PRÉNOM(S) ϟ Novalee, un prénom qui n'est que rarement attribué, on ne l'entend pas tous les jours. Ariana, le nom de sa défunte mère ; NOM ϟ Vander ; DATE DE NAISSANCE ϟ 31 octobre, jour d'Halloween, Nova a maintenant 22 ans.  ; DISTRICT ϟ Native du district 7; MÉTIER ϟ Novalee est une pacificatrice, plus précisément chef d'escadron. Depuis toute petite, elle est destinée à ce métier. ; SITUATION CIVILE ϟ Célibataire, les relations amoureuses n'ont jamais été son fort, et elle accumule plus les coups d'un soir que les relations sérieuses.  ; ALLÉGEANCE ϟ Pro-capitole, bien évidemment, pourrait-il en être autrement ? GROUPE ϟ THE SOLDIERS; CRÉDIT ϟ précisez ici les crédits de votre fiche de présentation, notamment pour les bannières et les icons

QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ET DU PRÉSIDENT ? Ce que je pense n'a guère d'importance. Cependant, si vous y tenez vraiment, je vais vous dévoiler le fond de ma pensée. Je n'ai jamais réellement apprécié le président Snow, mais je considère sa présence était absolument nécessaire pour faire régner l'ordre. Le Capitole est l'ordre, c'est ce qui régente notre communauté. Je ne peux nier que, parfois, il agit dans son propre intérêt, mais je ne peux pas non plus nier que sans sa présence, le monde tel que nous le connaissons ne serait plus le même, et sombrerait dans le chaos. Cachés dans leur désespoir, les habitants des districts les plus pauvres ne voient pas qu'en faisant régner l'ordre, le Capitole régente leurs vies et fait en sorte qu'elles ne tombent pas dans la déchéance la plus totale.  

QUEL EST VOTRE AVIS SUR LES JEUX ? Les jeux n'ont jamais été une d'un attrait particulier pour moi. Ils sont seulement nécessaire pour rappeler qu'une révolte serait malvenue. La mort d'enfants est-elle répréhensible ? Certainement. Cependant, on meurt tous un jour, et les jeux ne sont qu'un passage plus rapide vers une mort qui aurait été, de toute évidence, beaucoup plus lente et douloureuse pour eux.

RÉCEMMENT, LE CAPITOLE A SUBI UNE VAGUE D’ATTENTATS. QU'EN PENSEZ-VOUS ? Ça n'avait pas été une surprise totale. Des protestations s'élevaient, de plus en plus violentes, au sein des districts. Je m'attendais plus ou moins à ce que des rebelles tentent quelque chose. Maintenant que cet attentat a eu lieu, je traquerais sans relâche les responsables, et les exécuterais sans hésitation. C'était cependant, je ne peux m'empêcher, un acte stupide. Il présentait inévitablement le Capitole comme une victime, et attirait donc sur ce dernier la compassion du peuple. A un tel degré de réflexion, Panem ne devrait pas avoir à redouter longtemps ces rebelles.

COMMENT VOUS COMPORTERIEZ-VOUS DANS L’ARENE PENDANT LES JEUX ? Je pense que je ne me jetterais pas de suite dans la mêlée. Ce serait un choix dénué de bon sens. N'importe quelle personne ayant un brin d'intelligence serait capable de réfléchir et de trouver les avantages à se cacher en attendant que les autres s'entretuent. Les retournements entre alliances sont souvent fréquents, c'est pourquoi j'aurais sans doute fait cavalier seul. Douée dans la manipulation de toutes sortes d'armes, je n'aurais eu aucun mal à éliminer les derniers survivants. Finalement, les jeux ne sont que stratégies et réflexion. Le maniement des armes ne servira rien si l'on ne sait pas manier l'esprit avec finesse.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA SPÉCIALISATION DE VOTRE DISTRICT, DE VOTRE NIVEAU DE VIE ? Je n'ai pas à me plaindre. J'ai tout ce qui me faut qui est nécessaire à mon confort et à ma vie quotidienne. Ma vie n'est pas particulièrement difficile, et je suis souvent en déplacement dans les districts. Quand à la spécialisation de mon district, je suis la preuve vivante qu'elle porte ses fruits.

Naître est un crime qui se punit de la peine capitale : la vie. ◊ Toute histoire commence avec une rencontre. Dans ce vaste monde, nous ne comptons pas les personnes qui croisent notre route. Pourtant, il en suffit d'une seule pour que notre destin se retrouve irrémédiablement bouleversé. Ariana, jeune femme douce et sensible, dotée d'une sagesse incroyable pour son âge, était l'objet de nombreuses convoitises. Son physique avantageux attirait l’œil de nombreux prétendants, mais cela, elle ne semblait pas le remarquer, attentive à la tâche à laquelle elle se consacrerait toute sa vie : aider. Jamais elle ne rechignait à se salir les mains pour aider son prochain. Altruiste, elle avait toujours été vouée à la médecine. Métier incongru dans un district consacré à l'entraînement de soldats. Pourtant, elle n'était jamais mal à l'aise, et usait souvent d'un ton autoritaire envers les soldats fiers qui prétendaient ne pas avoir besoin de soins immédiats. C'est ainsi qu'elle rencontra Tobias, un général. Tobias dirigeait ses hommes d'une main de fer, et son visage exprimait rarement ses émotions. C'était un soldat du Capitole, qui se pliait devant son autorité, quels que soient les ordres donnés. Cependant, derrière cet air glacial, se cachait un cœur en or, et seule Ariana fut capable de faire ressurgir la vraie nature du général. C'est ainsi que débuta leur histoire. Ils se virent de nombreuses fois, souvent à l'abri des regards, puis célébrèrent leur mariage dans le plus grand secret dans le district 7. Ils avaient, en effet, décider de quitter le District 2 dans la plus grande discrétion, afin d'avoir un avenir meilleur. De leur union naquit une jeune enfant, qu'ils appelèrent Novalee. Le choix de s'installer dans un district qui n'était pas peuplé par des combattants, et qui était entourée de vastes forêts ne leur avait paru que plus intelligent.

Elle fut le rayon de soleil de leur existence. Celle qui apportait bonheur et joie. Pendant 2 longues années, la petite grandit, auprès de parents qui avaient changé d'identité au cours de leur fuite. Malheureusement, ce bonheur fut de courte durée. Ariana trouva la mort dans un accident dont la cause reste encore un mystère. Tout du moins, pour ceux qui ne connaissaient pas le cœur du système. En effet, après avoir connu l'amour et être devenu père, le général impitoyable était devenu plus hésitant à tuer de pauvres innocents et avait même abandonné son travail. Les Jeux, paraissaient, aux yeux des deux parents, d'une cruauté sans égale, mais ils ne pouvaient espérer arrêter cela. Ils pouvaient seulement tenter de faire le maximum pour éviter ce funeste destin à leur fille. L'accident avait été provoqué par les supérieurs de Tobias, afin de le pousser à redevenir celui qu'il avait été. Ils les avaient retrouvés, et il pénétrèrent brutalement dans leur demeure, et lui enlevèrent sa fille, qui fut placée dans un centre en attendant que son père redevienne l'homme insensible qu'il avait été. Tobias fit tout pour retrouver Novalee, mais toutes ses entreprises se soldèrent par des échecs cuisants. Finalement, il fut déclaré comme traître à sa patrie, et, comme punition, sa fille grandirait aux côtés du second général, et deviendrait le soldat efficace qu'il aurait dû être. Il ne put rien faire, et s'évanouit dans la nature.

Le regret engendre la faiblesse. Le regret ne conduit à rien. Le regret est comme une maladie qui ronge vos organes et vous détruit à la fin... ◊ Une constatation, une observation. Novalee ne connaissait pas les regrets. On lui avait appris cela dès son plus jeune âge. Les regrets ne servent à rien, ils torturent notre âme et nous poussent à faire des choses insensées. Pour être clairvoyant, il fallait un esprit limpide et clair, dénué de toutes ces choses inutiles qui l'encombrent. A quinze ans, on voyait déjà ses muscles finement dessinés qui se contractaient lorsqu'elle s'entraînait dans le gymnase. Peu après avoir été retirée à son père, elle avait subi une éducation rude, austère, dénuée de toute marque d'affection. On lui avait appris à ne pas montrer d'émotions, à les enfouir au plus profond de son être, car elles n'apportaient que des mauvaises choses. On le lui avait dit, que l'amour était vain et futile, qu'il détruisait toute chance d'indépendance, que l'amitié ne conduisait qu'à la trahison, et que la joie se soldait toujours par la tristesse. On lui avait apprit à résonner, à se développer autant physiquement qu'intellectuellement. Le Capitole avait fait de la jeune fille une machine, mais une machine intelligente. Dans un combat, la force ne fait pas tout, c'est pourquoi vous pouvez voir la jeune femme triompher sans problème d'un tas de muscles sans expérience. Novalee grandissait entourée de soldats, d'armes, et de combat. Ils devinrent son univers, la seule chose qu'elle avait apprit était combattre, combattre pour le Capitole, combattre pour Panem. Panem qui avait décidé de sa destiné alors qu'elle n'était dotée que de quelques années. Elle avait dépassé leurs espérances. Lors de ses premières années aux côtés du général, Novalee avait tenté de lui plaire, d'être à la hauteur de ses ambitions. Mais rien ne semblait satisfaire le général sanguinaire, qui lui en demandait toujours plus, avec un rictus malsain. Chaque jour, il lui préparait de nouvelles épreuves, toujours plus dures, toujours plus éprouvantes, qui lui forgèrent un mental et un caractère d'acier. Jamais elle ne se plaignait, parce qu'on lui avait apprit que seuls les faibles se plaignaient. Pauvre petite conscience encore malléable, qui avait été formée de façon à ce qu'aucune idée de rébellion ne vienne germer dans son esprit contrôlé. Ce qu'elle était, elle le devait au Capitole. Elle lui devait donc respect. Ils lui avaient fixé un objectif, un objectif qu'elle devrait suivre tout au long de sa vie : être la meilleure pour servir au mieux ses supérieurs et devenir à son tour celle qui guiderait les pacificateurs.

C'est à ses douze ans que Novalee comprit réellement le sens des Jeux. C'était une manière de montrer la puissance du Capitole, et de montrer qu'aucune rébellion n'aurait la chance de voir le jour. Était-ce cruel d'envoyer des enfants à la mort ? Elle avait un jour posé la question à son tuteur. Ils avaient le même âge qu'elle, et ils avaient sans doute beaucoup plus à perdre. Mais il n'avait fait que lui rire au nez en disant que tout était déjà prévu d'avance, et que leur destin avait été de naître dans la mauvaise famille. La famille, une notion inconnue pour la jeune fille. Elle n'avait plus de parents, on lui avait d'ailleurs dit un jour qu'avoir des enfants était sûrement la pire chose qui puisse arriver à un couple. Un enfant occupait le centre des pensées de ses parents jour et nuit, les empêchaient de mener une vie saine et agréable. Dès lors, Novalee décida qu'elle n'aurait jamais d'enfants. Et puis, on lui avait dit que sa famille n'était autre que le Capitole, le Capitole était notre famille à tous.

Le pouvoir est, je pense, un animal affamé, dévorant ceux qui le convoitent et ceux qui le haïssent, allant jusqu'à dévorer ceux qui le détiennent. ◊ Novalee avait désormais 22 ans. Elle était devenue une formidable combattante et avait intégré les rangs des pacificateurs dès qu'elle l'avait pu. Voulait-elle monter en grade ? Oui, mais pas pour gagner plus de pouvoir, le pouvoir est une chose futile, qui change de mains aussi rapidement que le soleil cède sa place à la pluie. Non, son objectif était beaucoup plus simple, et n'avait pas changé depuis toute ses années : être la meilleure. Se dépasser soi-même et non dépasser les autres. Bien qu'ils se retrouveraient irrémédiablement dans son sillon. Elle avait compris depuis bien longtemps que les Pacificateurs ayant une quelconque famille ou des idéaux de paix n'iraient jamais bien loin. Il fallait être insensible, être impitoyable et surtout, être seul. Lorsque l'on a personne auprès de qui on a envie de devenir meilleur, on reste soi-même et on sait ce que l'on veut être. La solitude mène à la méditation. Novalee a toujours été seule. Même quand elle était avec le général, elle était seule. Même quand elle s'entraînait avec d'autres pacificateurs, elle était seule. Cela ne lui avait jamais posé de problème. Le manque d'ami, de compagnie,  ne se faisait pas ressentir chez elle, ce qui était, en soi, assez rare. On ne peut regretter ce que l'on ne connaît pas. Alors, lorsqu'elle est seule, elle réfléchit. C'est comme cela qu'elle a acquis une grande maturité dès son plus jeune âge.

Elle avait quitté le District 2 depuis quelques années, et partait en mission dans divers districts. Cela ne lui posait jamais de problème. Elle n'était pas nostalgique de quitter l'endroit où elle avait grandit, ce n'était pas réellement chez elle. Elle n'était d'ailleurs chez elle nul part. Novalee avait toujours porté son chez-soi en soi. Pourquoi aurait-elle besoin d'un foyer ? D'un endroit stable ? Inutile. Elle vivait simplement au jour le jour, sans avoir conscience de ce qu'était vraiment la vie. Du moment qu'elle avait quelques livres pour étudier et quelques armes pour s'entraîner, elle s'estimait comblée. Novalee n'avait pas chaumé durant ces années. Elle avait étudié de près la politique du Capitole, et avait essayer d'en saisir toutes les nuances. Elle était d'ailleurs toujours en train de l'étudier. Le savoir est le pouvoir, lui a un jour dit un savant du District 3. Dès lors, elle avait prit très au sérieux ses paroles et passait au moins une heure par jour plongée dans un bouquin. On a rarement vu de Pacificateurs intrigués par la lecture, pourtant, la jeune femme faisait parti de ceux-ci. Qu'importaient les regards étranges, chargés de haine qu'on lui portait. Le seul regard qui lui importait était le sien, et celui de ses supérieurs.


Aujourd'hui, Novalee se trouve au sein du District 7, celui-même où elle est née. Elle n'avait plus de souvenirs de cet endroit et, pour cause, elle n'y avait passé que deux petites années. Peut-être sera t-elle un jour obligée de tuer une personne qui avait été connue de ses parents ? Peu importe, car le but final de la vie est la mort, et chacun d'entre nous fini par l'atteindre, tôt ou tard.