants qui ne transgressaient aucune lois etc. Nous n'étions pas des monstres, tout ce que nous voulions c'était la sécurité. Nous n'avions pas le choix ! Des fois les "gros" moyens étaient ceux imposés et si l'un d'entre nous osait élever la voix...cela se passait, plutôt mal. Bref, une fois sortie de la Mairie, mon sac toujours sur mon épaule, je renfilais mon blouson de service sans le fermer, il faisait trop chaud. Nous étions en plein été que diable ! Je passais un rapide coup d'oeil sur la place avant de me rappeler que j'avais mieux à faire et que je ne voulais pas qu'elle risque de me voir sur la place. J'aurais loupé mon coup. Certain pourraient trouver ça idiot, voir même totalement décalé, vu l'ambiance dans laquelle les districts trempaient en ce moment. Mais j'étais persuadé qu'un peu de bonheur, un peu de tendresse et de choses biens n'étaient pas de refus lorsqu'elles étaient si proche et si faciles à atteindre. Rosalina ne savait pas pour mon affectation, d'ailleurs à part pour l'amener au Capitole, je n'étais jamais venu au Sept. J'étais habitué au Capitole et tout me semblait si...basique et pauvrement bâtie, je n'imaginais pas l’état des Districts pauvres...Bref, je secouais le visage et prenait le chemin du village des vainqueurs. Le chemin ne fut pas très long et Dieu soit loué ! J'arrivais bientôt devant la maison que je savais appartenir à Rosalina. Elles étaient pourtant presque toute similaires, mais je connaissais trop bien ces marches, cette porte d'entré à la peinture translucide par endroit. J'étais venu tant de fois ici sans jamais oser m'imaginer comment Rosalina pouvait vivre là-dedans. Je veux dire...elle devait se sentir seule, mais c'était surement ce qu'elle voulait, pouvoir oublier les atrocités du Capitole...Ca me faisait mal de me dire que le Capitole l'ai menés à "finir" ainsi. Ce n'est pas le destin du gagnante des Jeux...Je levais ma main vers la porte, inspirais, expirais et frappais quatre coups.
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MessageSujet: Re: CÔME & ROSALINA • It's the moment to live [SAISON 1]   CÔME & ROSALINA • It's the moment to live [SAISON 1] Icon_minitimeMar 21 Aoû - 19:31


It's the moment to live
Côme et Rosalina

Rosalina avait eu vent qu’une troupe de pacificateur serait bientôt là dans son district. Les mesures prises après l’attentat avait été drastique. Couvre-feu, réduction de nourriture et plus patrouille de pacificateurs. Rosalina ne savait pas trop quoi en penser. Le matin elle se levait, faisait son lit, s’habillait, prenait son petit déjeuner et allait dans la forêt qui savait l’apaiser. Rosalina était un automate. Elle ne voulait pas penser. Penser au capitole, aux diners, aux nuits horribles. Et à l’arène. Aux morts. Alors elle rentrait chez elle, buvait un verre d’eau et faisait des bijoux en bois. Elle ne voulait pas voir sa famille en ce moment. Elle était rentrée tout juste d’un long séjour du Capitol, d’un long séjour d’enfer. Elle avait juste besoin de repos. Le ciel était éclatant, l’été faisait rage et Rosalina sentait que la canicule allait apparaitre bientôt. Tous les jours, elle faisait en sorte de ne pas croiser la misère de ces pauvres gens. Dans le district sept on vivait. On survivait. Il y avait des gens riches mais beaucoup de gens pauvres. Et encore plus en ce moment. Rosalina ouvrit sa fenêtre. Le quartier des vainqueurs était vide de vie. Il n’y avait qu’elle pour l’instant. Une seule gagnante. Elle respira longtemps. L’air entrait dans ses poumons et en ressortait. Elle passa une main dans ses cheveux en bataille. Rosalina ne voulait pas se coiffer, se faire belle. Elle utilisait toute son énergie au Capitol. Toute sa peur, sa faiblesse. Elle se demandait souvent comment elle pouvait être une grande gagnante des Hunger Games. La survie lui avait dit son grand père en la serrant dans ses bras le jour de son arrivé après les jeux. Mais quelle survie ? Une tasse de thé à la main, elle s’assit sur une chaise en face de la table en bois. Tout dans cette maison respirait le luxe et lui rappeler le Capitol. Elle ne se sentait pas chez elle. Mais elle ne voulait pas non plus retourner chez ses parents. Elle ne souhaitait pas qu’ils voient qu’elle faisait de multiples allés retours entre le Capitol et son district. Si ses parents le découvraient, ou pire encore, que son grand père découvrait cela, elle ne se sentirait pas le courage de leur mentir.

Rosalina se mit à penser. A penser à lui. Zadig Côme Driesen. Cet homme qui l’emmenait aux diners du Capitol, qui était chargé de sa protection. Une tristesse la prit. Elle ne lui avait pratiquement jamais parlé. Mais il avait vu. Il avait vu ce qu’elle cachait. Et elle avait honte d’elle. Comment serait leur relation prochainement ? Elle était le lendemain de cette nuit où il avait vu. Elle ne pouvait pas s’expliquer. La culpabilité d’obéir au Capitol en perdant toute sa dignité était épouvantable. C’était quand même un beau jeune homme. Plus âgé qu’elle, il avait quelque chose dans son regard qui lui disait qu’il n’était pas comme tous les hommes qu’elle côtoyait lors de ces nuits. Mais elle éprouvait quand même de la peur. C’est en pensant cela qu’elle entendit des coups. On frappait à sa porte. Qui cela pouvait-il être ? Un autre voyage au Capitol ? Une boule se forma dans son ventre. Ce n’était pas possible. Elle était rentrée chez elle depuis une semaine. Si peu de temps. Rosalina se mordit la lèvre inférieure. Il fallait qu’elle ouvre. Il fallait qu’elle dépasse cette peur. Se levant doucement, elle ouvrit la porte. Il était là. L’homme de ses pensées lui faisait face. Un blouson de pacificateur à la main. Pourquoi était-il là d’ailleurs ? Il se passe quelques minutes où les deux jeunes gens se regardèrent. Rosalina était incapable de détourner les yeux de lui.

-« Bonjours.»

Sa voix était hésitante. Soudain, elle s’aperçut qu’elle ne l’avait pas fait entrer chez elle. Elle ne lui avait que bonjour, mais Côme semblait attendre une réaction de sa part.

-« Tu veux… entrer ? »

© Mzlle Alice.
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