PRENOM(S) ϟ hyssop ayu ; NOM ϟ lemongrass ; DATE DE NAISSANCE & AGE ϟ 7 mars & 15 ans ; DISTRICT ϟ 3 ; METIER ϟ carrière ; SITUATION CIVILE ϟ célibataire ; ALLEGEANCE ϟ rêveur d'un monde sans oppression et sans jeux, mais sachant pertinemment qu'il ne peut rien y faire, il est neutre. tant que le capitole est fermement en place, il se fait oublier dans son coin ; GROUPE ϟ sacrified lambs ; CREDIT ϟ tumblr

QUE PENSEZ-VOUS DU CAPITOLE ? N'ayant rien connu d'autre, Hyssop se sent mal placé pour critiquer le système. Il trouve juste étrange qu'un seul district possède tout et que ses enfants n'aillent jamais aux jeux, alors que tous les autres doivent souffrir.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? C'est une boucherie. On envoie des gosses à l'abattoir avec des jolis costumes et des armes brillantes, mais au final, ce n'est pas pour la survie d'un seul que les jeux sont faits; bien pour la mort de 23 autres. Hyssop ne veut pas y participer, mais il se dit qu'il n'a pas le choix. Si le nom d'un des siens sort, alors c'est lui qui s'y collera, parce qu'il est préparé.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA MORT D'ARABELLA EVERGLADE ET DE SON MARI ? Hyssop était révolté, mais pas vraiment pour les mêmes raisons que les autres; chaque hunger games lui rappelle les images de sa cousine mourant dans un bain de sang, alors voir un couple déchiré en grand écran, ca l'a traumatisé. Il aurait aimé qu'ils survivent, mais il se doute bien qu'ils n'auraient jamais pu être les deux. Au moins, maintenant, ils sont tranquilles; ensemble dans la mort.
QU'AURAIS REPRESENTE OU REPRESENTERAIS POUR VOUS DE PARTICIPER AUX JEUX ? Un suicide. Non pas un meurtre, puisqu'il y a quand même bien des chances pour qu'il se porte volontaire, mais un suicide; parce qu'il sait pertinemment qu'il n'aurait aucune chance de s'en sortir. Et ce n'est pas dit qu'il ne ferait pas en sorte de mourir dans l'arène, aussi.
QUELS SERAIENT OU A ETE OU AURAIENT ETE VOS ATOUTS DANS L’ARENE ? Dans un temps ancien peut-être les gens bridés étaient reconnus pour leur souplesse et leurs arts martiaux, mais Hyssop n'a rien de tout cela. Juste sa tête, un instinct de survie bien développé auprès des autres carrières, et une notion bien à lui du gore. Disons que plus c'est violent, mieux c'est. Et personne ne s'attend vraiment à voir un gosse de quinze ans choper une hache pour fracasser le crane du tribut le plus proche, non?
QUEL SERAIT L'OBJET PERSONNEL QUE VOUS EMPORTERIEZ DANS L’ARENE ? Une toupie en acier, qui si bien lancée peut continuer de tourner quasiment à l'infini. Pour représenter le temps qui passe et la roue des vies qui s'enchainent.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPECIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? La technologie, ce serait mieux s'il y avait un meilleur accès, mais s'il ne se plaint pas de pouvoir approcher des composants électroniques sans se faire taper sur les doigts, le fait qu'il puisse réparer un téléviseur en quelques tours de vis ne lui ait pas d'une grande utilité quand ses deux petits frères crèvent la dalle. Ce n'est pas parce qu'on gagne de l'argent qu'on a de quoi finir le mois, et on a connu plus nourrissant que de l'huile et de la farine. Hyssop se considère quand même favorisé. Lui, comparé à d'autres vu dans les jeux, s'il est maigre, c'est à cause de son métabolisme, pas de la famine continue.

What could he say ?
Hyssop, 15 ans. Trois années de moissons, trois années à prier de toutes ses forces de ne pas être choisi, trois années à regarder d'autres que lui être emmené dans l'arène. Trois années à vomir pendant la durée des jeux, à faire des cauchemars et à perdre des amis. La vie n'a pas été facile pour lui, mais il imagine qu'elle ne l'est pour personne, ici. Quiconque croit que le district trois vit la vie de château se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude ; le niveau de technologie avancé signifie simplement qu'il leur faut une main d'oeuvre plus minutieuse, mais surtout plus disciplinée. Ca la foutrait mal qu'un des ouvriers pique des explosifs, non ? Certains l'ont fait. Ils sont morts. Ou pire, sans doute. Il y a des rumeurs... mais Hyssop ne les écoute pas.
Allez, on reprend. 15 ans, ça en fait des choses à dire, normalement. Pourtant au moment de mettre les mots sur l'histoire, on hésite. Qui ça intéresse ? Surement pas ceux de son district. Hyssop, c'est l'animal solitaire. C'est le tribut sans contacts, sans sponsor. Hyssop, c'est le bridé du quartier, au regard un peu fiévreux et qui ne ferait surement pas honneur à son district s'il était choisi. On se demande bien pourquoi il s'obstine à venir s'entrainer avec les autres gamins après les cours, pourquoi il cherche à maitriser les armes puissantes qu'il ne pourra jamais attraper dans un jeu. Il est petit et malin, qu'il se cache ou qu'il monte des pièges ! Et puis quoi encore ? Comme s'il allait passer son temps sur des choses déjà acquises. Le camouflage, c'est sa vie, les pièges, faut pas être bien fin pour en inventer. Les muscles pour soulever une hache et dévisser la tête d'un humain de ses épaules, par contre, ça ne se trouve pas en un jour.
Bref, Hyssop.
Deux parents, travaillant en usines. Le père haut placé, ingénieur, la mère un peu moins, chargée de l'inspection des produits finis. De quoi nourrir les enfants, acheter des vêtements convenables, et vivre sa petite vie sans trop de soucis. Le premier événement qui marque la différence, pour Hyssop, c'est l'année de ses six ans. Les 66èmes Hunger Games. Et sa cousine, Ness', tribut. Silence de mort à la Moisson. D'habitude, quand c'est une fille aussi mince qui est choisie, il y a toujours une volontaire pour prendre sa place et briller pour deux semaines. Mais pas cette fois. Parce que Ness', c'est une bridée. Oh, ce n'est pas dit comme ça, mais dans les regards des autres adolescents, il y a soulagement et sourire mêlé. C'est la jaune qui s'y colle, on verra ce qu'elle vaut, sur le terrain ! Bien sur, Hyssop n'en a rien su, avant un moment, de la raison pour laquelle sa cousine y allait, et ce qu'il garde comme souvenir, c'est cette grande silhouette de 14 ans aux cheveux longs qui tourne dans une robe d'électricité, à la télé, et qui parle peu. Qui se récolte un 7 par les juges, et qui n'attire aucun sponsor. Mais qui arrive quasiment parmi les premiers, intelligente. C'est sa cousine ! Elle va réussir ! Six ans, ca paraît tot pour regarder ce genre de chose, n'est ce pas ? Mais ils n'ont pas le choix, leurs parents. Tout le monde veut voir leur réaction, en public, en direct, à cette famille, cette tribu. C'est qu'ils ne sont plus très très nombreux, les bridés. Alors, ça fait quoi de voir les vôtres dans l'arène, pour une fois? Ca fait mal. Surtout le jour maudit où, prise au piège, Ness' saute d'une falaise. Le petit oiseau noir prend son dernier envol, serein, apaisé, et s'écrase quinze mètres en contrebas. La main de sa mère fut trop tardive, et Hyssop déjà avait vu l'image. Tout ce sang. Tout ce rouge. Comme une poupée abandonnée, écrasée, sur le bord d'un chemin. L'image l'émerveilla, enfant qu'il était, et il ne l'associa pas à sa mort. Ce ne fut qu'à la fin des jeux, alors qu'on annonçait un vainqueur dont il ne connaissait rien, qu'il demanda où était sa cousine. Partie au Capitole, dirent-ils.

Premier mensonge.

Une image obsédait Hyssop, depuis ce moment là. Le sang. Les yeux noirs d'encre, vides, cette drôle d'impression que la tête était plus grande d'un coté que de l'autre, comme incrustée dans la pierre, et les angles bizarres de ce corps élancé. Combien de fois tenta-t-il de reproduire la position de sa cousine, sur le sol de la cuisine, pour se faire retrouver par sa mère avec un cri d'effroi et une claque. Jamais, jamais, il ne devait faire ça. Mais il recommençait ; si lui y arrivait aussi, il pourrait partir au Capitole, non ? Là où personne n'allait dans l'arène, où tout le monde mangeait à sa faim et pouvait profiter de toutes les technologies sans restriction. Avec Ness.
Mais la vie reprit son cours, sans Ness. Un an avant sa première Moisson, alors qu'il s'occupait de ses deux petits frères, un homme arriva en courant à la maison, couvert de poussière, et demanda après son père. Son père, occupé à réparer une voiture, demanda ce qui se passait, mais le seul regard du porteur de nouvelles lui suffit, pour s’asseoir à même le sol, totalement choqué, et demander comment c'était arrivé. Arrivé quoi, demanda Hyssop ? Ignoré par son paternel, il resta à le regarder, un de ses petits frères dans les bras, et se fit si bien oublié qu'il entendit tout. Sa mère. Un entrepôt de mines antipersonnelles. Un accident regrettable. Elle et d'autres, morts. Pas de restes à incinérer, l'explosion s'en était chargée. Pas de corps à montrer aux enfants. Et une nouvelle question à poser. Elle est où, Maman ? De quoi faire péter les plombs à n'importe qui. Hyssop, Hyssop aurait du l'aider. Après tout, à onze ans, on sait ce qu'est la mort, surtout lorsqu'on la regarde tous les ans sur un écran géant. Mais le petit garçon n'aida pas son père à répondre aux questions de ses frères. Il le méritait, après tout. Si sa mère travaillait ce jour là, c'était pour rattraper un jour d'absence. Absence qu'elle avait du prendre pour s'occuper d'Hyssop, malade. Parce que lui n'avait pas daigné revenir du boulot surveiller son fils.
Logique tordue ? Attendez, vous n'avez encore rien vu.

Sans une mère pour ramener un salaire, avec trois garçons en pleine croissance, il n'y avait plus d'argent pour assurer toutes les dépenses. Hyssop commença à travailler un peu, après les cours, reprenant à la place de son paternel les réparations des télévisions, mais même ça ne suffisait pas. De plus, il n'y avait pas grand monde pour les aider, lui et sa famille, et c'était sa faute. Ne pas avoir pleuré à la mort de sa mère, ne pas s'occuper de ses frères, passer son temps plongé dans les livres d'électronique et avoir toujours la phrase dérangeante en cours, voilà qui ne l'aidait pas à se faire des amis. On chuchotait que le Lemongrass n'avait pas toute sa tête, et c'était vrai. Mais à quoi bon être sain d'esprit dans un monde comme le leur ? Il fallait avouer, aussi, qu'il avait eu de l'aide pour devenir comme ça ; un garçon, de dix huit ans, qui n'avait pas froid aux yeux. Un carrière qui s'était cassé le bras deux jours avant la dernière moisson, et qui avait du coup loupé sa « chance » de se porter volontaire, et qui passait ses journées à fumer de la colle dans un entrepôt abandonné. Hyssop était tombé sur lui un soir, alors qu'il ne voulait pas rentrer chez lui pour voir deux enfants pleurer après un repas qui ne viendrait pas, et ils avaient discutés. De leurs vies, puis, rapidement, de comment survivre dans un Hunger Games. Avait-il réalisé qu'on ne parlait pas des différentes façons d'achever quelqu'un à un enfant de onze ans, ou avait-il réussi à voir l'avidité dans les yeux d'Hyssop ? En tout cas, ils prirent l'habitude de rester ensemble, tout le temps. Hyssop se rend compte aujourd'hui qu'il fuyait simplement la présence des siens, du chagrin et de la mort, mais à l'époque, tout ce que lui disait Caes était une vérité révélée. Même si le jeune homme voulait se porter volontaire, il critiquait volontiers le Capitol et les jeux. Eux n'étaient pour lui que le moyen d'assouvir son besoin de violence, et il y mourrait volontiers, une attitude qui déteint sur son jeune compagnon au fur et à mesure des mois. Tant et si bien qu'il annonça à Caes que lui aussi, un jour, il se porterait volontaire, ce qui lui valut une bonne tarte en pleine tronche et le refus total de son ami de le voir dans l'arène. Trop petit, trop chétif, une proie bien trop simple à tuer. Hyssop protestait, lui expliquant qu'il savait bien faire le mort, qu'il pouvait se battre, mais deux autres gifles et il crachait du sang par terre, Caes assis sur son dos avec les bras croisés. Et depuis lors, ce fut l'entrainement. Chaque jour, il rejoignait les autres carrières, qui le regardaient sans trop y croire, mais le laissèrent faire ; il était le plus jeune du lot, il ne leur volerait pas la place avant un moment, et il fallait bien quelqu'un sur qui s'entrainer, non ? Le jeune garçon ne compta plus les blessures ouvertes, les infections, mais rien ne le dérangeait. Le sang l'avait toujours fasciné, le sien encore plus, et il arrivait de plus en plus souvent à éviter les coups réellement blessants. Sauf quand c'était Caes qui l'affrontait, et là, il fallait que le plus âgé le ramène chez « eux » en le portant dans ses bras, parce qu'il n'était plus en état de bouger.
Oui, chez eux. Hyssop ne pouvait plus rentrer chez lui. Tout bêtement, parce que son père l'avait vu jouer au carrière, et il refusait qu'il entraine ses petits frères dans un état d'esprit pareil. Parce qu'ils s'étaient engueulés, jetés à la face tout ce qui n'allait pas, et que Hyssop avait dit à son père qu'il voulait revoir Ness. Et que son père, sans y penser, lui avait balancé cruellement qu'elle était morte.
Le premier mensonge était révélé. Et Hyssop avait compris, ou du moins avait arrêté de se mentir, qu'elle ne reviendrait réellement jamais. Alors, il était parti. Caes l'avait accepté sans dire un mot dans son minuscule chez lui, et puisque personne ne semblait se soucier de savoir où il habitait du moment qu'il allait à l'école tous les matins, ils continuèrent. À deux, avec les petits boulots de Caes et l'argent que touchait Hyssop en bidouillant quelques machins électroniques de temps en temps, ils s'en sortaient à peine. Mais c'était leur fierté à eux. Ils n'avaient pas besoin d'adultes pour se débrouiller !
Et puis vint la première Moisson d'Hyssop. Et les choses changèrent.

Il avait 12 ans, depuis peu. 12 ans et des idées de sang dans la tête. Il ne serait pas choisi, forcément, comme le lui avait assuré les autres carrières, qui en avaient fait une sorte de mascotte, mais c'était le fait d'y être, qui l'excitait. Au fond de lui, il savait aussi que Caes partirait surement, et qu'il n'aurait qu'une chance sur 24 de revenir, mais ce n'était pas grave. C'était comme ça qu'ils avaient vécus, et si Caes partait, alors Hyssop irait chez un autre carrière. Ou chez son père, au final, ce n'était pas grave s'ils se voyaient, ils s'ignoreraient. Cependant, ce qu'Hyssop n'avait pas prévu, c'était qu'à peine l'annonce de la Moisson faite, il se mette à cauchemarder. Tous les soirs, tous les jours, jusqu'à ce que leur marque ne soit visible sur lui, dans ses yeux fiévreux, sa mine blafarde, son manque de tonus. Caes finit par s'en rendre compte, et tenta de comprendre ce qui se passait, mais Hyssop ne pouvait rien lui dire. L'envie d'y aller s'était soudainement transformé en peur panique, et il ne voulait pas que son ami le prenne pour un lâche. Caes était tout ce qui lui restait, et il refusait de perdre ça aussi. Ce qui devait arriver arriva, au bout du compte ; la veille de la Moisson, Caes vint à lui, l'obligeant à parler. Est ce qu'il avait peur ? Est ce qu'il pensait réellement que si son nom était appelé, Caes ne se porterait pas volontaire pour lui ? Hyssop le coupa tout de suite, perdant la bataille, en criant qu'il ne voulait pas le voir partir, et Caes s'il eut l'air surpris sembla comprendre mieux que l'asiatique lui même. Pour qu'il le serre dans ses bras, il fallait au moins ça.
Et Caes ne se porta pas volontaire cette année là.
Hyssop tempêta, hurla, ne comprenant pas pourquoi il avait laissé partir un autre des carrières, c'était son année, il était en pleine forme, il aurait du y aller ! Mais Caes se contentait de secouer la tête et de fumer un joint, l'obligeant à venir s’asseoir contre lui et à regarder les jeux. Comme chaque jour durant le temps qu'ils durèrent, Hyssop finissait malade, à vomir de voir des gens s'entretuer, mais il continuait à regarder, et Caes ne disait rien, comprenant le problème. Comprenant qu'il ne fallait pas parler lorsque les deux tributs du 3 furent tués et qu'il pleura toute la nuit. Une année recommença, avec la routine habituelle. De nouveaux carrières pour remplacer les deux partis. De nouveaux combats à mener, et Hyssop prenant une nouvelle fois trois tesserae ; un pour lui et Caes, un pour chacun de ses petits frères. Il les avait revus, sans trop s'attarder, mais il ne pouvait pas les laisser sans rien faire, surtout maintenant que son père était remarié.
13 ans et une nouvelle Moisson. Même schéma, et Caes ne repartit encore pas.
14 ans, et cette fois encore, Caes laissa les autres y aller. Nonsense. Pourquoi ? L'an prochain serait sa dernière tentative, il aurait 22 ans, c'était une expiation, il ne pouvait pas espérer que le Capitole ne leur sorte pas un truc totalement pourri et qu'il ne reviendrait jamais vainqueur ! Mais Caes ne disait toujours rien malgré qu'Hyssop devenait de plus en plus violent à son égard, parlant même parfois de se porter volontaire l'année prochaine à sa place si ca continuait pour lui montrer ce qu'il devait faire. Là, le carrière réagissait et finissait invariablement dans la même position ; au dessus de Hyssop à lui rappeler qu'il ne tiendrait jamais dans l'arène.

Sauf que l'année suivante... Ce fut la fin de leurs espoirs. Ou du moins, des espoirs d'Hyssop pour Caes, puisque celui-ci semblait avoir changé d'avis en cours de chemin sans le prévenir. Expiation, et les anciens tributs choisis. Ceux du 3 étaient peu nombreux, connus de tous, et les voir repartir était une déchirure qui n'en rendait pas moins dur à avaler le fait que Caes ne pourrait pas faire les jeux. Pourquoi ? Une question dont il savait désormais ne plus attendre la réponse. Caes trouva un boulot, continuant de l'enquiquiner, et s'ils vivent encore ensemble, Hyssop a parfois l'impression que plus rien n'est comme avant. Parce que s'ils n'ont plus un but commun, pourquoi ils sont encore là ?