Tous les vingt-cinq ans les règles des Hunger Games changent, pour rappeler aux Citoyens des Districts que le Capitole est tout puissant et qu'il a tout pouvoir sur eux. Ces éditions particulièrement perverses des Hunger Games sont appelées Expiation. Les citoyens du Capitole célèbrent l'anniversaire de la fin des Jours Sombres tous les vingt-cinq ans, les Expiations sont l'occasion pour les Capitolins de célébrer dans la débauche le massacre d'innocents. Ces jeux particuliers sont particulièrement retords et sanglants.

Les expiations ont été décidées lors de l'instauration des Jeux à la sortie des Jours Sombres. Tous les vingt-cinq ans, le Président tire une enveloppe numérotée d'une boite en bois précieux dans laquelle les règles de l'Expiation sont conservées. Le Président en place tire l'enveloppe appropriée et lit en direct le "thème" de cette édition. On ne sait exactement combien d'Expiations ont ainsi été planifiées.  

Lors de la Première Expiation, vingt-cinq ans après les premiers jeux, ce fut aux Citoyens des Districts de voter pour désigner les Tributs qui participeraient aux Jeux.

Lors de la 50ème édition des Jeux de la Faim, le nombre de Tribut fut doublé, chaque District devait fournir quatre Tributs en lieu et place des deux habituels. Quarante huit candidats se sont affrontés dans l'Arène, une édition deux fois plus sanglante qu'à l'accoutumée.

La 75ème édition des Hunger Games vient tout juste de se terminer, aucun vainqueur cette année. Lors de cette édition, l'arène était un immense sablier qui selon le temps écoulé se remplissait de sable, un sable qui au contact de la peau offrait aux Tributs d'affreuses visions. L'Arène était une sorte de grande tour, différents niveaux séparaient les joueurs des sommets. Plus le temps passait plus les niveaux du bas se remplissaient de sable, forçant les joueurs à grimper. Lors de cette édition, ce fut d'anciens combattants, d'anciens vainqueurs des Jeux qui furent arrachés à leur District et forcés de se battre à mort, les uns contre les autres, une fois de plus.