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 HERMIONE ζ Pécher n'est pas la même chose que pêcher [SAISON 1]

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CITOYEN DE PANEM
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HERMIONE ζ Pécher n'est pas la même chose que pêcher [SAISON 1] Empty
MessageSujet: HERMIONE ζ Pécher n'est pas la même chose que pêcher [SAISON 1]   HERMIONE ζ Pécher n'est pas la même chose que pêcher [SAISON 1] Icon_minitimeJeu 3 Mai - 0:28


Encore une fois, Kenneth essuya les paumes de ses mains sur son pantalon à pinces noir au pli marqué par les années passées dans le placard. Il avait prévu de le porter depuis plus d’une semaine, quand il avait demandé timidement à la splendide Hermione De Lisle de le rencontrer ce samedi matin à côté de la rivière qui serpentait dans le petit bois qui séparait les champs de coton des champs de tomates, une centaine de mètres avant l’embouchure du fleuve. Ca avait été une invitation maladroite, pleine de balbutiements et de rougissements embarrassants, toute cette gêne amplifiée par la connaissance accrue qu’avait le jeune homme que quelques temps plus tôt, avant qu’il ne tire un trait sur ses rêves illusoires d’amour éternel avec la meilleure amie de sa sœur ainée, Prue, il avait décliné les avances de la jeune femme. Et aujourd’hui, à l’aube de leurs dix-huit ans, c’était lui qui revenait demander, charmé par la gentillesse, l’intelligence et la beauté de la jeune femme.

Une nouvelle fois, les mains du jeune Dash furent parcourues d’un tremblement angoissé et il les passa sur son pantalon, pour en ôter l’humidité. Son regard suivit son mouvement et constata avec horreur que son pantalon était légèrement trop court – depuis le temps qu’il l’avait ! Oh non, il avait de l’eau dans les caves ! Quelle piète image il renverrait à Hermione, pensa-t-il, en passant le dos de sa main, fébrile, sur son front suant soudainement sous l’effet d’une honte cuisante. Sans s’en rendre compte, il s’était même arrêté en chemin, essuyant furieusement ses mains sur son pull et tanguant d’un pied à l’autre, hésitant à rentrer chez lui mettre un pantalon plus à sa taille, mais moins élégant. En l’absence de montre à porter à son poignet, il jeta un regard au ciel. Il devait être entre quatorze heures et quatorze heures trente. Il n’aurait pas le temps de faire l’aller-retour, pensa-t-il, désespéré, avant de se remettre en chemin, réajustant la cane à pèche – héritage familial – et son panier en osier dans lequel trainaient pour l’instant deux pommes vertes mais qui était initialement prévu pour transporter d’éventuelles prises sous son bras.

Que faisait-on de toute manière à un premier rendez-vous ? Lui était parti sur l’idée, peut-être un peu vieux-jeux, qu’il se devait de proposer l’« activité » du jour, puisqu’il était le gentleman qui invitait la lady. Mais il ne savait pas vraiment ce qu’il fallait faire, toutes les bribes de connaissances qu’il avait provenant des émissions du Capitole. Il avait donc prévu pour eux une petite leçon de pèche au bord de l’étang, par un jour radieux. Simple, mais efficace. Dans sa tête, Kenneth avait tout planifié, se disant que l’endroit était parfait pour leur permettre une certaine intimité, mais également leur donner la possibilité de se rafraîchir, voire d’écouter le bruit relaxant du courant de l’eau, s’ils ne trouvaient pas quelque chose d’intéressant à se dire. Peut-être que s’il allait dans l’eau pour pécher, il pourrait retrousser les bas de son pantalon, prétextant vouloir le sauver des éclaboussures ? Ainsi il cacherait les quelques centimètres qui faisaient cruellement défaut à son habit.

En arrivant à quelques mètres de l’entrée du petit bosquet qui cachait aux yeux indiscrets le lieu de leur rencontre, Kenneth s’arrêta et déposa toutes ses affaires sur le sol. Gêné, ne sachant pas si cela était le protocole ou si, quelque part, il avait même le droit de faire cela, il porta la main devant sa bouche et souffla dedans, puis inspira profondément, afin de vérifier qu’il avait bonne haleine. Il fut déçu de ne sentir aucune odeur particulière, mais soulagé en même temps, parce que cela signifiait tout aussi bien qu’il ne puait pas du bec. Dans la foulée, il sorti légèrement la langue de sa chaude cavité buccale et toucha du bout du muscle humide la pointe de son index, avec lequel il retraça le contour de ses sourcils, avant de passer une main mal assurée entre ses folles mèches brunes dans une tentative désespérer de donner une quelconque tenue à sa coiffure indomptable. Un jour, il devrait les faire couper, songea-t-il distraitement, en tirant sur les manches de son tee-shirt blanc – finalement peut-être pas la meilleure idée qu’il avait eue, pour accompagner un pantalon à pinces. En prenant une profonde inspiration, il rattrapa son antique cane à pèche, sa corbeille, et s’enfonça dans le petit bois.

L’endroit était tout simplement magique : le soleil se frayait un chemin délicieux à travers les feuilles vertes – si vertes ! – des arbres, projetant des éclats mordorés sur le sol, semblant donner naissance à des éclats lumineux dotés de leur propre volonté. Une mélodie constante de jais moqueurs trainait dans l’air. N’eut-il pas été si mauvais chanteur, Kenneth leur aurait probablement répondu, envieux de partagé ce lien secret avec la nature. Mais à la place, il se tut simplement, profitant de la douce et lointaine mélodie que lui offraient les oiseaux mutants. Tout semblait plus coloré, plus vivant au fur et à mesure qu’il approchait du lieu de rendez-vous : les arbres étaient plus puissants, la terre plus brune, le soleil plus doux. Et son cœur se joignait à cette explosion de vie, battant furieusement derrière ses côtes, menaçant de transpercer sa poitrine et de courir tout seul à la rencontre de la belle blonde qu’il retrouverait bientôt. Serait-elle déjà là, ou se ferait-elle attendre, comme avaient coutume de le faire les « dames du monde » ? Que devrait-il lui dire ? Tant de questions, liées à l’inconnu qu’affrontait aujourd’hui le jeune Dash, tournaient dans la tête de Kenneth qu’il en ressentait une vague sensation de vertige qui n’allait que grandissante alors qu’il se rapprochait.

Le souffle court, non d’avoir marché, mais de l’avalanche d’émotions conflictuelles de crainte et d’impatience qui le submergeait, Kenneth tira de sa main libre sur un rideau de branches molles, appartenant à un majestueux saule pleureur aux couleurs pastelles, et découvrit à son regard effrayé, mais aussi émerveillé, la scène où allait se jouer son tout premier rendez-vous amoureux.

La première chose qu’il perçu furent des milliers de paillettes dorées, argentées, féériques, qui couraient sur l’eau. Il crut pendant un instant à une sorte de magie du Capitole, avant de réaliser de quoi il s’agissait réellement : le reflet brillant du soleil sur l’eau pure d’un ruisseau pratiquement jamais visité. Quand l’éblouissement initial se dissipa, Kenneth pu enfin remarquer l’autre source de lumière de l’endroit : Hermione. Il la remarqua directement, attiré par sa chevelure dorée. Elle semblait avoir toujours appartenu à ce lieu enchanté, calme. Il avait même la sensation que personne ne pouvait d’ailleurs vraiment clamer avoir vu Hermione, tant qu’il n’avait pas pu la contempler en ces lieux où elle était reine, attendant l’arrivée de son rendez-vous. Kenneth sourit gauchement, réalisant qu’elle l’attendait. Etrangement, il appréciait beaucoup cela. Ca faisait de la jeune femme une personne à part, plus authentique que les divas que le Capitole promouvait, lui semblait-il. Il aimât de suite cette humilité que le geste conférait à la personne angélique de Hermione.

Mais de suite après, il déglutit bruyamment, la gorge sèche, la voix mal assurée, et s’essuya encore les mains – mais sur son tee-shirt, pour une fois changer. Il regarda un point au-dessus de la superbe chevelure de la blonde, pour éviter de croiser son regard d’ambre, et s’adressa à elle d’une voix que l’émotion faisait trembler.



    KENNETH – « Bonjour Hermione. Je suis heureux que tu sois déjà là. »


Il fit une pause, souriant dans le vide, avant de rougir subitement et de reprendre en trébuchant sur ses mots.



    KENNETH – « Non pas que je pense que tu devais m’attendre, hein ! Juste que je … enfin tu vois … c’est charmant. Tu es charmante aujourd’hui. »


    Une nouvelle pause, puis il ajoutât dans un quasi-murmure, en baissant les yeux : « Tu l’es toujours, en fait. »


1320 mots
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