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 HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.

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MessageSujet: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeJeu 29 Mar - 23:31


MERCUTIO ASHTON HEATHERTON

23 ANS ϟ DISTRICT SEPT ϟ HARRY LLOYD

PRENOM(S) ϟ Mercutio, tiré par sa mère d’une quelconque pièce de théatre d’avant les Jours Sombres et Ashton du prénom de son défunt père ; NOM ϟ Heatherton, qui ne veut pas dire grand chose en dehors du Sept et du Capitole. ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ Il est né un 18 janvier et vient de fêter ses 23 ans. ; DISTRICT ϟ Il vient du District Sept mais n'y passe plus beaucoup de temps depuis ses Jeux. ; METIER ϟ En tant que Vainqueur il ne travaille pas mais son talent consiste à épater le Capitole avec des tours de magie idiots. ; SITUATION CIVILE ϟ On peut le considérer comme un veuf, mais il est techniquement célibataire. ; ALLEGEANCE ϟ Il est pour la rébellion depuis ses Jeux, mais encore plus depuis que son mentor est mort durant l'Expiation. ; GROUPE ϟ FAME&FORTUNE, les anciens Vainqueurs. ; CREDIT ϟ tumblr, mala's melancholy.


réponds aux questions de César
QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? c'est un endroit effrayant, quand on y vient pour la première fois. Il est difficile de comprendre et encore plus d'assimiler que d'autres êtres vivants puissent mener une existence aussi différente de la votre. De plus, si l'engouement pour les Jeux est parfois présent dans les districts de Carrières les gens du Capitole, eux, considèrent cela comme l'extrême des divertissements, s'y préparant durant des mois. Être brusquement largué dans cette ville étrangère, d'autant plus lorsque votre nom vient d'être pigé pour la Moisson, vous laisse une assez forte impression. Après sa victoire, Mercutio a été obligé de venir passer le plus clair de son temps au Capitole dont il méprise de plus en plus les habitants depuis l'Expiation.

QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Il connaît l'horreur des Jeux et sait à quel point ils sont horribles. En tant que mentor, il a eu durant les sept dernières années à s'occuper de tributs qui ne sont jamais revenus au bercail et cela l'empêche de dormir. Un niveau supplémentaire d'atrocité a été atteint avec l'Expiation, et au fond de lui-même il espère que le Capitole aura été détruit avant la tenue des 76ième Jeux, même si cela demeure improbable.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Des gens qu'il connaissait, qu'il considérait comme ses amis. Voilà ce qu'était Arabella et Owen. Retourner dans l'arène, il en aurait été bien incapable, et durant toute la durée de l'Expiation il se demanda comment arranger les choses, comment permettre à tous ces gens qui constituait sa seule famille de sortir de l'arène en sécurité. Son ancien mentor, Marcus Earnshaw, fut tué dans le Bain de Sang en compagnie de plusieurs autres, et l'Expiation s'acheva sur une note terrible. Surpris, oui, il l'est. Choqué aussi, et il n'a guère dormi depuis la fin des Jeux. Il a cette peur idiote que les hovercrafts du Capitole vont revenir pour brûler sa maison, encore.

QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRÉSENTERAIT POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Avant la Moisson durant laquelle il fut sélectionné Mercutio ne se préoccupait pas vraiment des Jeux. Il avait sa famille, sa maison, ses amis et son boulot et même une fille qui comptait plus que les autres. Bien sûr il savait ce qui arrivait aux tributs du Sept, guère préparés pour cette tuerie. Lorsque son nom fut pigé sa vie prit une toute autre direction, et dans l'arène il se transforma en cette bête assoiffée de victoire. De survie. Il commis dans l'arène des gestes que jamais le bon vieux lui-même du District Sept n'aurait pu envisager.

QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Il savait se servir d'une hache mais, ironiquement, n'en trouva pas une seule durant toute la durée de ses Jeux. C'est son agilité et sûrement sa rapidité qui lui permirent de survivre, et surtout de trimbaler la petite Lucie, la fille de son District, durant plus de la moitié des Jeux. Ce fut également sa force, et peut-être aussi le fait qu'il n'avait pas peur de la mort. Mais ce n'est pas lui qui mit fin aux jours du dernier tribut en liste, ce fut la faim : et pour cette raison, pour ces Jeux bien peu divertissants, on ferait de sa vie en général une arène, de son existence de seconds Hunger Games.

QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Il emmena une vieille photographie prise par ses parents juste avant la 52ième Moisson qui verrait partir son père et mettrait un terme à leur existence heureuse. Sa mère la lui donna en affirmant que s'il revenait à la maison vivant ces jours heureux reviendraient. Il fut bel et bien le vainqueur, oui, mais à son retour au District Sept personne ne l'attendait. Plus personne.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Il n'a jamais vraiment eut l'occasion ni le besoin de travailler comme les autres hommes du Sept, dont l'industrie est le bois. Son niveau de vie à lui s'est radicalement rehaussé depuis son entrée dans le Village des Vainqueurs, également. Mais il sait que ce n'est pas le cas pour tout le monde et il ne peut se sortir de la tête l'image du dernier tribut de ses Jeux, le gars du Onze, en train de crever de faim comme le tiers du Sept.


entrez dans l'arène
ϟ PSEUDO appelez-moi Bee HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2774444739
ϟ AGE cinq ans et demi.
ϟ COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? par des sondages téléphoniques HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 130442915
ϟ AS-TU LU LA TRILOGIE ? Oui :hiiiih:
ϟ CODE
ϟ COMMENTAIRES ? je persiste à dire que le poulet devrait être gratuit pour tout le monde HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2798287543
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeJeu 29 Mar - 23:31


nothing goes as planned, and everything wil break.


we took you right from your mother's womb
Mercutio se souvenait en tout et pour tout de deux choses uniquement lorsqu’il repensait à cette 68ième Moisson. La première était que la petite fille pigée cette année-là était beaucoup trop jeune, beaucoup trop petite. Elle écarquilla les yeux de stupeur et s’accrocha aux bras des Pacificateurs qui vinrent la chercher dans la foule comme à une bouée. Les gens se mirent à crier des injures aux organisateurs, à siffler et huer l’escorte du Sept, Shinny Redfeather. Et ensuite ils pigèrent le nom du garçon, et c’était le sien. Ensuite, se souvenirs se brouillaient et il ne parvenait pas à établir clairement l’ordre dans lequel s’étaient produits les évènements. Il avait pincées les lèvres, fermés les yeux, tenté de donner à son visage une expression parfaitement impassible au moment où les caméras s’étaient braquées sur lui. Cela devait leur sembler drôle, à eux tous. Son père était mort dans les 52ième Jeux, trois mois avant sa naissance. Mais c’était une autre époque, une autre histoire : c’est lui maintenant qui marchait vers l’arène, ses seize années lui semblant bien petites et frêles sur l’écran géant. Les mains dans les poches, les yeux rivés au sol, il tentait de ne pas voir les visages de gens désolés qui s’écartaient sur son passage. Une fille hurlait, quelque part, et il vit le groupe d’amies avec qui elle traînait l’emmener plus loin. Il ne comprit pas tout de suite de qui il s’agissait, ne savait pas qui était les garçons qui l’appelaient ‘’ vieux ‘’ en lui tapant l’épaule. Tout ce qui comptait était les marches de l’estrade devant lui, et la main froide de Shinny Redfeather qui se referma sur la sienne pour l’aider à monter. Elle le campa à côté de la fillette, et invita les spectateurs à applaudir. Le long silence qui suivit ses paroles était entrecoupé uniquement des cris hystériques de Violette. Sa Violette.

Moins d’une heure plus tard il était assis à côté de Lucie – c’était le nom de la tribut-fillette – dans la voiture qui les emmenait jusqu’à la Gare du District Sept, le seul et unique moyen d’en sortir pour ceux qui respectaient la loi. Elle tremblait tellement fort que ça lui donnait le tournis. Elle pleurait, aussi, sans même tenter de le cacher. Le visage entre les mains, ou encore la tête appuyée contre la fenêtre, elle priait des dieux inconnus de lui venir en aide. Des proches disparus, peut-être, dont elle s’imaginait qu’ils veillaient sur elle ? Mercutio ne le savait pas. Mais lorsqu’il lui prit la main et la serra dans la sienne, elle sembla se calmer un peu. Peut-être avait-elle un frère aîné qui lui revenait alors en mémoire, ça aussi il l’ignorait. Les pièces dans lesquelles ils avaient attendues leurs familles et amis pour les adieux étaient adjacentes mais de celle de Lucie ne sortaient que des sanglots. Lui, il avait vu défiler un groupe assez important de gens. Sa mère d’abord, et sa grand-mère, la mère de son père qui n’avait plus toute sa tête depuis que son fils avait été tranché en deux par le garçon du District Deux des 52ième. Toutes les deux l’avaient serré dans leurs bras frêles de toutes leurs forces, et elles étaient parties en se soutenant l’une l’autre. Les Pacificateurs avaient ensuite fait entrer ses plus proches amis, qui s’étaient lancés dans un rappel frénétique de toutes les techniques de survie qu’on leur apprenait, au Sept. C’était une étrange relation, celle d’un tribut avec ses amis. Bien sûr ils étaient tristes, bien sûr ils le plaignaient, ils voulaient de tout cœur le voir gagner. Mais pour tout l’or du Capitole aucun d’eux ne se serait porté volontaire pour prendre sa place. Mais d’un autre côté Mercutio savait qu’il aurait fait la même chose à leur place, alors ça allait. C’était la première fois que leur groupe était touché d’aussi près par les Hunger Games. Il ne voulait pas leur causer un chagrin supplémentaire en allant bêtement se faire tuer. Ils étaient partis en tentant de garder leur calme, et Violette était entrée. Il n’avait vus que des cheveux blonds avant qu’elle se précipite dans ses bras, et des larmes brûlantes – il ignorait s’Il s’agissait des siennes ou de celles de Violette – lui avaient coulé dans le cou. C’était la première fois depuis le matin qu’il s’autorisait un certain épanchement d’émotions, qui ne dura que trois minutes. Elle pleurait tellement fort que les Pacificateurs durent la porter pour la sortir de la pièce et maintenant, assis dans la voiture entre Lucie et Shinny Redfeather, il réalisa qu’il ne l’avait même pas embrassée. Elle lui manquait plus cruellement qu’il se l’était imaginé. Il savait que les autres prendraient soin d’elle s’il devait lui arriver quelque chose, qu’on veillerait sur sa mère et sa grand-mère aussi. C’était comme ça, dans le Sept. Quand son père avait été tué, son mentor s’était assuré qu’ils ne manquent de rien. Il se demandait de qui il écoperait, lui. Le District Sept ne comptait que deux vainqueurs : Marcus Earnshaw et Samuel Karterpiler, qui avaient remportés les 46ième et 55ième Jeux. Dans l’ensemble, ça ne comptait pas tant que ça, mais les mentors les plus habiles décrochaient parfois à leurs tributs des cadeaux de sponsors hallucinants.

La semaine passée au Centre d’Entraînement lui permit un peu d’oublier l’humiliation qu’avait été le Défilé d’Intronisation. Lucie et lui s’étaient vus refiler des stylistes sympathiques à souhait mais excentriques et peu conscients des notions les plus basiques comme la pudeur ou l’estime personnelle : c’est nus, la peau peinturée pour évoquer de l’écorce, qu’ils avaient défilé, des feuilles d’érable masquant ce qui devait être masquer. On leur avait posées des couronnes de lauriers sur la tête, et l’effet aurait peut-être pu produire une certaine impression s’il n’avait pas été obligé d’écraser les doigts de Lucie dans sa main pour qu’elle ne tente pas désespérément de se couvrir. Elle fondit en larmes dès qu’ils furent de retour auprès de leur équipe, et Karterpiler lui jeta son manteau sur les épaules. « C’est comme ça à chaque année. » maugréa-t-il en jetant un regard furieux aux stylistes. « Mais ça devrait bien aller. Les gens aiment la provocation ! Ces grands imbéciles. Toujours mieux que les gamins du Douze, on dirait qu’ils leur ont balancé du pétrole dans la tronche. » Tous se mirent donc à dénigrer les costumes des autres Districts, mais cela ne parvint pas à lui redonner le moral. Mais à Lucie, oui, et il se surprit à en être autant heureux. Il suivit machinalement les lignes que traçait l’écorce sur mes bras jusqu’à que ce Shinny Redfeather daigne déclarer que le moment était venu de monter à l’appartement. Demain commenceraient les entraînements, un moyen pour eux d’apprendre comment se débrouiller en milieu hostile et aussi d’impressionner les Juges qui leur décerneraient leur note finale, le meilleur moyen d’attirer des sponsors. Marcus Earnshaw, son mentor, vint le voir le lendemain matin avant qu’il n’aille prendre son déjeuner. « Tu penses avoir des chances, mon garçon ? » Il répondit qu’il n’en savait rien. Marcus lui-même avait gagnés ses Jeux parce qu’il savait manier une hache avec habileté, mais ce n’était pas son cas. Alors il répondit que non. Marcus lui adressa un sourire. « Nous allons y remédier. » dit-il simplement.

Lucie décrocha un quatre qui la fit éclater en sanglots, et lui un neuf. C’était une note digne d’un Carrière, lui apprit son Marcus, mais ce n’était pas pour autant une bonne chose. Certes il aurait des sponsors si jamais il avait besoin de quoi que ce soit, mais les autres tributs sauraient à qui s’en prendre en premier. Toujours selon son mentor, il ne lui fallait surtout pas faire confiance aux Carrières, qui lui demanderaient peut-être de rejoindre leur alliance. Personne ne savait lorsque ce genre de pacte se brisait – et si c’était pendant la nuit alors que vous dormiez profondément, dommage. Il lui promit de faire attention à ce qu’il ferait durant toute la soirée, nerveux à l’idée de l’interview du lendemain, sa dernière soirée de liberté. La dernière de toute sa vie, peut-être. Il passa ses dernières heures de liberté à peaufiner son image : celle d’un garçon drôle qui ne prenait rien au sérieux et qui ne devait pas être considéré comme une menace. Pour Lucie, Karterpiler choisit une fillette terrifiée qui ne comprenait pas la situation, mais ce n’était pas un si gros changement de personnalité. Lorsqu’ils montèrent se coucher, ce soir-là, il l’entendit pleurer, encore. Il se demandait si viendrait un moment où elle comprenait qu’implorer ses parents de venir la chercher pour la ramener à la maison ne la tirerait pas du cauchemar dans lequel elle se croyait plongée.

Les interviews marquaient leur dernier soir de liberté avant l'entrée dans l'arène, mais aussi le meilleur moyen de charmer le public. Tout était dans l'attitude, le '' type '' de tribut que vous vouliez qu'ils croient que vous étiez. Les tributs de Carrière employèrent des approches variées qui firent exploser la foule, comme d'habitude. Lorsque vint le tour de Lucie, son styliste réajusta une dernière fois sa robe, quelque chose qui avait le mérite de la couvrir un peu plus que la dernière fois mais dont la chaste couleur bleu ciel lui donnait l'air d'avoir huit ans au lieu de douze. C'était peut-être le but. Lucie complimenta la nourriture du Capitole, resta stoïque devant Caesar Flickerman avant de murmurer qu'elle l'aimait beaucoup, et sursauta lorsque le buzer annonça la fin de son interview. Et comme elle en avait l'habitude depuis la Moisson elle éclata en sanglots dès qu'elle fut à l'abris des regards. Ce fut alors son tour. L'approche du '' garçon simple et sympa '' avait été respectée et il fit son entrée dans un jean sombre, une chemise blanche impeccable sur le dos. Son styliste avait utilisée une quantité étonnante de gel pour faire tenir ses cheveux, néanmoins il avait l'impression qu'au moindre mouvement trop brusque chaque mèche rebelle se manifesterait. Les flashes des appareils photos et les cris de la foule le laissèrent surpris durant une fraction de seconde avant que Caesar Flickerman, dont la couleur annuelle était un atroce jaune criard, ne l'accueille. Il lui posa les questions habituelles tout en tentant de transformer chacune de ses réponses en déclaration géniale.

« Alors dis-nous, Mercutio. Qu’as-tu fait pour décrocher une telle note à l’entraînement ? » En vérité, il leur avait montrée sa force, et tout ce que Marcus lui avait appris : lancé de haches, lancé de couteaux, ce genre de choses. Eh puis il pouvait monter dans les arbres comme personne, mais bien sûr la salle d’entraînement n’en contenait aucun. Alors il s’était mis à grimper partout : dans les échelles de cordes, dans les espaliers, et même jusqu’au balcon qui le séparait des Juges, lesquels avaient écarquillés les yeux. Mais ce n’était rien de tant extraordinaire, et en fait il se demandait si cette stratégie – faire en sorte qu’il meurt dans le Bain de Sang – n’avait pas pour but ultime d’isoler la petite Lucie. Mais il n’avait parlé à personne de son envie de la protéger. Était-ce si évident ? Elle était du même District que lui. Elle était si … elle n’avait que douze ans. Elle ne ferait pas cinq minutes à la Corne d’Abondance si personne ne la tirait de là, et ce serait lui. Il savait qu’il pouvait réussir, néanmoins il n’en informa pas Caesar.
« Oh allons, Caesar. Vous le dévoiler vous permettrait de parier tout de suite sur moi, et vous n’avez pas le droit ! » Flickerman éclata de rire, et avec lui la foule du Capitole. Caesar marmonna ensuite quelque chose au sujet de son père, qu’il avait interviewé ici-même des années plus tôt, mais il fit mine de ne pas avoir entendu. Puis vint la question avec laquelle la plupart d’entre eux devaient jongler.
« Un joli garçon comme toi. Je parie que toutes les jeunes filles du District Sept se mordent les doigts en attendant ton retour ! » lança-t-il, et comme pour faire échos à cette réflexion stupide les femmes du Capitole se mirent à crier encore plus fort. Il regrettait de ne pas avoir de haches à leur lancer, en ce moment.
« Seulement une. Et elle n’en a plus pour longtemps à attendre, croyez-moi. » Il avait dit cela sur un ton hargneux qui fit disparaître durant une fraction de seconde le sourire de Caesar, mais il se mit aussitôt à applaudir et le remercia. En revenant dans les coulisses, il croisa le regard épouvanté de Shinny Redfeather et comprit que son image de jeune sympathique venait de voler en éclats. Néanmoins son mentor le félicita et Lucie arrêta de pleurer, et c'est d'un pas presque joyeux qu'ils montèrent à l'appartement pour leur dernière nuit de liberté - et, pour certains autres tributs, de vie.

Il se réveilla en sursaut en entendant quelqu'un hurler. C'était Lucie, que Karterpiler et deux Pacificateurs devaient traîner de force jusqu'à l’ascenseur. Ainsi, le moment était venu. Ils diraient bientôt adieu à leurs mentors et monteraient dans l'hovercraft qui les emmènerait sous l'arène, dans les salles de lancement. C'était la dernière ligne droite avant le début véritable des Hunger Games, et les gens du Capitole devaient être en délire. Lorsque Lucie et ses assaillants disparurent derrière les portes coulissantes, Marcus vint le voir. Il avait des milliers de choses à lui dire - des remerciements, des adieux, il avait envie de lui confier ses craintes. Pourtant il garda le silence durant toute la durée de leur trajet, même lorsqu'ils furent sur le toit. L'hovercraft se trouvait à moins d'une cinquantaine de mètres, et déjà les Pacificateurs venaient à sa rencontre pour l'y escorter. Marcus le saisit par les épaules. Il réalisa qu'il tremblait. « Je ne veux pas mourir Marcus. » murmura-t-il. « Dans moins d’une demi-heure, peut-être que… » Son mentor secoua la tête, ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais les Pacificateurs se rapprochaient et il savait que c’était peut-être sa dernière chance de communiquer avec quelqu’un de l’extérieur. « Si je… ma famille, Marcus. Ma mère, et la mère de mon père, elles ne doivent pas être laissées toutes seules, elles ne seront pas capables de... Il faudra veiller sur elles, je vous en prie. » Un des Pacificateurs lui empoigna le bras. Marcus était devenu blême. « Et il y a… il y a quelqu’un, quelqu’un à qui je tiens plus qu’aux autres. Elle s’appelle Violette, elle habite près de la boucherie ! Veillez sur elle ! » Les Pacificateurs le forcèrent à se retourner et à les suivre, mais dans le dernier regard qu’il échangea avec son mentor il lui la compréhension. Le trajet en hovercraft fut très court. Ils leur injectèrent leur mouchard dans le bras. C’était un peu douloureux, mais supportable. Néanmoins, Lucie se débattit suffisamment pour qu’un autre type doive lui maintenir le bras en place. Puis quelqu’un murmura quelque chose dans un micro, et ils se mirent à descendre. Les Carrières se jetaient des regards amusés. Lui adressa un sourire à Lucie et, pour la première fois, elle le lui rendit à travers ses larmes.

Son styliste resta silencieux durant toute la durée des quinze minutes qu'ils étaient autorisés à passer ensemble, dans la salle de lancement. Mercutio gardait les yeux fixés sur l'étrange tube de verre qui l'emmènerait dans l'arène et suivait machinalement les ordres du styliste. Leur tenue était étrange, pour cette année, semblant conçue pour absorber le froid. Ça ne lui disait rien qui vaille. Tout à fait inutilement, il fit quelques étirements sur place, tentant de s'échauffer pour le carnage que serait le Bain de Sang. Il planifiait se saisir d'une arme, ramasser la petite Lucie au passage et fuir vers la forêt. Lorsque la voix robotique se mit à compter le nombre de secondes restantes, une poussée d'adrénaline lui monta au cerveau. Il pouvait réussir. Oui. Son styliste lui donna une grande claque sur l'épaule, lui dit qu'il allait le regarder et tenter de lui envoyer des ondes positives. Il doutait de leur utilité mais le remercia. Il prit place dans le tube de verre et attendit. L'étrange ascenseur s'éleva, traversa une couche de béton et de terre, et il se retrouva sur sa plateforme métallique. La Corne d'Abondance se trouvait à une cinquantaine de mètre, les deux tributs qui l'entouraient à une dizaine. Il ne voyait pas Lucie, sans doute se trouvait-elle de l'autre côté de la Corne. Il savait que ce n'était pas un hasard. En regardant à ses pieds il eut la surprise de réaliser que les plateformes étaient surélevées, une pente glissante permettant de rejoindre le sol. La pente de la descente aux Enfers.


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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeJeu 29 Mar - 23:31


and happy hunger games to all of you !


our temple, your tomb.
Dès que les soixante secondes furent écoulées il se mit à courir en direction de l’arme la plus proche, dévalant la pente en catastrophe. C'était un long poignard légèrement recourbé sur lequel ses doigts se refermèrent alors que la plupart des autres tributs, hébétés, n’avaient pas encore bougé de leur plaque métallique. Les Carrières se dirigeant vers la Corne d’Abondance en rasant tout sur leur passage, et la fille du Quatre courait dans sa direction, un sourire idiot sur le visage, une épée à la main. Alors il tenta de se rappeler les conseils de Marcus. Il fit le vide dans son esprit, sentit le froid du pommeau du poignard dans sa main, vit l’éclat de l’épée de la Carrière lorsqu’elle la leva dans le rayon de soleil. Il roula sur le côté, abattit son bras dans le vide d’abord, puis le releva brutalement. Le pommeau heurta la tête de la Carrière, et elle cria de stupeur avant de tomber au sol, complètement dans les vapes. Autour, le Bain de Sang avait commencé, et les autres tributs de Carrière faisaient le ménage. Mais elle, elle était à sa merci. Il leva la tête, comme pour croiser l’œil d’une caméra imaginaire. Puis il vit la petite fille du Neuf qui avait sympathisé avec Lucie se faire ouvrir le ventre par l’autre type du Quatre, et la seconde d’après son poignard était enfoncé jusqu’au manche dans la gorge de la Carrière. Il croisa son regard. Ses yeux accusateurs. Puis il entendit quelqu’un d’autre crier. C’était Lucie, qui reculait sur les coudes pendant qu’un grand gaillard armé d’une machette avançait vers elle. Il y avait du sang sur l’arme, mais ce n’était pas celui de la fillette. Du moins, pour le moment. Il enjamba le cadavre de la Carrière, ramassa son sac à dos au passage – il était d’une lourdeur de bonne augure – et se mit à courir trop vite pour que qui que ce soit ait le temps de réagir. Les yeux de Lucie s’écarquillèrent lorsque, prenant appui sur la plaque métallique qu’il venait de quitter, il se propulsa sur le dos du tribut. Lucie se mit à hurler de plus bel lorsqu’il lui agrippa les cheveux et renversa sa tête en arrière pour trancher sa gorge. Du sang lui éclaboussa le visage, mais ce n’était pas grave. Rien – aucune blessure, aucun deuil, aucune peur – n’aurait d’importance tant et aussi longtemps qu’il n’aurait pas mis la plus grande distance possible entre lui et les Carrières. Le tribut tomba à la renverse, s’étouffant dans son propre sang, mais il n’y porta pas attention. Il n’avait pas tué par plaisir comme l’avait fait les Carrières, non. Il avait tué la fille qui l’avait attaqué, et le garçon qui menaçait son amie, si on pouvait appeler Lucie comme tel. Elle était encore appuyée sur ses coudes, les yeux rivés sur le cadavre du tribut.

« Debout, allez. » lui intima-t-il en lui tendant la main. « Nous n’avons pas une seconde à perdre. »
« Je ne peux pas marcher… » marmonna-t-elle piteusement en désignant sa jambe du menton. « Il m’a donné un coup sur le genou. »

Il aurait eu envie de répondre qu’elle connaîtrait bien pire blessure si elle ne bougeait pas ses fesses, mais il se retint. Après tout, Lucie était minuscule et ne devait pas peser plus qu’une plume, et il était suffisamment fort pour la porter sur une bonne distance. Alors il glissa son poignard dans sa ceinture, se pencha, lui entoura la taille de ses bras en faisant bien attention de ne pas empirer son cas et la coucha sur son épaule. Il contempla durant une fraction de seconde l’idée de se diriger vers les marécages mais laissa tomber en voyant que plusieurs autres tributs semblaient avoir eu une idée semblable. La forêt était sans doute la meilleure option, aussi se décida-t-il à courir dans cette direction, à peine ralenti par Lucie. Il devait avoir fait environ un kilomètre lorsque les combats à la Corne d’Abondance prirent fin, suivirent par quinze coups de canon.

« Quinze ! » murmura-t-il à l’intention de Lucie. « Plus que neuf ? C’est absolument stupéfiant. » Ça signifiait aussi que les Carrières restantes étaient de véritables brutes, mais il ne le mentionna pas. « Je me demande bien qui il peut rester, à part nous et eux. »

Ils avaient trouvé refuge près d’une petite rivière. Il avait aidée Lucie à monter dans un arbre au feuillage suffisamment épais pour les camoufler et ensemble ils avaient jeté un œil au contenu de son sac à dos. Une petite bouteille d’eau dont il avait pris quelques gorgées avant d’offrir le reste à la fillette ; une petite boîte d’allumettes ; de quoi faire quelques précieux bandages et autres cataplasmes, et un paquet de viande séchée dont ils ne mangèrent qu’une toute petite partie. Il regarda aux alentours, chercha des baies ou des fruits qu’ils auraient pu manger, tenta de pister du gibier, mais la forêt semblait aussi vide que l’arène, maintenant. Les laisser crever de faim ne donnerait pas un bon spectacle : des Jeux de la Faim s’étirant sur moins d’une semaine n’étaient pas considérés comme réussis. Le pire était à venir.

Il donna son blouson à Lucie lorsque la nuit tomba et déclara qu’il allait monter la garde, principalement parce qu’il ne voulait pas qu’elle soit obligée de regarder défiler les visages des quinze morts. Il savait que leur alliance était dangereuse : si par malheur ils se retrouvaient tous les deux en finale, celui qui rentrerait au Sept serait à jamais vu comme un traître. Il savait qu’au matin il leur faudrait bouger, s’enfoncer encore plus loin dans la forêt, mais il ne lui forcerait pas la main. Si elle voulait suivre sa propre direction, il la laisserait aller. Il s’était occupé d’elle après le Bain de Sang parce qu’elle était du Sept, de la maison. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était chez lui. Et aussi parce qu’elle n’avait que douze ans. S’il avait été dans la même situation il aurait aimé avoir quelqu’un avec lui, aussi.

Ses deux victimes du Bain de Sang, la fille du Quatre et un garçon qui se révéla être du Neuf, étaient accompagnés de treize autres tributs décédés. Le décompte commençait au Trois, ce qui signifiait que les Carrières du Un et du Deux étaient toujours vivants. Les Carrières, Lucie et lui. Les trois autres étaient le gars du Quatre, la fille du Dix et le gars du Onze. Avaient-ils formé une alliance ? Où étaient-ils ? C’est la peur de les croiser et de devoir les combattre qui le poussa à réveiller Lucie bien avant l’aube. Elle était choquée de voir qu’il l’avait laissée dormir toute la nuit sans chercher à se reposer lui aussi, mais le stress de l’arène et le faste inhabituel des derniers jours le laissait tout à fait réveillé. Ils n’avaient pas une minute à perdre, aussi ne prit-il même pas la peine de manger. Ils burent l’eau de la rivière, et il s’en aspergea le visage et le cou. Lucie tremblait toujours de froid, et il savait qu’elle avait suffisamment faim pour avaler trois fois ce qu’ils avaient en réserve. Il lui offrit le reste du paquet de viande séchée alors qu’ils marchaient vers les profondeurs de la forêt, et elle se mordit presque les doigts d’empressement.

C’est à ce moment-là qu’il entendit le craquement. Dans le Sept, on vous apprend à être attentif, et Lucie aussi l’avait perçu. Il la poussa sur le côté juste à temps pour que la lance du Carrière ne lui transperce pas le cou – l’arme dévia sur son bras dans lequel elle creusa un profond sillon avant de se ficher dans le sol. Mercutio avait déjà dégainé son poignard et se tenait prêt lorsqu’ils émergèrent des arbres. Ils étaient deux, mais ils étaient si baraqués que leur force combinée devait compenser tout le reste de la meute de Carrières. Le gars du Quatre et celui du Deux, le premier désarmé et le second faisant tournoyer son épée dans sa main. Son poignard n’avait pas une portée suffisante, c’était certain. Il savait qu’il pouvait courir plus vite qu’eux, mais Lucie vivait toujours et il ne l’abandonnerait pas. Tout le Capitole devait avoir les yeux rivés sur eux, en cet instant. Quelle belle mort il aurait.

Il évita le coup d’épée du Deux d’un bond latéral et tenta de lui asséner un coup de poignard au visage, réussissant simplement à lui entailler la joue. L’autre avait récupérée sa lance et tenta de lui faucher les jambes d’un coup circulaire mais il sauta et appuya tant bien que mal son pied sur le bout de l’arme, l’immobilisant avant de décrire un large arc-de-cercle avec son bras, le poignard crevant les deux yeux du Quatre. Le tribut s’écroula en hurlant de douleur, et Mercutio se sentit coupable. C’est la gorge qu’il visait – une mort rapide. Mais il n’avait pas de temps à perdre. L’épée du Deux lui entailla la cuisse, mais la blessure était légère. Les trente secondes suivantes restèrent flou dans son esprit, un mélange de coups reçus et rendus, puis au final il ramassa la lance et l’enfonça dans le ventre du Carrière. Un coup de canon annonça sa mort, et celle du Quatre quelques secondes plus tard. C’était deux tributs de moins, ça. Il fouilla dans leurs sacs, dénichant des fruits séchés qu’il fit avaler à une Lucie délirante de fièvre et de l’eau qu’il versa sur son bras ensanglanté. Il lui confectionna un bandage avec les quelques fournitures à sa disposition, solidifiant le tout avec les lacets des chaussures du Deux. Au moins l’hémorragie serait-elle arrêtée. Pour l’infection, c’était autre chose. Elle pouvait marcher mais était fiévreuse, et pour un temps il fut tenté de retourner à l’arbre dans lequel ils avaient dormi. Mais les trois Carrières restants ne devaient pas être loin, et deux autres tributs étaient cachés quelque part. Alors il tint Lucie par son bras valide tandis qu’il leur ouvrait un chemin dans la forêt.

« Nous devrions retourner à la Corne d’Abondance. » murmura-t-elle au bout d’un moment. « Dans la Corne. Personne ne viendra jamais nous chercher, là. Et je suis, fatiguée… » Elle s’écroula dans ses bras, brûlante de fièvre. Dans la lumière diffuse de l’aube il n’avait pas remarquée la sueur sur son visage, ni ses pupilles dilatées. « Mon bras… Je ne le sens plus. »

La lance était empoisonnée. C’était sûrement ça. Ces chiens de Carrières avaient sûrement trouvé un moyen d’imbiber leurs armes de poison. Pourtant il se sentait parfaitement bien, lui. Quelque part à l’autre bout de la forêt, il y eut un hurlement strident suivit d’un coup de canon. Ce fut comme si on avait projeté le boulet dans sa direction : comme il l’avait fait au Bain de Sang il cala Lucie contre son épaule et les ramena le plus rapidement possible à la rivière. L’eau glacée ferait sans doute baisser la fièvre ? Il la força à s’immerger complètement malgré ses protestations, et il lui en fit boire, aussi. Le soleil serait bientôt parfaitement levé, et avec seulement six tributs restants les Juges organiseraient sans doute quelque chose. Pourtant, ce n’était que le second jour des Jeux. Il ne se rappelait pas avoir déjà assisté à une élimination aussi systématique dans les premières vingt-quatre heures. Après avoir forcée Lucie à plonger sa tête sous l’eau, il décida comme elle l’avait suggéré de revenir à la Corne d’Abondance. Il progressa le plus rapidement possible, conscient qu’il refaisait exactement le même chemin en sens inverse. Comme c’était souvent le cas, les Carrières avaient complètement vidée la Corne d’Abondance et c’est une cachette déserte qu’ils trouvèrent. Mais elle était profonde, et quelqu’un qui passerait devant rapidement ne les verrait pas forcément. Il tenta de fabriquer un lit de fortune pour Lucie et trouva le courage de défaire son bandage. Le poison avait rendu le sang noir et d’une odeur infect. Il pouvait voir l’étendu de la gangrène sous la peau, les veines foncées et saillante du bout des doigts jusqu’au cou. Et il ne pouvait rien faire contre ça. Lucie dormit durant plusieurs heures sans qu’il ne cherche à la réveiller. Il avait espéré un cadeau des sponsors, sans succès. Les gens du Capitole chercheraient sans doute à l’isoler pour voir de quoi il était capable quand il n’avait pas quelqu’un à charge. Il imagina leurs mentors, en train de les regarder. Peut-être qu’avec un peu de chance il irait les rejoindre.

Sans même s’en rendre compte il sombra dans le sommeil, les mains froides de Lucie serrées dans les siennes. Il fut réveillé en sursaut par un coup de canon qui résonna dans la Corne d’Abondance au point de lui retourner l’estomac. Mais Lucie ne bougea pas. Lucie ne bougerait plus. L’information mit du temps à se rendre à son cerveau, et durant un moment il resta simplement planté là, à serrer bêtement un cadavre contre lui. Puis il comprit. Il ramassa ses affaires en panique et se mit à courir vers la sortie, assimilant simplement le fait qu’il ne restait maintenant plus que cinq autres tributs, dont trois Carrières. Il allait se faire massacrer, capturer, torturer. Tuer. La faute à pas-de-chance, il tomba nez-à-nez avec la fille du Dix. Elle n’avait pas d’armes, rien. Elle tremblait de froid et de faim. Mais, puisque peur est mère d’idiotie, elle lui sauta à la gorge, poings serrés, frappant ce qu’elle pouvait frapper pour infliger des dégâts qui n’étaient que superficiels. Ils roulèrent dans la pelouse, et lorsqu’elle se releva elle utilisa sa force – surprenant pour son gabarit – et lui cogna la tête contre la surface métallique de la Corne d’Abondance, encore et encore et encore. Du sang lui coulait dans le visage, il savait son nez cassé. Mais une flèche fendit l’air et vint se loger pile dans la nuque de la Dix, qui s’écroula. Gracieuseté des Carrières, qui ne perdirent pas une seconde pour lui tirer dessus, lui aussi. Le trait s’enfonça dans sa cuisse, et il poussa un hurlement rendu rauque par la douleur. Il imaginait bien ses mentors en train de gueuler, au Capitole. Il arracha la flèche d’un mouvement sec qui lui provoqua une douleur encore plus cuisante, si c’était possible. Mais le carquois du Carrière semblait vide, et c’est armé d’une dague qu’il se jeta sur lui. Les deux autres, les filles du Un et du Deux, riaient dans son dos. La dague s’enfonça dans son épaule, mais ce ne serait pas mortel. Pourtant, dès qu’il fut à terre, le Carrière se tourna vers ses deux ex-alliées et dégaina un couteau de lancer qu’il envoya directement dans la gorge de la Un. Sa compagne de District le fixa durant un moment avant de charger en poussant un cri de guerre. C’est ainsi que ça se terminait, une alliance de Carrières. Dans le sang. Dans la trahison. Durant près de dix minutes, ils parèrent et rendirent des coups pendant que Mercutio se visait de son sang par terre. Il était tombé de telle façon qu’il apercevait le cadavre de la petite Lucie dans le fond de la Corne d’Abondance. Elle avait eu une mort lente et douloureuse, injuste. À lui aussi, on ne lui faisait pas la grâce d’une exécution rapide. Ces deux brutes ne méritaient pas de gagner. Elles ne méritaient pas de vivre alors qu’ensemble elles avaient massacrés treize gamins – il faisait abstraction de ses propres victimes – en moins de deux heures. C’est ce qui lui donna la force de ramasser son propre poignard et de se jeter dans la mêlée. La fille du Un était morte, maintenant, un lac de sang s’étant formé autour de son cadavre. Il fit en sorte que la Deux trébuche dessus et n’hésita pas un instant avant de lui écraser la tête sous sa botte, lui brisant le crâne. C’était lui contre le Carrière, maintenant. Un monstre contre un monstre – car il en était devenu un, quelque part entre le moment où il était entré dans cette arène et maintenant. Ces très courts Hunger Games seraient peut-être appréciés, finalement, pour la brutalité de leur fin. Les paris devaient être en train de monter en flèche. Il para un coup d’épée, puis un autre, en essayant de se rappeler précisément tout ce que Marcus lui avait enseigné. Pouvoir tenir aussi longtemps face à un Carrière était surprenant. Mais pas impossible. Ils évoluaient en cercle, accomplissant une étrange danse guerrière qui prit une fin abrupte lorsqu’il enfonça son poignard dans l’œil du Carrière. Quatre coups de canon annoncèrent les récentes morts. Il se laissa tomber à genoux, tentant d’éponger le sang qui coulait de ses différentes blessures. Puis il se rappela avec horreur que le tribut du Onze vivait toujours. C’est la dernière pensée qu’il eut avant de s’écrouler.

Il fut réveillé par un autre coup de canon, plus près cette fois. Puis par des dizaines de trompettes qui chantaient simultanément, et par l’hymne de Panem, et par une voix-off qui le félicitait. Il perdit plusieurs fois conscience entre le moment de sa victoire et celui où il se réveilla dans une chambre d’hôpital. On lui apprit que le gars du Onze était mort de faim. Cette pensée lui souleva plus le cœur que celle du crâne de la Deux qui se fracassait sous son pied. Mais il avait gagné. Dès que cette information eut rejoint son cerveau il ne put s'empêcher d'éclater de rire. Un rire nerveux. Shinny Redfeather, Marcus et même Samuel Karterpiler vinrent le rejoindre et il continua de rire jusqu'à ce que, sous conseil de ce-dernier, on lui injecte un peu plus de morphine. Quand il se réveilla encore, on lui annonça qu'il ne rentrerait pas directement chez lui, que sa Tournée de la Victoire aurait lieu le jour-même pour contenter les gens du Capitole qui criaient à l'injustice devant de si courts Hunger Games. Shinny s'extasia, Karterpiler maugréa que ce n'était ni correct ni normal et Marcus manifesta immédiatement l'envie de rentrer au Sept. Il ne lui en donna pas les raisons mais Mercutio comprit. Quelque chose clochait.

Le Président Snow lui posa sa couronne de vainqueur sur la tête mais il ne parvint pas à lui rendre son sourire, aussi froid et feint soit-il. Il brûlait d'impatience de rentrer chez lui, de voir sa mère et tous les autres, de courir voir la famille de Lucie pour leur dire à quel point il était désolé. Mais on commença par le District Un, puis par le Deux, et ainsi de suite. Dans ce-dernier l'accueil fut des plus froids, puisqu'après tout il était responsable de la mort violente de leurs deux tributs. Ce fut la même chose dans le Quatre, et dans le Neuf. Les gens des districts les plus pauvres semblèrent l'acclamer, sans doute parce qu'il n'était pas un Carrière. Dans l'hovercraft de retour il eut la surprise de trouver le Président Snow, occupé à arranger un bouquet de roses blanches.

« Vous voilà, cher monsieur Heatherton. Comment était l’accueil du District Douze ? » questionna-t-il.
« Charmant, monsieur. Mais mon propre district me manque, monsieur. » se contenta-t-il de répondre en attendant qu’on l’invite à s’asseoir. L’invitation ne vint pas. « Selon Shinny le trajet de retour ne devrait prendre que quelques heures et… »
« Shinny Redfeather est morte, monsieur Heatherton. Nous n’aimons pas les fauteurs de trouble. » Il poussa une exclamation qui pouvait autant s’apparenter à un ‘’ quoi ‘’ qu’à un cri de stupeur. « Samuel Karterpiler nous a assurés que vous ne faisiez pas partie de la cellule rebelle dont elle était à la tête. Son exécution publique a permis de calmer les foules et de donner au Capitole le spectacle qu’il n’a pas eu durant vos Hunger Games. »
« Mais… n’ont-ils donc pas aimé le Bain de Sang, un des plus meurtriers de l’histoire ? Ou encore comment j’ai écrasée la tête d’une pauvre gamine sous ma botte ? Ou encore j’ai ouvert la gorge de ce type à la Corne ? »
« Justement, monsieur Heatherton. Il nous a semblé évident que vous aviez reçu un entraînement avant votre arrivée dans l’arène. » laissa tomber Snow d’une voix froide. « Et cela est interdit, passible de mort pour le tribut concerné. »
« C'est faux ! Vous le savez bien ! Vous savez parfaitement que les Carrières sont eux aussi … »
« Assez ! Silence ! Nous avons cru Karterpiler. Nous avons cru Earnshaw. Mais nous vous aurons à l’œil. Rentrez chez vous, restez à notre disposition. Retrouvez-y… vie et joie. »

Mais au District Sept il ne retrouva que mort et flammes. On lui annonça qu’un incendie avait ravagée le quartier de la boucherie dans lequel se trouvait sa maison et celle de Violette. Des décombres on n’avait rien retrouvé. Absolument rien. Trois des Pacificateurs du quartier furent nécessaires pour le maintenir immobile lorsqu’il apprit la nouvelle, et on l’escorta dans sa maison du Village des Vainqueurs. Il s’en prit à tout. Aux meubles qu’il jeta par les fenêtres qu’il venait de fracasser, aux miroirs qu’il fracassa avec ses poings et sa tête. Il éventra les matelas, les fauteuils et les sofas, jeta la vaisselle par terre, démolit la tuyauterie à coup de hache. Il avait tout fait, tout essayé. Il était devenu un monstre pour tenter de remporter ces Jeux et voilà qu’on avait détruit tout ce qu’il avait jamais aimé en reproche de la seule et unique chose qu’il n’avait pas été à même de contrôler : la durée des Jeux. Il se demanda si la maison était truffée de caméras, si on allait lui reprocher ça aussi, si on allait supposer sa crise de folie comme une preuve supplémentaire de sa rébellion. Il savait parfaitement que Shinny Redfeather n’était pas une rebelle, qu’elle ne devait même pas avoir compris pourquoi on lui passait cette corde autour du cou. Elle était si stupide, si naïve. Et elle était morte, comme l’était sa famille. Et sa Violette. Il finit par se rouler en boule dans le verre brisé et s’endormit.

Il se réveilla dans une chambre immaculée et comprit qu'on l'avait transporté dans une nouvelle maison du Village des Vainqueurs. Il fut tenté de refaire la même chose, de foutre le bordel encore. De détruire ce District et tous les autres, de détruire le Capitole. Il lui semblait qu'il en serait capable. Il avait suffisamment mal pour cela. « Nous n’avons pas réussi à sauver Shinny. Mais toi si. Profites-en bien, peu importe ce que tu feras. » marmonna Marcus, assis au bout du lit. « Mais n’agit pas contre eux. Ils sont plus forts que toi. C’est moi qui ai échoué. Lorsque je suis revenu ta famille et ta Violette étaient toujours vivantes. J’aurais dû comprendre que le Capitole se vengerait sur elles et les mettre à l’abri. J’ai sous-estimé leur cruauté. Je te demande de me pardonner. » Mercutio ne parvint pas à formuler une réponse. Il lui semblait qu’on avait fait de lui un Muet. C’aurait peut-être été préférable, d’ailleurs. Leurs vies étaient si simples. Servir. Obéir. Sa vie à lui se résumerait sans doute à une seule chose, maintenant. La souffrance. Il se rendormit, et à son réveil Marcus n’était plus là. Samuel Karterpiler était debout sur le seuil de la porte. Deux bouteilles à la main.

Un mois plus tard, lorsque le Capitole lui ordonna de venir amuser la foule pour la première fois, il n’était plus que l’ombre de lui-même. Son styliste poussa un hurlement en le voyant et il passa l’heure suivante à ordonner qu’on lui coupe les cheveux, qu’on rase cette horrible barbe qu’il s’était laissé pousser, qu’on trouve le moyen de lui faire perdre en vitesse ces quelques kilos en trop pris depuis que sa routine de vie se résumait à manger, boire et dormir. Les premiers jours furent difficiles, mais il résista à l’envie de détruire sa chambre d’hôtel. Il rencontra les autres Vainqueurs et vit pour la première fois l’envers du décor. Lorsque celui-là ne jouait pas de piano pour le plaisir du Capitole il devait lutter contre une dépendance aux cachets de morphling. Celle-là vivait dans la peur que sa fille soit sélectionnée en représailles contre elle. Celui-là avait vu les médecins personnels de Snow faire de ses parents de Muets. Ils devinrent sa seconde famille. Les premières années, il pleura et fut pris de nausées chaque fois qu’un de ses tributs mourait. Puis il finit par développer le même détachement que tous les autres, jusqu’à l’Expiation. Le District Sept ne comptait que trois Vainqueurs masculins survivants. Leur nouvelle escorte fit tourner sa main dans le bocal durant plusieurs minutes avant que Karterpiler lui hurle d’en finir. Le nom de Marcus fut pigé. Ainsi tout à fait bizarrement il fut demandé à Mercutio d’être son mentor, sauf que Marcus ne voulait pas jouer le jeu. Il fut parmi les premières victimes du Bain de Sang, et Mercutio regarda vingt-trois de ses autres amis se massacrer les uns les autres.

Néanmoins lorsque Caesar Flickerman l’interviewa, l’été suivant, il conserva son sourire et ressortit les mêmes blagues pourries. Il se devait toujours d’être ce garçon simple et sympa.






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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeJeu 29 Mar - 23:48
Lâcheuuuuuuse What a Face t'as intérêt à faire un truc de malade Cool bonne reconversion I love you
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 7:45
Welcome I love you
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 11:17
Re-bienvenue. HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2774444739
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 11:20
    Re-bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche.
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Rowan E. Morgenstern
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ϟ 1ERE MOISSON : 18/02/2012
ϟ MESSAGE : 1384
ϟ AVATAR : Jennifer Lawrence
ϟ MULTICOMPTE : A. Hadès Yaxley / Daniel Brunet
ϟ DISTRICT : District 12 actuellement prisonnière du 11
ϟ AGE : 21 ans
ϟ METIER : en fuite
ϟ LIFESTYLE : Difficiles mais subvient à ses besoins
ϟ HUNGER GAMES : oui
ϟ RÉBELLION : pour
ϟ COMPÉTENCES : HUNTER
Rowan E. Morgenstern
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 12:19
rebienvenue mon lapin, merci de te réincarner en un beau mâle ^^ Tu connais le speetch donc je met tais ^^
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 13:24


Re-bienvenue HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1366640713

Sache que ton avatar est orgasmique, mais que je ne te pardonnerai pour ta trahsion envers Willy QUE SI ton histoire équivaut ta belle bouille HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 3181402168 namého !!

(mais je t'aime toujours I love you )

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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 13:54
Rebienvenue la miss ♥️.
La bannière au début de ta fiche est juste orgasmique HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2798287543 .
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 17:09
    EPOUSES MOI :okjesors: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2798287543

    Sinon rebienvenue (:
    Et bonne chance pour ta fiche I love you
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Bonnie Balsey
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ϟ 1ERE MOISSON : 26/02/2012
ϟ MESSAGE : 463
ϟ AVATAR : phoebs tonkin.
ϟ MULTICOMPTE : nope.
ϟ DISTRICT : originaire du deux, actuellement dans le treize.
ϟ AGE : vingt ans.
ϟ METIER : autrefois elle s'entraînait pour les jeux.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : SURVIVOR
Bonnie Balsey
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 18:52
HARRY LLOYD & MON PANDAAAAAAAAAA ! HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 333665971 :hiiiih:
T'es canon, j'te prends et j'te viole là de suite HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1405739349 *sors*
Re-bienvenue par ici, et je veux un lien, c'est non négociable What a Face

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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 19:16
Sachez que mon psy vous appellera tous pour que vous discutiez ensemble du sentiment d'agression que j'ai ressenti à la lecture de vos messages HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 3181402168 * sort *

Si vous voulez, je vous fais un cinglé qui se prend aussi pour une femme appelée Mircella ?

Dans tous les cas, merci mes lamas HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2970661624

Spoiler:
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Gaby L. Tonkins
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ϟ 1ERE MOISSON : 26/02/2012
ϟ MESSAGE : 361
ϟ AVATAR : Tom Hiddleston.
ϟ DISTRICT : Originaire du district 7.
ϟ AGE : 31 ans.
ϟ METIER : Vainqueur, il n'a plus besoin de travailler. Il exerce son "talent" comme on le lui demande.
ϟ LIFESTYLE : Il n'est pas à plaindre, au contraire.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : PROTECTOR
Gaby L. Tonkins
MAY THE ODDS BE IN YOUR FAVOR
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 19:21
    Re-bienvenue HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1366640713
    Excellent choix d'avatar I love you
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 19:23
bienvenue !
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Emma A. Wakefield
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ϟ 1ERE MOISSON : 01/02/2012
ϟ MESSAGE : 760
ϟ AVATAR : holland roden.
ϟ MULTICOMPTE : velvet baxter.
ϟ DISTRICT : sept.
ϟ AGE : twenty-one y.o
ϟ METIER : mentor du sept.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : SLAVE
Emma A. Wakefield
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 19:51
Mercutio A. Heatherton a écrit:
Sachez que mon psy vous appellera tous pour que vous discutiez ensemble du sentiment d'agression que j'ai ressenti à la lecture de vos messages HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 3181402168 * sort *

Si vous voulez, je vous fais un cinglé qui se prend aussi pour une femme appelée Mircella ?


HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1881463262 HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1881463262
Pas Cap de faire un rp dans lequel il se prend pour une nana qui s'appelle Mircella. HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1405739349

RE-BIENVENUE MA BELLE HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1524524252 HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 975850577 HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2970661624 HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1366640713
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeVen 30 Mar - 21:36
Non je pense qu'il n'a pas encore atteint le degré de folie nécessaire HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 757128270 HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 4205929361 HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 979948615
Néanmoins je vais y réfléchir * sort *

Merci à vous HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 3602195817 HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 119677842
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeSam 31 Mar - 2:41
Courage pour cette nouvelle fiche, queen quizz I love you HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1529576775
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeSam 31 Mar - 5:30
Merci panda HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2774444739
Mais tu vois, maintenant, c'est quizz king Cool
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeSam 31 Mar - 6:41
Re bienvenue *q* !
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Emma A. Wakefield
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ϟ 1ERE MOISSON : 01/02/2012
ϟ MESSAGE : 760
ϟ AVATAR : holland roden.
ϟ MULTICOMPTE : velvet baxter.
ϟ DISTRICT : sept.
ϟ AGE : twenty-one y.o
ϟ METIER : mentor du sept.
ϟ HUNGER GAMES : non
ϟ RÉBELLION : indécis
ϟ COMPÉTENCES : SLAVE
Emma A. Wakefield
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitimeMar 3 Avr - 20:26
Je te valide avec grand plaisir HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 2774444739 J'adore le fait que tu aies repris le personnage de Marcus, je l'aimais tellement. HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. 1529576775
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MessageSujet: Re: HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad.   HEATHERTON - you could have done better, lad. that's too bad. Icon_minitime
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